[article] Management des déchets médicaux et risque biologique à l’hôpital universitaire de Cocody, Côte d’Ivoire [revue] / Konan Constant N'Zi, Auteur ; Youssouf Traoré, Auteur ; Médé Roger Dindji, Auteur . - 2018 . - p.747-754. Langues : Français in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.747-754 Mots-clés : | Côte d'Ivoire déchet hôpital management risque
| Résumé : | Objectif : Cette étude décrit le système de gestion des déchets biomédicaux à l’hôpital universitaire de Cocody (Côte d’Ivoire) et évalue le risque biologique du personnel de soins et de nettoyage.
Méthode : Du 1er au 21 août 2015, une enquête transversale a été menée dans quatre services : réanimation, gynécologie-obstétrique, pédiatrie-néonatalogie et anatomie-pathologie. Le personnel de soins et de nettoyage a renseigné un questionnaire standardisé portant sur les caractéristiques professionnelles, la politique de gestion, le traitement des déchets biomédicaux et le risque biologique.
Résultats : La gestion des déchets biomédicaux était irrationnelle pour trois raisons : insuffisance de la politique de gestion, déficit de ressources matérielles et en formation du personnel. Le risque biologique était alors évident pour le personnel.
Les résultats objectivaient l’absence de microplans (92,23 %) et d’outils de gestion des déchets (83,50 %). Aucun responsable de la gestion des déchets biomédicaux n’était identifié dans les services (78,64 %). Le tri sélectif était pratiqué pour les objets piquants, coupants et tranchants, avec des boîtes de sécurité conventionnelles (59,22 %), remplies à débordement (44,6 %). Le chromo-codage n’était pas respecté pour les autres déchets infectieux, seuls des sachets noirs étaient disponibles (95,15 %). Les poubelles servant à la collecte des déchets (90,3 %) étaient démunies de fermetures (84,47 %). Environ 40 % des participants n’étaient pas immunisés contre le virus de l’hépatite B et 16 % signalaient des cas d’accident d’exposition au sang (AES). Un tiers des participants (30 %) n’était ni sensibilisé ni formé au traitement des déchets biomédicaux.
Conclusion : Une politique de gestion participative, la formation et la sensibilisation du personnel sont des axes prioritaires pour améliorer la qualité de la gestion des déchets biomédicaux dans cet hôpital. |
[article] in Santé publique > vol.30 n°5 (septembre octobre 2018) . - p.747-754 Titre : | Management des déchets médicaux et risque biologique à l’hôpital universitaire de Cocody, Côte d’Ivoire | Type de document : | revue | Auteurs : | Konan Constant N'Zi, Auteur ; Youssouf Traoré, Auteur ; Médé Roger Dindji, Auteur | Année de publication : | 2018 | Article en page(s) : | p.747-754 | Langues : | Français | Mots-clés : | Côte d'Ivoire déchet hôpital management risque
| Résumé : | Objectif : Cette étude décrit le système de gestion des déchets biomédicaux à l’hôpital universitaire de Cocody (Côte d’Ivoire) et évalue le risque biologique du personnel de soins et de nettoyage.
Méthode : Du 1er au 21 août 2015, une enquête transversale a été menée dans quatre services : réanimation, gynécologie-obstétrique, pédiatrie-néonatalogie et anatomie-pathologie. Le personnel de soins et de nettoyage a renseigné un questionnaire standardisé portant sur les caractéristiques professionnelles, la politique de gestion, le traitement des déchets biomédicaux et le risque biologique.
Résultats : La gestion des déchets biomédicaux était irrationnelle pour trois raisons : insuffisance de la politique de gestion, déficit de ressources matérielles et en formation du personnel. Le risque biologique était alors évident pour le personnel.
Les résultats objectivaient l’absence de microplans (92,23 %) et d’outils de gestion des déchets (83,50 %). Aucun responsable de la gestion des déchets biomédicaux n’était identifié dans les services (78,64 %). Le tri sélectif était pratiqué pour les objets piquants, coupants et tranchants, avec des boîtes de sécurité conventionnelles (59,22 %), remplies à débordement (44,6 %). Le chromo-codage n’était pas respecté pour les autres déchets infectieux, seuls des sachets noirs étaient disponibles (95,15 %). Les poubelles servant à la collecte des déchets (90,3 %) étaient démunies de fermetures (84,47 %). Environ 40 % des participants n’étaient pas immunisés contre le virus de l’hépatite B et 16 % signalaient des cas d’accident d’exposition au sang (AES). Un tiers des participants (30 %) n’était ni sensibilisé ni formé au traitement des déchets biomédicaux.
Conclusion : Une politique de gestion participative, la formation et la sensibilisation du personnel sont des axes prioritaires pour améliorer la qualité de la gestion des déchets biomédicaux dans cet hôpital. |
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