[article] Les 30 glorieuses des comités d’éthique : de l’éthique médicale à l’éthique citoyenne ? [revue] / Véronique Bescond, Auteur ; Michel Billé, Auteur ; Christian Byk, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.15-88. Langues : Français in Revue générale de droit médical > n°65 (décembre 2017) . - p.15-88 Mots-clés : | comité d'éthique culpabilité éthique questionnement responsabilité société
| Résumé : | En France, plus de 40 ans se sont écoulés depuis la création par l’Inserm du premier Comité national d’éthique en 1974 et plus de 20 ans depuis le vote en 1994 des lois de bioéthique. De même, au plan international, l’UNESCO a fêté les 20 ans du Comité international de bioéthique et le Conseil de l’Europe les 20 ans de la Convention sur la biomédecine et les droits de l’Homme. Au moment où l’UNESCO procède à la révision de la Recommandation de 1974 sur la responsabilité des chercheurs scientifiques, il apparaît pertinent de poser la question de l’apport des institutions d’éthique à cette réflexion : quelles contraintes la « normalisation éthique » engendre-t-elle pour médecins et chercheurs ? Quelle responsabilité sociale fait-elle apparaître et que penser du débat qui s’instaure sur la relation que nos sociétés entretiennent avec la culture médicale et scientifique et leurs applications ? Cette journée a été organisée à l’initiative de Gérard Mémeteau et de Christian Byk par l’association internationale Droit, Éthique et Science, la Commission nationale française pour l’UNESCO et l’Espace de réflexion éthique Poitou-Charentes. La réflexion éthique n’a de sens dans les institutions que si elle s’inscrit dans le doute et dans le questionnement. Elle en appelle à la responsabilité et non à la culpabilité. Elle est une mise en question et non une mise en cause. Mais il faut veiller à ce qu’elle ne soit pas instrumentalisée.
SOMMAIRE
➜ Noël-Jean Mazen, La méthodologie de l’éthique dans le fonctionnement des comités d’éthique, p.17-29
➜ Gérard Mémeteau, La normativité des avis et recommandations des comités d’éthique, p.31-43
➜ Christan Byk, René Robert, Véronique Bescond, Table ronde - Éthique de la recherche en santé et de la pratique des soins : nécessité ou contrainte pour les professionnels en santé et les chercheurs ? p.47-57
➜ Roger Gil, L’impact sociétal des structures éthiques dans le dialogue entre le monde de la santé et les citoyens, p.59-76
➜ Michel Billé, Denis Marcel-Venault, Table ronde - L’apport des comités d’éthique au débat public, p.79-88 |
[article] in Revue générale de droit médical > n°65 (décembre 2017) . - p.15-88 Titre : | Les 30 glorieuses des comités d’éthique : de l’éthique médicale à l’éthique citoyenne ? | Type de document : | revue | Auteurs : | Véronique Bescond, Auteur ; Michel Billé, Auteur ; Christian Byk, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.15-88 | Langues : | Français | Mots-clés : | comité d'éthique culpabilité éthique questionnement responsabilité société
| Résumé : | En France, plus de 40 ans se sont écoulés depuis la création par l’Inserm du premier Comité national d’éthique en 1974 et plus de 20 ans depuis le vote en 1994 des lois de bioéthique. De même, au plan international, l’UNESCO a fêté les 20 ans du Comité international de bioéthique et le Conseil de l’Europe les 20 ans de la Convention sur la biomédecine et les droits de l’Homme. Au moment où l’UNESCO procède à la révision de la Recommandation de 1974 sur la responsabilité des chercheurs scientifiques, il apparaît pertinent de poser la question de l’apport des institutions d’éthique à cette réflexion : quelles contraintes la « normalisation éthique » engendre-t-elle pour médecins et chercheurs ? Quelle responsabilité sociale fait-elle apparaître et que penser du débat qui s’instaure sur la relation que nos sociétés entretiennent avec la culture médicale et scientifique et leurs applications ? Cette journée a été organisée à l’initiative de Gérard Mémeteau et de Christian Byk par l’association internationale Droit, Éthique et Science, la Commission nationale française pour l’UNESCO et l’Espace de réflexion éthique Poitou-Charentes. La réflexion éthique n’a de sens dans les institutions que si elle s’inscrit dans le doute et dans le questionnement. Elle en appelle à la responsabilité et non à la culpabilité. Elle est une mise en question et non une mise en cause. Mais il faut veiller à ce qu’elle ne soit pas instrumentalisée.
SOMMAIRE
➜ Noël-Jean Mazen, La méthodologie de l’éthique dans le fonctionnement des comités d’éthique, p.17-29
➜ Gérard Mémeteau, La normativité des avis et recommandations des comités d’éthique, p.31-43
➜ Christan Byk, René Robert, Véronique Bescond, Table ronde - Éthique de la recherche en santé et de la pratique des soins : nécessité ou contrainte pour les professionnels en santé et les chercheurs ? p.47-57
➜ Roger Gil, L’impact sociétal des structures éthiques dans le dialogue entre le monde de la santé et les citoyens, p.59-76
➜ Michel Billé, Denis Marcel-Venault, Table ronde - L’apport des comités d’éthique au débat public, p.79-88 |
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