[article] La pratique d’une activité physique en cours de grossesse physiologique d’une population en Île-de-France et analyse des freins à cette pratique [revue] / Cécile Popot, Auteur . - 2017 . - p.227-231. Langues : Français in Sages-femmes > vol.16 n°4 (septembre 2017) . - p.227-231 Mots-clés : | activité physique femme enceinte grossesse information sédentarité
| Résumé : |
Objectif : L’objectif de l’étude était de mieux connaître l’évolution de cette pratique et d’identifier les freins qui conduisent les femmes enceintes à diminuer voire arrêter cette activité physique.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle et rétrospective réalisée en milieu urbain, à partir d’un questionnaire distribué entre février et septembre 2015, sur la base du volontariat, à des femmes ayant accouché dans l’année 2015, au sein du service des suites de couches de l’hôpital Antoine-Béclère à Clamart ainsi que dans un cabinet de sages-femmes libérales au Plessis-Robinson chez des patientes réalisant leur rééducation périnéale. Cent vingt femmes âgées de 18 à 40 ans ont participé à cette étude. Ces femmes ont eu une grossesse monofœtale, spontanée et physiologique, aboutissant à un accouchement par voie basse ou par césarienne. Elles pouvaient être primipare ou multipare.
Résultats : L’âge moyen était de 31 ans. Elles étaient principalement employées, de profession supérieures ou intermédiaires, vivant en couple à 86 % et primipares à 56 %. Le terme moyen de grossesse était de 39 semaines d’aménorrhées (SA) et l’issue de la grossesse était à 75 % par voie basse. Soixante pour cent (n=72) de la population pratiquait une activité physique avant la grossesse dont 50 % l’a poursuivie en cours de grossesse. Chez les femmes ayant poursuivi le même type d’activité physique, 89 % ont diminué le rythme global de cette activité. Concernant les 48 femmes ne pratiquant aucune activité avant grossesse, seulement une a débuté de la natation dans le cadre d’une préparation à la naissance. Quatre principaux freins à la pratique d’une activité physique en cours de grossesse ont été identifiés : la crainte de faire une fausse couche ou un accouchement prématuré, la fatigue, la peur des conséquences pour le fœtus et le manque d’information sur le sujet pendant la grossesse. Par ailleurs, 58 % des femmes ont affirmé n’avoir reçu aucune information concernant l’activité possible en cours de grossesse. Pour les femmes ayant reçu une information, le vecteur d’information principal était les professionnels de santé associés à d’autres sources (Internet, littérature, entourage).
Conclusion : L’activité physique diminue en cours de grossesse. La barrière principale identifiée est la peur des conséquences que pourraient avoir une activité physique sur la grossesse et l’enfant à venir. Ces fausses « idées reçues » que les femmes développent sont en parties liées au manque d’information sur les possibilités d’activité sportive pendant la grossesse. |
[article] in Sages-femmes > vol.16 n°4 (septembre 2017) . - p.227-231 Titre : | La pratique d’une activité physique en cours de grossesse physiologique d’une population en Île-de-France et analyse des freins à cette pratique | Type de document : | revue | Auteurs : | Cécile Popot, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.227-231 | Langues : | Français | Mots-clés : | activité physique femme enceinte grossesse information sédentarité
| Résumé : |
Objectif : L’objectif de l’étude était de mieux connaître l’évolution de cette pratique et d’identifier les freins qui conduisent les femmes enceintes à diminuer voire arrêter cette activité physique.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle et rétrospective réalisée en milieu urbain, à partir d’un questionnaire distribué entre février et septembre 2015, sur la base du volontariat, à des femmes ayant accouché dans l’année 2015, au sein du service des suites de couches de l’hôpital Antoine-Béclère à Clamart ainsi que dans un cabinet de sages-femmes libérales au Plessis-Robinson chez des patientes réalisant leur rééducation périnéale. Cent vingt femmes âgées de 18 à 40 ans ont participé à cette étude. Ces femmes ont eu une grossesse monofœtale, spontanée et physiologique, aboutissant à un accouchement par voie basse ou par césarienne. Elles pouvaient être primipare ou multipare.
Résultats : L’âge moyen était de 31 ans. Elles étaient principalement employées, de profession supérieures ou intermédiaires, vivant en couple à 86 % et primipares à 56 %. Le terme moyen de grossesse était de 39 semaines d’aménorrhées (SA) et l’issue de la grossesse était à 75 % par voie basse. Soixante pour cent (n=72) de la population pratiquait une activité physique avant la grossesse dont 50 % l’a poursuivie en cours de grossesse. Chez les femmes ayant poursuivi le même type d’activité physique, 89 % ont diminué le rythme global de cette activité. Concernant les 48 femmes ne pratiquant aucune activité avant grossesse, seulement une a débuté de la natation dans le cadre d’une préparation à la naissance. Quatre principaux freins à la pratique d’une activité physique en cours de grossesse ont été identifiés : la crainte de faire une fausse couche ou un accouchement prématuré, la fatigue, la peur des conséquences pour le fœtus et le manque d’information sur le sujet pendant la grossesse. Par ailleurs, 58 % des femmes ont affirmé n’avoir reçu aucune information concernant l’activité possible en cours de grossesse. Pour les femmes ayant reçu une information, le vecteur d’information principal était les professionnels de santé associés à d’autres sources (Internet, littérature, entourage).
Conclusion : L’activité physique diminue en cours de grossesse. La barrière principale identifiée est la peur des conséquences que pourraient avoir une activité physique sur la grossesse et l’enfant à venir. Ces fausses « idées reçues » que les femmes développent sont en parties liées au manque d’information sur les possibilités d’activité sportive pendant la grossesse. |
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