Faut pas (se) raconter d’histoires ? / Jean-Jacques Bonamour du Tartre in Information psychiatrique, vol.95 n°9 (novembre 2019)

ISBD Public [article] Faut pas (se) raconter d’histoires ? [revue] / Jean-Jacques Bonamour du Tartre, Auteur . - 2019 . - p.713-717. Langues : Français in Information psychiatrique > vol.95 n°9 (novembre 2019) . - p.713-717 Mots-clés : évolution neurobiologie pratique professionnelle psychanalyse psychiatrie psychopathologie Résumé : Alors que la psychopathologie avait une place de choix dans la formation des psychiatres, tant en Amérique latine qu’en Europe, et ce jusque dans les années 80, il semble qu’elle n’ait plus tellement droit de cité dans une grande partie du monde aujourd’hui : seules les plus anciennes des générations de psychiatres y sont fortement attachées, se référant notamment à la psychanalyse, qui a tenu une position centrale (mais pas exclusive) dans les conceptions psychopathologiques des décennies durant. Et les influences nord-américaines contemporaines vont dans le sens d’une certaine inutilité de la psychopathologie qu’on pourrait dire traditionnelle, au profit de conceptions quelque peu « neurologisées » de la psychiatrie. Ainsi, des mondes un peu clivés se sont constitués, recouvrant aussi bien les aires d’influence que les générations de praticiens. Mais on peut se demander si la psychopathologie ne s’est pas seulement déplacée, non sans dommages cependant, allant de conceptions mettant la question du sujet au centre de la pensée, vers des considérations se réclamant d’une science plus rigoureuse, centrées sur l’importance prévalente d’un appareillage des manquements du cerveau soigneusement répertoriés ou sur les effets dynamiques supposés de l’élaboration d’un récit de soi. Mais deux questions méritent sans doute d’être posées : d’une part, celle des responsabilités dans cette évolution, et notamment du côté des psychanalystes eux-mêmes, d’autre part, celle de l’incidence réelle de cette évolution du côté des patients, qui au moins en pratique libérale, semblent toujours désireux de faire entendre leur parole, y compris via des références psychanalytiques qui ont largement pénétré la pensée collective. [article]  in Information psychiatrique > vol.95 n°9 (novembre 2019) . - p.713-717 Titre : Faut pas (se) raconter d’histoires ? Type de document : revue Auteurs : Jean-Jacques Bonamour du Tartre, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p.713-717 Langues : Français Mots-clés : évolution neurobiologie pratique professionnelle psychanalyse psychiatrie psychopathologie Résumé : Alors que la psychopathologie avait une place de choix dans la formation des psychiatres, tant en Amérique latine qu’en Europe, et ce jusque dans les années 80, il semble qu’elle n’ait plus tellement droit de cité dans une grande partie du monde aujourd’hui : seules les plus anciennes des générations de psychiatres y sont fortement attachées, se référant notamment à la psychanalyse, qui a tenu une position centrale (mais pas exclusive) dans les conceptions psychopathologiques des décennies durant. Et les influences nord-américaines contemporaines vont dans le sens d’une certaine inutilité de la psychopathologie qu’on pourrait dire traditionnelle, au profit de conceptions quelque peu « neurologisées » de la psychiatrie. Ainsi, des mondes un peu clivés se sont constitués, recouvrant aussi bien les aires d’influence que les générations de praticiens. Mais on peut se demander si la psychopathologie ne s’est pas seulement déplacée, non sans dommages cependant, allant de conceptions mettant la question du sujet au centre de la pensée, vers des considérations se réclamant d’une science plus rigoureuse, centrées sur l’importance prévalente d’un appareillage des manquements du cerveau soigneusement répertoriés ou sur les effets dynamiques supposés de l’élaboration d’un récit de soi. Mais deux questions méritent sans doute d’être posées : d’une part, celle des responsabilités dans cette évolution, et notamment du côté des psychanalystes eux-mêmes, d’autre part, celle de l’incidence réelle de cette évolution du côté des patients, qui au moins en pratique libérale, semblent toujours désireux de faire entendre leur parole, y compris via des références psychanalytiques qui ont largement pénétré la pensée collective.

