[article] Évaluation lors d’une IVG des freins à l’utilisation de la contraception d’urgence [revue] / S. Dupuis, Auteur ; J. Antomarchi, Auteur ; V. Dani, Auteur . - 2019 . - p.7-13. Langues : Français in Sages-femmes > vol.18 n°1 (février 2019) . - p.7-13 Mots-clés : | contraception d'urgence éducation sexuelle IVG Interruption volontaire de grossesse
| Résumé : | Objectif :
En France, une grossesse sur trois est non prévue. Parmi celles-ci, la moitié font l'objet d'une interruption volontaire de grossesse. Cependant, l'utilisation de la contraception d'urgence est loin d'être systématique. Il est donc pertinent de s'interroger sur les raisons et les facteurs liés à l'absence de recours à la contraception d'urgence.
Méthodes :
Une étude observationnelle rétrospective a été menée dans le service d'orthogénie du centre hospitalier universitaire, sur une période d'un mois et demi. Les patientes consultant dans le cadre d'une interruption volontaire de grossesse étaient soumises à un questionnaire lors d'un entretien semi-dirigé. Les données recueillies étaient : âge, niveau d'étude, profession, taille de la commune d'habitation, statut légal, antécédents obstétricaux, contraception utilisée au moment de la grossesse non prévue, antécédent de prise de la contraception d'urgence et la raison de non prise d'une contraception d'urgence.
Résultats :
Cent cinq questionnaires ont été étudiés. Dans 81 % des cas, l'absence de recours à la contraception d'urgence était la conséquence d'une sous-estimation du risque de grossesse. Parmi l'ensemble des variables caractéristiques de la population étudiées, seul le niveau scolaire était lié au motif de non prise de la contraception d'urgence.
Conclusion :
La sous-estimation du risque de grossesse est le principal motif de l'absence de recours à la contraception d'urgence, indépendamment du profil de la patiente. Il apparaît essentiel de mieux informer l'ensemble des femmes en âge de procréer et leur entourage sur leur fécondité et sur les mécanismes de la reproduction afin de réduire le nombre de grossesses non prévues en France. |
[article] in Sages-femmes > vol.18 n°1 (février 2019) . - p.7-13 Titre : | Évaluation lors d’une IVG des freins à l’utilisation de la contraception d’urgence | Type de document : | revue | Auteurs : | S. Dupuis, Auteur ; J. Antomarchi, Auteur ; V. Dani, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.7-13 | Langues : | Français | Mots-clés : | contraception d'urgence éducation sexuelle IVG Interruption volontaire de grossesse
| Résumé : | Objectif :
En France, une grossesse sur trois est non prévue. Parmi celles-ci, la moitié font l'objet d'une interruption volontaire de grossesse. Cependant, l'utilisation de la contraception d'urgence est loin d'être systématique. Il est donc pertinent de s'interroger sur les raisons et les facteurs liés à l'absence de recours à la contraception d'urgence.
Méthodes :
Une étude observationnelle rétrospective a été menée dans le service d'orthogénie du centre hospitalier universitaire, sur une période d'un mois et demi. Les patientes consultant dans le cadre d'une interruption volontaire de grossesse étaient soumises à un questionnaire lors d'un entretien semi-dirigé. Les données recueillies étaient : âge, niveau d'étude, profession, taille de la commune d'habitation, statut légal, antécédents obstétricaux, contraception utilisée au moment de la grossesse non prévue, antécédent de prise de la contraception d'urgence et la raison de non prise d'une contraception d'urgence.
Résultats :
Cent cinq questionnaires ont été étudiés. Dans 81 % des cas, l'absence de recours à la contraception d'urgence était la conséquence d'une sous-estimation du risque de grossesse. Parmi l'ensemble des variables caractéristiques de la population étudiées, seul le niveau scolaire était lié au motif de non prise de la contraception d'urgence.
Conclusion :
La sous-estimation du risque de grossesse est le principal motif de l'absence de recours à la contraception d'urgence, indépendamment du profil de la patiente. Il apparaît essentiel de mieux informer l'ensemble des femmes en âge de procréer et leur entourage sur leur fécondité et sur les mécanismes de la reproduction afin de réduire le nombre de grossesses non prévues en France. |
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