[article] Évaluation de la mise en place d’un protocole de réhabilitation précoce postcésarienne [revue] / A. Cattin, Auteur ; A. De Baene, Auteur ; E. Achon, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.365-374. Langues : Français in Sages-femmes > vol.16 n°6 (décembre 2017) . - p.365-374 Mots-clés : | césarienne réhabilitation
| Résumé : |
Objectif : L’objectif de notre étude est d’évaluer l’application d’un protocole de réhabilitation précoce postcésarienne dans une maternité de niveau III.
Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective observationnelle type avant/après portant sur la réalisation d’un protocole de réhabilitation précoce postcésarienne du 1er janvier au 31 décembre 2015 dans le département d’obstétrique dans une maternité de niveau III. Les patientes étaient séparées en 2 groupes : celles prise en charge après la création du protocole de réhabilitation précoce soit à partir du 1er juillet 2015 et celles ayant une prise en charge classique entre le 1er janvier et le 30 juin 2015. Les critères d’inclusions étaient : la réalisation d’une césarienne en urgence ou programmée, chez des patientes dont l’état antérieur à la chirurgie ne contre-indiquait pas une possible sortie à j3. Les données recueillies concernaient les données démographiques et obstétricales des patientes, les données relatives à la césarienne, les différents points du protocole, leurs effets indésirables, et les complications postopératoires.
Résultats : Du 1er janvier au 31 décembre 2015, 408 patientes ont été incluses dans cette étude, dont 202 ayant bénéficiés d’une prise en charge classique et 206 après la création du protocole de réhabilitation précoce. Le protocole de réhabilitation précoce a pu être réalisé chez 25,7 % des patientes (n=105), dont 18,1 % (n=19) avant la création du protocole et 81,9 % (n=86) après la création de celui-ci. Une prévention des NVPO par dexaméthasone et dropéridol a été réalisée avant et après la création du protocole dans 5,3 % (n=1) et 51,2 % des cas (n=44) (p<0,05), respectivement. Il n’existait pas de différence significative entre les 2 groupes concernant le retrait de la sonde urinaire (94,7 % versus 76 %, p=0,14) ou l’obturation du cathéter veineux en SSPI (78,9 % versus 73 %, p=0,82). L’administration de boissons à H1 et un premier repas à H4 était systématiquement réalisé après la création du protocole (52,6 % versus 100 %, p<0,05 et 63,1 % versus 100 %, p<0,05). Un premier lever précoce dans les 12 premières heures était plus souvent réalisé après la rédaction du protocole (78,9 % versus 92 %, p<0,05). La durée moyenne d’hospitalisation était plus courte après la création du protocole de réhabilitation précoce (4 versus 5,5jours, p<0,05).
Conclusion : Le protocole de réhabilitation précoce a été appliqué de façon satisfaisante. Il a permis une bonne prise en charge de la douleur ainsi que des nausées et des vomissements postopératoires des patientes. L’application de ce protocole a permis de réduire les facteurs limitant la récupération des patientes ayant autorisée une sortie plus précoce de la maternité tout en conservant une satisfaction par rapport à leur prise en charge. |
[article] in Sages-femmes > vol.16 n°6 (décembre 2017) . - p.365-374 Titre : | Évaluation de la mise en place d’un protocole de réhabilitation précoce postcésarienne | Type de document : | revue | Auteurs : | A. Cattin, Auteur ; A. De Baene, Auteur ; E. Achon, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.365-374 | Langues : | Français | Mots-clés : | césarienne réhabilitation
| Résumé : |
Objectif : L’objectif de notre étude est d’évaluer l’application d’un protocole de réhabilitation précoce postcésarienne dans une maternité de niveau III.
Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective observationnelle type avant/après portant sur la réalisation d’un protocole de réhabilitation précoce postcésarienne du 1er janvier au 31 décembre 2015 dans le département d’obstétrique dans une maternité de niveau III. Les patientes étaient séparées en 2 groupes : celles prise en charge après la création du protocole de réhabilitation précoce soit à partir du 1er juillet 2015 et celles ayant une prise en charge classique entre le 1er janvier et le 30 juin 2015. Les critères d’inclusions étaient : la réalisation d’une césarienne en urgence ou programmée, chez des patientes dont l’état antérieur à la chirurgie ne contre-indiquait pas une possible sortie à j3. Les données recueillies concernaient les données démographiques et obstétricales des patientes, les données relatives à la césarienne, les différents points du protocole, leurs effets indésirables, et les complications postopératoires.
Résultats : Du 1er janvier au 31 décembre 2015, 408 patientes ont été incluses dans cette étude, dont 202 ayant bénéficiés d’une prise en charge classique et 206 après la création du protocole de réhabilitation précoce. Le protocole de réhabilitation précoce a pu être réalisé chez 25,7 % des patientes (n=105), dont 18,1 % (n=19) avant la création du protocole et 81,9 % (n=86) après la création de celui-ci. Une prévention des NVPO par dexaméthasone et dropéridol a été réalisée avant et après la création du protocole dans 5,3 % (n=1) et 51,2 % des cas (n=44) (p<0,05), respectivement. Il n’existait pas de différence significative entre les 2 groupes concernant le retrait de la sonde urinaire (94,7 % versus 76 %, p=0,14) ou l’obturation du cathéter veineux en SSPI (78,9 % versus 73 %, p=0,82). L’administration de boissons à H1 et un premier repas à H4 était systématiquement réalisé après la création du protocole (52,6 % versus 100 %, p<0,05 et 63,1 % versus 100 %, p<0,05). Un premier lever précoce dans les 12 premières heures était plus souvent réalisé après la rédaction du protocole (78,9 % versus 92 %, p<0,05). La durée moyenne d’hospitalisation était plus courte après la création du protocole de réhabilitation précoce (4 versus 5,5jours, p<0,05).
Conclusion : Le protocole de réhabilitation précoce a été appliqué de façon satisfaisante. Il a permis une bonne prise en charge de la douleur ainsi que des nausées et des vomissements postopératoires des patientes. L’application de ce protocole a permis de réduire les facteurs limitant la récupération des patientes ayant autorisée une sortie plus précoce de la maternité tout en conservant une satisfaction par rapport à leur prise en charge. |
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