[article] Premier épisode dépressif majeur et dysfonctions sexuelles [revue] / A. Kachouchi, Auteur ; S. Akammar, Auteur ; S. Salim, Auteur . - 2019 . - p.211-217. Langues : Français in Sexologies > vol.28 n°4 (octobe decembre 2019) . - p.211-217 Mots-clés : | dysfonction sexuelle EDC épisode dépressif caractérisé sexualité
| Résumé : | L’altération de la fonction sexuelle est souvent présente lors d’un épisode dépressif. L’objectif de notre étude est d’évaluer la fonction sexuelle chez les patients présentant un premier épisode dépressif caractérisé et étudier les différents facteurs sociodémographiques, cliniques et sexologiques associés aux dysfonctions sexuelles à travers une étude transversale descriptive, portant sur 20 hommes et 40 femmes consultant au service de psychiatrie à l’hôpital Ibn Nafiss CHU Mohammed VI Marrakech Maroc et ayant été évalués par l’échelle Arizona Sexual Experience Scale pour la fonction sexuelle et l’échelle Hamilton dépression pour la sévérité de la dépression. L’âge moyen des patients était de 34,8. Parmi, 66 % étaient de sexe féminin (n=40). Au total, 83 % étaient d’origine urbaine, plus de 50 % avaient au minimum atteint le niveau d’études secondaire. La durée moyenne de l’épisode dépressif était de 8,42 mois. L’épisode dépressif était d’intensité moyenne chez 55 % des hommes et 65 % des femmes. Un problème de couple a été rapporté par 57,5 % des femmes et 50 % des hommes. Une baisse de la fréquence des rapports sexuels était notée chez 77,5 % des femmes et 75 % des hommes. Pour les hommes, la fonction sexuelle était altérée chez 65 %, le trouble de désir était présent dans 65 % suivi des troubles de l’érection 40 % puis les troubles de l’excitation 33 %. La fonction sexuelle était altérée chez 85 % des femmes, le désir sexuel était la phase la plus altérée (82,5 %), suivi des troubles de l’excitation (62,5 %). Nous avons trouvé que l’altération de la fonction sexuelle globale et des autres phases de la réponse sexuelle était significativement corrélée à la sévérité et la durée prolongée de l’épisode dépressif et à l’existence de problèmes de couple. L’évaluation de la fonction sexuelle doit faire partie de toute évaluation clinique chez tout patient déprimé afin de l’intégrer dans tout projet thérapeutique. |
[article] in Sexologies > vol.28 n°4 (octobe decembre 2019) . - p.211-217 Titre : | Premier épisode dépressif majeur et dysfonctions sexuelles | Type de document : | revue | Auteurs : | A. Kachouchi, Auteur ; S. Akammar, Auteur ; S. Salim, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.211-217 | Langues : | Français | Mots-clés : | dysfonction sexuelle EDC épisode dépressif caractérisé sexualité
| Résumé : | L’altération de la fonction sexuelle est souvent présente lors d’un épisode dépressif. L’objectif de notre étude est d’évaluer la fonction sexuelle chez les patients présentant un premier épisode dépressif caractérisé et étudier les différents facteurs sociodémographiques, cliniques et sexologiques associés aux dysfonctions sexuelles à travers une étude transversale descriptive, portant sur 20 hommes et 40 femmes consultant au service de psychiatrie à l’hôpital Ibn Nafiss CHU Mohammed VI Marrakech Maroc et ayant été évalués par l’échelle Arizona Sexual Experience Scale pour la fonction sexuelle et l’échelle Hamilton dépression pour la sévérité de la dépression. L’âge moyen des patients était de 34,8. Parmi, 66 % étaient de sexe féminin (n=40). Au total, 83 % étaient d’origine urbaine, plus de 50 % avaient au minimum atteint le niveau d’études secondaire. La durée moyenne de l’épisode dépressif était de 8,42 mois. L’épisode dépressif était d’intensité moyenne chez 55 % des hommes et 65 % des femmes. Un problème de couple a été rapporté par 57,5 % des femmes et 50 % des hommes. Une baisse de la fréquence des rapports sexuels était notée chez 77,5 % des femmes et 75 % des hommes. Pour les hommes, la fonction sexuelle était altérée chez 65 %, le trouble de désir était présent dans 65 % suivi des troubles de l’érection 40 % puis les troubles de l’excitation 33 %. La fonction sexuelle était altérée chez 85 % des femmes, le désir sexuel était la phase la plus altérée (82,5 %), suivi des troubles de l’excitation (62,5 %). Nous avons trouvé que l’altération de la fonction sexuelle globale et des autres phases de la réponse sexuelle était significativement corrélée à la sévérité et la durée prolongée de l’épisode dépressif et à l’existence de problèmes de couple. L’évaluation de la fonction sexuelle doit faire partie de toute évaluation clinique chez tout patient déprimé afin de l’intégrer dans tout projet thérapeutique. |
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