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Le psychiatre libéral : prescripteur ou psychothérapeute ? / Jean-Jacques Bonamour du Tartre in Information psychiatrique, vol.93 n°9 (novembre 2017)

ISBD Public [article] Le psychiatre libéral : prescripteur ou psychothérapeute ? [revue] / Jean-Jacques Bonamour du Tartre, Auteur . - 2017 . - p.739-745. Langues : Français in Information psychiatrique > vol.93 n°9 (novembre 2017) . - p.739-745 Mots-clés : cas clinique exercice libéral prescription psychanalyse psychiatre psychothérapie Résumé : Le cadre de la pratique libérale est souvent marqué par la demande de parole des patients, avec toute l’ambiguïté qui l’entoure, et expose le psychiatre à la nécessité de sortir des sentiers battus pour former des réponses suffisamment signifiantes. Du moins retrouve-t-on cette problématique dès lors qu’une certaine expérience psychanalytique a pu infléchir le fonctionnement psychique du professionnel concerné. Mais on ne peut ignorer que nombreux sont les psychiatres qui, aujourd’hui et depuis quelques décennies parfois, réfutent la charge de la prescription dans leur pratique, dont il semble qu’elle se voudrait rester au plus près d’une pratique psychanalytique traditionnelle, là où la prescription pourrait ressembler à un agir inadéquat. À l’opposé, rester prescripteur et psychothérapeute met face à une complexité non soluble dans la théorisation, et renvoie à la nature strictement personnalisée du soin qu’on peut prodiguer alors, et à une certaine obligation à subvertir au moins partiellement tous les repères établis : d’où l’importance du partage d’expérience et de l’inter-formation, comme mode de régulation et d’élaboration de ces pratiques quotidiennes. [article]  in Information psychiatrique > vol.93 n°9 (novembre 2017) . - p.739-745 Titre : Le psychiatre libéral : prescripteur ou psychothérapeute ? Type de document : revue Auteurs : Jean-Jacques Bonamour du Tartre, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.739-745 Langues : Français Mots-clés : cas clinique exercice libéral prescription psychanalyse psychiatre psychothérapie Résumé : Le cadre de la pratique libérale est souvent marqué par la demande de parole des patients, avec toute l’ambiguïté qui l’entoure, et expose le psychiatre à la nécessité de sortir des sentiers battus pour former des réponses suffisamment signifiantes. Du moins retrouve-t-on cette problématique dès lors qu’une certaine expérience psychanalytique a pu infléchir le fonctionnement psychique du professionnel concerné. Mais on ne peut ignorer que nombreux sont les psychiatres qui, aujourd’hui et depuis quelques décennies parfois, réfutent la charge de la prescription dans leur pratique, dont il semble qu’elle se voudrait rester au plus près d’une pratique psychanalytique traditionnelle, là où la prescription pourrait ressembler à un agir inadéquat. À l’opposé, rester prescripteur et psychothérapeute met face à une complexité non soluble dans la théorisation, et renvoie à la nature strictement personnalisée du soin qu’on peut prodiguer alors, et à une certaine obligation à subvertir au moins partiellement tous les repères établis : d’où l’importance du partage d’expérience et de l’inter-formation, comme mode de régulation et d’élaboration de ces pratiques quotidiennes.

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Vers une pratique avancée pour les infirmiers en psychiatrie / Jean-Jacques Bonamour du Tartre in Soins, vol.64 n°835 (mai 2019)

ISBD Public [article] Vers une pratique avancée pour les infirmiers en psychiatrie [revue] / Jean-Jacques Bonamour du Tartre, Auteur ; Christian Muller, Auteur ; Annick Perrin Niquet, Auteur . - 2019 . - p.43-45. Langues : Français in Soins > vol.64 n°835 (mai 2019) . - p.43-45 Mots-clés : coopération interprofessionnalité pratique avancée psychiatrie santé mentale soins infirmiers Résumé : La pratique avancée infirmière en psychiatrie est un enjeu majeur pour la discipline. Elle doit répondre aux besoins de la population ainsi qu’aux orientations nationales et aux problématiques du champ de la santé mentale et de la psychiatrie. Or, depuis longtemps, les infirmiers de psychiatrie ont fait évoluer leurs pratiques à partir des indications et politiques de santé précises. La pratique avancée ne saurait se substituer à ces situations existantes. Note de contenu : [Dossier] Le déploiement de la pratique avancée en France [article]  in Soins > vol.64 n°835 (mai 2019) . - p.43-45 Titre : Vers une pratique avancée pour les infirmiers en psychiatrie Type de document : revue Auteurs : Jean-Jacques Bonamour du Tartre, Auteur ; Christian Muller, Auteur ; Annick Perrin Niquet, Auteur Année de publication : 2019 Article en page(s) : p.43-45 Langues : Français Mots-clés : coopération interprofessionnalité pratique avancée psychiatrie santé mentale soins infirmiers Résumé : La pratique avancée infirmière en psychiatrie est un enjeu majeur pour la discipline. Elle doit répondre aux besoins de la population ainsi qu’aux orientations nationales et aux problématiques du champ de la santé mentale et de la psychiatrie. Or, depuis longtemps, les infirmiers de psychiatrie ont fait évoluer leurs pratiques à partir des indications et politiques de santé précises. La pratique avancée ne saurait se substituer à ces situations existantes. Note de contenu : [Dossier] Le déploiement de la pratique avancée en France

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