[article] Les facteurs qui influencent la faible utilisation des préservatifs par la population sexuellement active du Burundi [revue] / E. Ntirampeba, Auteur ; P. De sutter, Auteur . - 2017 . - p.228-235. Langues : Français in Sexologies > vol.26 n°4 (octobre décembre 2017) . - p.228-235 Mots-clés : | préservatif prévention santé sexuelle sexualité SIDA syndrome d'immunodéficience acquise
| Résumé : |
Objectifs : Face à l’épidémie du sida et de nombreuses infections sexuellement transmissibles, les préservatifs constituent une meilleure et durable stratégie de prévention. Cependant, la population sexuellement active du Burundi utilise beaucoup moins ce mode de prévention. Ce qui explique en partie pourquoi la prévalence de ces maladies reste plus élevée au sein de cette population. L’objectif de cet article est de relever les raisons de la faible utilisation du préservatif par la population du Burundi.
Méthode : Analyse de la revue de la littérature locale et internationale sur le VIH et l’usage des préservatifs.
Résultats : Les principaux facteurs de non-usage des préservatifs sont les suivants : les préservatifs diminuent le plaisir sexuel, ils sont gênants, ils créent des suspicions entre partenaires connus et ne sont pas fiables. Aussi, lorsque les relations sexuelles ont lieu au gré des rencontres, souvent le préservatif ne trouve pas sa place. Par ailleurs, pour une majorité de Burundais, les préservatifs ne seraient éventuellement utiles que lorsqu’il s’agit des partenaires occasionnels. Mais s’il s’agit d’une liaison plus ou moins durable, il n’est pas utilisé. Des gens enfin, se sachant infectés n’utilisent pas les préservatifs pour contaminer sciemment les jeunes partenaires. En effet, il existe des croyances que le soi-disant « sang sain » pourrait guérir. Ou alors, il s’agit de partager une souffrance psychologique causée par leur état de séropositivité.
Conclusion : Envisager une éducation à la santé sexuelle de masse, sensibiliser les hommes qui utilisent divers moyens pour avoir des rapports sexuels non protégés avec les jeunes serait une bonne stratégie de prévention. |
[article] in Sexologies > vol.26 n°4 (octobre décembre 2017) . - p.228-235 Titre : | Les facteurs qui influencent la faible utilisation des préservatifs par la population sexuellement active du Burundi | Type de document : | revue | Auteurs : | E. Ntirampeba, Auteur ; P. De sutter, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.228-235 | Langues : | Français | Mots-clés : | préservatif prévention santé sexuelle sexualité SIDA syndrome d'immunodéficience acquise
| Résumé : |
Objectifs : Face à l’épidémie du sida et de nombreuses infections sexuellement transmissibles, les préservatifs constituent une meilleure et durable stratégie de prévention. Cependant, la population sexuellement active du Burundi utilise beaucoup moins ce mode de prévention. Ce qui explique en partie pourquoi la prévalence de ces maladies reste plus élevée au sein de cette population. L’objectif de cet article est de relever les raisons de la faible utilisation du préservatif par la population du Burundi.
Méthode : Analyse de la revue de la littérature locale et internationale sur le VIH et l’usage des préservatifs.
Résultats : Les principaux facteurs de non-usage des préservatifs sont les suivants : les préservatifs diminuent le plaisir sexuel, ils sont gênants, ils créent des suspicions entre partenaires connus et ne sont pas fiables. Aussi, lorsque les relations sexuelles ont lieu au gré des rencontres, souvent le préservatif ne trouve pas sa place. Par ailleurs, pour une majorité de Burundais, les préservatifs ne seraient éventuellement utiles que lorsqu’il s’agit des partenaires occasionnels. Mais s’il s’agit d’une liaison plus ou moins durable, il n’est pas utilisé. Des gens enfin, se sachant infectés n’utilisent pas les préservatifs pour contaminer sciemment les jeunes partenaires. En effet, il existe des croyances que le soi-disant « sang sain » pourrait guérir. Ou alors, il s’agit de partager une souffrance psychologique causée par leur état de séropositivité.
Conclusion : Envisager une éducation à la santé sexuelle de masse, sensibiliser les hommes qui utilisent divers moyens pour avoir des rapports sexuels non protégés avec les jeunes serait une bonne stratégie de prévention. |
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