[article] Influence de la lumière sur le processus de parturition humaine [revue] / C. Gwinner, Auteur ; S. Riquet, Auteur ; M. Odent, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.303-323. Langues : Français in Sages-femmes > vol.16 n°5 (novembre 2017) . - p.303-323 Mots-clés : | accouchement lumière mélatonine parturition
| Résumé : |
Introduction : Actuellement en France les salles d’accouchement sont fortement éclairées. Les effets de la lumière sur le processus de parturition, sont connus chez l’animal mais peu étudiés chez l’homme. Cette étude a d’abord identifié les mécanismes physiologiques par lesquels la lumière agit sur le processus de parturition humaine. Puis une mesure de l’intensité et du spectre de la lumière a été relevée dans les salles d’accouchement de 3 maternités en région PACA.
Matériels et méthode : Premièrement, une revue de la littérature utilisant les mots clés « lumière », « mélatonine », « parturition », « utérus », « ocytocine », « travail obstétrical », « accouchement » a été réalisé. Les articles analysés sont des études sur l’homme, parues jusqu’en 2015. Deuxièmement, différentes mesures par un luxmètre et un spectrophotomètre ont été mesurées pour évaluer l’intensité et le spectre de la lumière en salle d’accouchement.
Résultats : La littérature démontre l’importance des caractéristiques de la lumière (spectre, intensité, durée d’exposition) et l’action des conditions lumineuses antérieures et du moment d’exposition, sur l’inhibition de sécrétion de mélatonine. La présence de récepteurs utérins à la mélatonine, l’augmentation de la concentration sanguine en mélatonine au cours du travail et l’action synergique de la mélatonine et de l’ocytocine sont également démontrées par les auteurs. Les taux d’éclairement mesurés en salles d’accouchement peuvent aller jusqu’à 5000 lux. Les effets de ces taux retrouvés dans la littérature semblent diminuer significativement les concentrations en mélatonine chez la parturiente.
Discussion : La littérature est en faveur de l’hypothèse pour laquelle la lumière a une action inhibitrice sur le processus de parturition humaine. Au regard des mesures relevées en maternité il peut être recommandé de diminuer les sources de lumière en salles d’accouchement lors d’un accouchement à bas risque pour favoriser le processus de parturition. |
[article] in Sages-femmes > vol.16 n°5 (novembre 2017) . - p.303-323 Titre : | Influence de la lumière sur le processus de parturition humaine | Type de document : | revue | Auteurs : | C. Gwinner, Auteur ; S. Riquet, Auteur ; M. Odent, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.303-323 | Langues : | Français | Mots-clés : | accouchement lumière mélatonine parturition
| Résumé : |
Introduction : Actuellement en France les salles d’accouchement sont fortement éclairées. Les effets de la lumière sur le processus de parturition, sont connus chez l’animal mais peu étudiés chez l’homme. Cette étude a d’abord identifié les mécanismes physiologiques par lesquels la lumière agit sur le processus de parturition humaine. Puis une mesure de l’intensité et du spectre de la lumière a été relevée dans les salles d’accouchement de 3 maternités en région PACA.
Matériels et méthode : Premièrement, une revue de la littérature utilisant les mots clés « lumière », « mélatonine », « parturition », « utérus », « ocytocine », « travail obstétrical », « accouchement » a été réalisé. Les articles analysés sont des études sur l’homme, parues jusqu’en 2015. Deuxièmement, différentes mesures par un luxmètre et un spectrophotomètre ont été mesurées pour évaluer l’intensité et le spectre de la lumière en salle d’accouchement.
Résultats : La littérature démontre l’importance des caractéristiques de la lumière (spectre, intensité, durée d’exposition) et l’action des conditions lumineuses antérieures et du moment d’exposition, sur l’inhibition de sécrétion de mélatonine. La présence de récepteurs utérins à la mélatonine, l’augmentation de la concentration sanguine en mélatonine au cours du travail et l’action synergique de la mélatonine et de l’ocytocine sont également démontrées par les auteurs. Les taux d’éclairement mesurés en salles d’accouchement peuvent aller jusqu’à 5000 lux. Les effets de ces taux retrouvés dans la littérature semblent diminuer significativement les concentrations en mélatonine chez la parturiente.
Discussion : La littérature est en faveur de l’hypothèse pour laquelle la lumière a une action inhibitrice sur le processus de parturition humaine. Au regard des mesures relevées en maternité il peut être recommandé de diminuer les sources de lumière en salles d’accouchement lors d’un accouchement à bas risque pour favoriser le processus de parturition. |
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