[article] Soins palliatifs en néonatologie : étude des pratiques des néonatologistes français [revue] / Prisca Martini, Auteur ; Raphaël Alluin, Auteur ; Rachel Vieux, Auteur . - 2017 . - p.293-301. Langues : Français in Médecine palliative > vol.16 n°6 (décembre 2017) . - p.293-301 Mots-clés : | éthique néonatalogie prématurité soins palliatifs
| Résumé : |
Contexte : Bien que la réflexion éthique autour de la fin de vie soit au cœur du métier de néonatologiste, elle demeure un sujet d’étude récent.
Objectif : L’objectif de notre étude était donc de décrire les pratiques des néonatologistes confrontés à des situations de fin de vie, afin d’étudier les processus de réflexion et leur mise en œuvre pratique en néonatologie.
Sujets et méthode : Nous avons mené une étude nationale prospective transversale en 2016 auprès des pédiatres des maternités de type III françaises, par questionnaire informatisé. Les données recueillies concernaient les caractéristiques générales des participants ainsi que leur sensibilisation personnelle à la réflexion palliative. Cinq cas cliniques permettaient d’explorer les processus de discussion et de décision dans ces situations palliatives, ainsi que leur mise en œuvre.
Résultats : Soixante et onze praticiens ont répondu sur 65 maternités de type III. Dix pourcents étaient déjà formés aux soins palliatifs, 17 % avaient ce projet. L’équipe de soins-palliatifs était invitée dans moins d’un tiers des réunions de concertation, bien que la plupart des répondeurs reconnaissait son utilité dans l’accompagnement des enfants, de leur famille ou des soignants. Le poids des parents était important dans la décision finale, mais moins que celui des médecins, et concernait surtout leur vision relative à un éventuel handicap de leur enfant. Pour les soins palliatifs en salle de naissance, 13 % des participants n’avaient recours à aucune voie d’abord car ils n’utilisaient aucune médication. Pour les autres, le recours à la voie veineuse ombilicale était majoritaire. Les personnes chargées des accompagnements palliatifs en salle de naissance étaient principalement les sages-femmes.
Conclusion : Les néonatologistes sensibilisés à la réflexion palliative sont encore rares dans les maternités de type III et les équipes de soins palliatifs y interviennent peu. Cette étude montre la variabilité des pratiques autour des soins palliatifs sur le territoire français, notamment sur le plan médicamenteux ou des voies d’abord et souligne l’importance de la formation des néonatologistes dans ce domaine. | En ligne : | http://www.em-premium.com/revue/medpal |
[article] in Médecine palliative > vol.16 n°6 (décembre 2017) . - p.293-301 Titre : | Soins palliatifs en néonatologie : étude des pratiques des néonatologistes français | Type de document : | revue | Auteurs : | Prisca Martini, Auteur ; Raphaël Alluin, Auteur ; Rachel Vieux, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.293-301 | Langues : | Français | Mots-clés : | éthique néonatalogie prématurité soins palliatifs
| Résumé : |
Contexte : Bien que la réflexion éthique autour de la fin de vie soit au cœur du métier de néonatologiste, elle demeure un sujet d’étude récent.
Objectif : L’objectif de notre étude était donc de décrire les pratiques des néonatologistes confrontés à des situations de fin de vie, afin d’étudier les processus de réflexion et leur mise en œuvre pratique en néonatologie.
Sujets et méthode : Nous avons mené une étude nationale prospective transversale en 2016 auprès des pédiatres des maternités de type III françaises, par questionnaire informatisé. Les données recueillies concernaient les caractéristiques générales des participants ainsi que leur sensibilisation personnelle à la réflexion palliative. Cinq cas cliniques permettaient d’explorer les processus de discussion et de décision dans ces situations palliatives, ainsi que leur mise en œuvre.
Résultats : Soixante et onze praticiens ont répondu sur 65 maternités de type III. Dix pourcents étaient déjà formés aux soins palliatifs, 17 % avaient ce projet. L’équipe de soins-palliatifs était invitée dans moins d’un tiers des réunions de concertation, bien que la plupart des répondeurs reconnaissait son utilité dans l’accompagnement des enfants, de leur famille ou des soignants. Le poids des parents était important dans la décision finale, mais moins que celui des médecins, et concernait surtout leur vision relative à un éventuel handicap de leur enfant. Pour les soins palliatifs en salle de naissance, 13 % des participants n’avaient recours à aucune voie d’abord car ils n’utilisaient aucune médication. Pour les autres, le recours à la voie veineuse ombilicale était majoritaire. Les personnes chargées des accompagnements palliatifs en salle de naissance étaient principalement les sages-femmes.
Conclusion : Les néonatologistes sensibilisés à la réflexion palliative sont encore rares dans les maternités de type III et les équipes de soins palliatifs y interviennent peu. Cette étude montre la variabilité des pratiques autour des soins palliatifs sur le territoire français, notamment sur le plan médicamenteux ou des voies d’abord et souligne l’importance de la formation des néonatologistes dans ce domaine. | En ligne : | http://www.em-premium.com/revue/medpal |
|