[article] Évaluation de la fonction sexuelle chez les hommes ayant un cancer colorectal traité [revue] / F. Fekih Romdhane, Auteur ; D. Yazid, Auteur ; S.B. Ahmed, Auteur . - 2019 . - p.31-42. Langues : Français in Sexologies > vol.28 n°1 (janvier mars 2019) . - p.31-42 Mots-clés : | cancer colorectal dépression dysfonction érectile fonction sexuelle soutien
| Résumé : | Introduction :
Bien que la survie soit la principale préoccupation pendant et après traitement du cancer colorectal, la fonction sexuelle réapparaît souvent comme une préoccupation majeure chez les hommes qui en sont atteints lorsque la peur de la mort ait été dépassée. La majorité des survivants de ce cancer restaient souvent sexuellement actifs. Cependant, des études antérieures ont trouvé que la dysfonction sexuelle chez ces patients est plus fréquente que dans la population générale. L’objectif de notre étude était d’évaluer la fonction sexuelle dans un groupe d’hommes traités pour un cancer colorectal et d’analyser l’association entre la dysfonction érectile (DE) et la dépression, le soutien social, les données relatives à la maladie cancéreuse et les données sociodémographiques.
Méthodes :
Nous avons mené une étude transversale sur une période de deux mois (mars–mai 2018) auprès de 50 hommes opérés pour cancer colorectal depuis au moins 6 mois et ayant terminé tous les traitements depuis au moins un mois. La fonction sexuelle a été mesurée à l’aide de l’Index international de la dysfonction érectile.
Résultats :
Les participants avaient un âge allant de 35 à 65 ans. Une dépression a été objectivée dans 18 % des cas. Le score médian de fonction érectile était de 19,5. En fonction de ce score, notre population a été divisée en deux groupes : groupe avec DE (68 %, n=34) et groupe sans DE (32 %, n=16). La DE des 50 patients était significativement associée à l’âge des patients (p=0,027), à l’entente générale au sein du couple (p=0,004), à la dépression (p=0,006) et au soutien social (p=0,031).
Conclusion :
Notre étude a mis l’accent sur la fréquence très importante des dysfonctions sexuelles chez les patients atteints de cancer colorectal traité. Une meilleure connaissance de ces facteurs prédictifs de DE dans cette population devrait permettre de repérer et prendre en charge de façon adaptée les troubles sexuels de ces patients. |
[article] in Sexologies > vol.28 n°1 (janvier mars 2019) . - p.31-42 Titre : | Évaluation de la fonction sexuelle chez les hommes ayant un cancer colorectal traité | Type de document : | revue | Auteurs : | F. Fekih Romdhane, Auteur ; D. Yazid, Auteur ; S.B. Ahmed, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.31-42 | Langues : | Français | Mots-clés : | cancer colorectal dépression dysfonction érectile fonction sexuelle soutien
| Résumé : | Introduction :
Bien que la survie soit la principale préoccupation pendant et après traitement du cancer colorectal, la fonction sexuelle réapparaît souvent comme une préoccupation majeure chez les hommes qui en sont atteints lorsque la peur de la mort ait été dépassée. La majorité des survivants de ce cancer restaient souvent sexuellement actifs. Cependant, des études antérieures ont trouvé que la dysfonction sexuelle chez ces patients est plus fréquente que dans la population générale. L’objectif de notre étude était d’évaluer la fonction sexuelle dans un groupe d’hommes traités pour un cancer colorectal et d’analyser l’association entre la dysfonction érectile (DE) et la dépression, le soutien social, les données relatives à la maladie cancéreuse et les données sociodémographiques.
Méthodes :
Nous avons mené une étude transversale sur une période de deux mois (mars–mai 2018) auprès de 50 hommes opérés pour cancer colorectal depuis au moins 6 mois et ayant terminé tous les traitements depuis au moins un mois. La fonction sexuelle a été mesurée à l’aide de l’Index international de la dysfonction érectile.
Résultats :
Les participants avaient un âge allant de 35 à 65 ans. Une dépression a été objectivée dans 18 % des cas. Le score médian de fonction érectile était de 19,5. En fonction de ce score, notre population a été divisée en deux groupes : groupe avec DE (68 %, n=34) et groupe sans DE (32 %, n=16). La DE des 50 patients était significativement associée à l’âge des patients (p=0,027), à l’entente générale au sein du couple (p=0,004), à la dépression (p=0,006) et au soutien social (p=0,031).
Conclusion :
Notre étude a mis l’accent sur la fréquence très importante des dysfonctions sexuelles chez les patients atteints de cancer colorectal traité. Une meilleure connaissance de ces facteurs prédictifs de DE dans cette population devrait permettre de repérer et prendre en charge de façon adaptée les troubles sexuels de ces patients. |
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