[article] Sédation : enquête auprès des jeunes médecins de soins palliatifs 2 mois après la loi du 2/2/2016 [revue] / Clarisse Merlet, Auteur ; Clément Guineberteau, Auteur ; Thierry Jeanfaivre, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.311-319. Langues : Français in Médecine palliative > vol.16 n°6 (décembre 2017) . - p.311-319 Mots-clés : | droit du patient éthique fin de vie sédation profonde et continue
| Résumé : |
Introduction : La loi du 2 février 2016 a créé de nouveaux droits pour les patients en fin de vie, dont celui d’une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès à la demande du patient. Elle suscite des débats sur ses enjeux éthiques, notamment au sein des professionnels expérimentés de soins palliatifs.
Méthodes : L’objectif de cette étude était d’analyser la lecture des médecins du DESC de médecine palliative et médecine de la douleur, de la loi du 2 février 2016. Il s’agissait d’une enquête par questionnaires en ligne, conduite entre avril et mai 2016.
Résultats : Les réponses mettaient en évidence un questionnement pour plus de 70 % des médecins, en lien avec des difficultés de définition des termes employés par le texte de loi : « affection grave et incurable », « pronostic vital engagé à court terme », « souffrance réfractaire ou insupportable », « traitements dont l’arrêt engage le pronostic vital à court terme et est susceptible d’entraîner une souffrance insupportable ». Alors que 39 % reconnaissaient à la loi des avancées, telles qu’une plus grande collégialité et un meilleur soulagement en fin de vie, 92 % exprimaient des craintes : risque de dérives euthanasiques, complexification de la relation soignant–soigné, idée d’une médecine capable de répondre à toutes les souffrances.
Conclusion : Les jeunes médecins de soins palliatifs partagent les mêmes réserves que leurs aînés, rappelant la place de l’éthique et de la collégialité dans les décisions complexes en fin de vie. | En ligne : | http://www.em-premium.com/revue/medpal |
[article] in Médecine palliative > vol.16 n°6 (décembre 2017) . - p.311-319 Titre : | Sédation : enquête auprès des jeunes médecins de soins palliatifs 2 mois après la loi du 2/2/2016 | Type de document : | revue | Auteurs : | Clarisse Merlet, Auteur ; Clément Guineberteau, Auteur ; Thierry Jeanfaivre, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.311-319 | Langues : | Français | Mots-clés : | droit du patient éthique fin de vie sédation profonde et continue
| Résumé : |
Introduction : La loi du 2 février 2016 a créé de nouveaux droits pour les patients en fin de vie, dont celui d’une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès à la demande du patient. Elle suscite des débats sur ses enjeux éthiques, notamment au sein des professionnels expérimentés de soins palliatifs.
Méthodes : L’objectif de cette étude était d’analyser la lecture des médecins du DESC de médecine palliative et médecine de la douleur, de la loi du 2 février 2016. Il s’agissait d’une enquête par questionnaires en ligne, conduite entre avril et mai 2016.
Résultats : Les réponses mettaient en évidence un questionnement pour plus de 70 % des médecins, en lien avec des difficultés de définition des termes employés par le texte de loi : « affection grave et incurable », « pronostic vital engagé à court terme », « souffrance réfractaire ou insupportable », « traitements dont l’arrêt engage le pronostic vital à court terme et est susceptible d’entraîner une souffrance insupportable ». Alors que 39 % reconnaissaient à la loi des avancées, telles qu’une plus grande collégialité et un meilleur soulagement en fin de vie, 92 % exprimaient des craintes : risque de dérives euthanasiques, complexification de la relation soignant–soigné, idée d’une médecine capable de répondre à toutes les souffrances.
Conclusion : Les jeunes médecins de soins palliatifs partagent les mêmes réserves que leurs aînés, rappelant la place de l’éthique et de la collégialité dans les décisions complexes en fin de vie. | En ligne : | http://www.em-premium.com/revue/medpal |
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