[article] Intérêt de la pupillométrie pour l’évaluation de la douleur [revue] / David Charier, Auteur ; Cyril Bertheaux, Auteur ; Daniel Zantour, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.213-222. Langues : Français in Douleurs évaluation diagnostic Traitement > vol.18 n°5 (octobre 2017) . - p.213-222 Mots-clés : | antalgique douleur évaluation hyperalgésie monitorage nociception pupillométrie
| Résumé : | Plusieurs techniques utilisant des paramètres d’enregistrement de l’équilibre du système nerveux autonome permettent une évaluation de la douleur chez le sujet éveillé ou de la nociception chez le patient sous anesthésie générale. Le principal objectif de ces techniques de monitorage est de permettre une utilisation plus rationnelle des antalgiques chez les patients non communicants (âges extrêmes de la vie, pathologie neurologique ou psychiatrique, réveil anesthésique, patients de réanimation) ou en peropératoire, évitant les sur- ou les sous-dosages en opioïdes, améliorant ainsi la stabilité hémodynamique des patients les plus fragiles tout en minimisant les phénomènes d’hyperalgésie postopératoire. La vidéopupillométrie permet aujourd’hui une évaluation simple de la douleur chez des patients éveillés ou sous anesthésie générale. Seuls des tests dynamiques, comme la mesure du réflexe de dilatation pupillaire à la douleur ou du réflexe photomoteur, peuvent apporter une information, a posteriori, sur le déséquilibre induit par la stimulation, et donc renseigner sur l’équilibre douleur/analgésie ou nociception/antinociception à un instant donné. De la même façon, le monitorage des fluctuations permanentes du diamètre pupillaire apparaît comme une mesure dynamique susceptible d’apporter une information sur l’équilibre douleur/analgésie, avec l’avantage de pouvoir être réalisée en continu. La vidéopupillométrie permet ainsi une optimisation de la prise en charge de la douleur chez des patients dont l’évaluation de la douleur est considérée comme peu fiable, ou une adaptation individuelle des besoins en antalgiques aux différents temps chirurgicaux chez des patients sous anesthésie générale. |
[article] in Douleurs évaluation diagnostic Traitement > vol.18 n°5 (octobre 2017) . - p.213-222 Titre : | Intérêt de la pupillométrie pour l’évaluation de la douleur | Type de document : | revue | Auteurs : | David Charier, Auteur ; Cyril Bertheaux, Auteur ; Daniel Zantour, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.213-222 | Langues : | Français | Mots-clés : | antalgique douleur évaluation hyperalgésie monitorage nociception pupillométrie
| Résumé : | Plusieurs techniques utilisant des paramètres d’enregistrement de l’équilibre du système nerveux autonome permettent une évaluation de la douleur chez le sujet éveillé ou de la nociception chez le patient sous anesthésie générale. Le principal objectif de ces techniques de monitorage est de permettre une utilisation plus rationnelle des antalgiques chez les patients non communicants (âges extrêmes de la vie, pathologie neurologique ou psychiatrique, réveil anesthésique, patients de réanimation) ou en peropératoire, évitant les sur- ou les sous-dosages en opioïdes, améliorant ainsi la stabilité hémodynamique des patients les plus fragiles tout en minimisant les phénomènes d’hyperalgésie postopératoire. La vidéopupillométrie permet aujourd’hui une évaluation simple de la douleur chez des patients éveillés ou sous anesthésie générale. Seuls des tests dynamiques, comme la mesure du réflexe de dilatation pupillaire à la douleur ou du réflexe photomoteur, peuvent apporter une information, a posteriori, sur le déséquilibre induit par la stimulation, et donc renseigner sur l’équilibre douleur/analgésie ou nociception/antinociception à un instant donné. De la même façon, le monitorage des fluctuations permanentes du diamètre pupillaire apparaît comme une mesure dynamique susceptible d’apporter une information sur l’équilibre douleur/analgésie, avec l’avantage de pouvoir être réalisée en continu. La vidéopupillométrie permet ainsi une optimisation de la prise en charge de la douleur chez des patients dont l’évaluation de la douleur est considérée comme peu fiable, ou une adaptation individuelle des besoins en antalgiques aux différents temps chirurgicaux chez des patients sous anesthésie générale. |
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