[article] Investigation d’une épidémie de coqueluche dans une zone enclavée de Ouanda-Djallé, en République Centrafricaine [revue] / E. Kalthan, Auteur ; H. Tandoro, Auteur ; V. Musikami, Auteur . - 2019 . - p.85-89. Langues : Français in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.32 n°2 (avril 2019) . - p.85-89 Mots-clés : | coqueluche enfant épidémie investigation republique centrafricaine
| Résumé : | Une épidémie de coqueluche était survenue dans la sous-préfecture de Ouanda-Djallé dans un contexte de faible couverture vaccinale due aux multiples crises militaro-politiques en République Centrafricaine qui avaient entraîné le dysfonctionnement des structures de santé.
Matériel et méthode :
Une équipe d’investigation a été déployée dans l’épicentre de l’épidémie en vue de confirmer l’existence de la maladie et de déterminer la stratégie de riposte. Cette mission avait établi une liste linéaire des cas et avait réalisé des écouvillonnages pharyngés ayant permis à l’Institut Pasteur de Bangui de confirmer l’épidémie de coqueluche. L’objectif de cette étude était de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives des cas de coqueluche chez les enfants atteints.
Résultats :
Au total 213 malades avaient été enregistrés dont 13 décès soit un taux de létalité de 6,1 %. Les âges extrêmes étaient 0 et 144 mois avec un âge moyen de 33,7 mois (écart type=19,7). Le taux d’attaque était de 10,3 % parmi les enfants de moins de 5 ans. Les symptômes observés étaient la toux quinteuse chez 211 (99 %) enfants, les vomissements dans 89,7 % (n=191) des cas et la fièvre dans 14 % (n=30). Parmi les malades, 184 soit 86,4 % avaient moins de 5 ans. Le sex-ratio masculin/féminin était de 1,08. Trente pourcents des enfants malades avaient été vaccinés comparativement au 70 % non vaccinés (p=0,5).
Conclusion :
Cette étude avait mis en évidence que la coqueluche demeure un problème de santé publique en République Centrafricaine et l’urgence de trouver une stratégie adaptée pour renforcer la couverture vaccinale en diphtérie-Tétanos-Coqueluche dans cette région presque inaccessible. |
[article] in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.32 n°2 (avril 2019) . - p.85-89 Titre : | Investigation d’une épidémie de coqueluche dans une zone enclavée de Ouanda-Djallé, en République Centrafricaine | Type de document : | revue | Auteurs : | E. Kalthan, Auteur ; H. Tandoro, Auteur ; V. Musikami, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.85-89 | Langues : | Français | Mots-clés : | coqueluche enfant épidémie investigation republique centrafricaine
| Résumé : | Une épidémie de coqueluche était survenue dans la sous-préfecture de Ouanda-Djallé dans un contexte de faible couverture vaccinale due aux multiples crises militaro-politiques en République Centrafricaine qui avaient entraîné le dysfonctionnement des structures de santé.
Matériel et méthode :
Une équipe d’investigation a été déployée dans l’épicentre de l’épidémie en vue de confirmer l’existence de la maladie et de déterminer la stratégie de riposte. Cette mission avait établi une liste linéaire des cas et avait réalisé des écouvillonnages pharyngés ayant permis à l’Institut Pasteur de Bangui de confirmer l’épidémie de coqueluche. L’objectif de cette étude était de déterminer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives des cas de coqueluche chez les enfants atteints.
Résultats :
Au total 213 malades avaient été enregistrés dont 13 décès soit un taux de létalité de 6,1 %. Les âges extrêmes étaient 0 et 144 mois avec un âge moyen de 33,7 mois (écart type=19,7). Le taux d’attaque était de 10,3 % parmi les enfants de moins de 5 ans. Les symptômes observés étaient la toux quinteuse chez 211 (99 %) enfants, les vomissements dans 89,7 % (n=191) des cas et la fièvre dans 14 % (n=30). Parmi les malades, 184 soit 86,4 % avaient moins de 5 ans. Le sex-ratio masculin/féminin était de 1,08. Trente pourcents des enfants malades avaient été vaccinés comparativement au 70 % non vaccinés (p=0,5).
Conclusion :
Cette étude avait mis en évidence que la coqueluche demeure un problème de santé publique en République Centrafricaine et l’urgence de trouver une stratégie adaptée pour renforcer la couverture vaccinale en diphtérie-Tétanos-Coqueluche dans cette région presque inaccessible. |
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