[article] Epidémiologie, diagnostic et pronostic du cancer de la prostate [revue] / M. Terrier, Auteur ; J.E. Terrier, Auteur ; P. Paparel, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.329-334. Langues : Français in Médecine nucléaire > vol.41 n°5 (septembre octobre 2017) . - p.329-334 Mots-clés : | cancer prostate dépistage diagnostic épidémiologie pronostic
| Résumé : | Le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers et représente la 3e cause de mortalité par cancer chez les hommes de 50 ans ou plus, en France et en Europe. L’incidence diminue grâce à une pratique plus ciblée du dépistage et à l’amélioration des outils diagnostiques. Le dépistage de masse n’est pas recommandé. Le diagnostic individuel précoce repose sur un dosage du taux de Prostate Specific Antigene (PSA) associé au toucher rectal, annuellement, chez les hommes entre 50 et 75 ans ayant une espérance de vie supérieure à 10 ans. En cas de suspicion clinique et/ou biologique de cancer de prostate, des biopsies prostatiques sont réalisées. Les examens recommandés dans le bilan d’extension des cancers prostatiques de risque intermédiaire et élevé sont l’IRM prostatique, la scintigraphie osseuse, le TDM TAP (forme métastatique) et, parfois, le PET scan à la choline. Les thérapeutiques curatives sont proposées aux hommes ayant une probabilité de survie≥10 ans, atteints d’un cancer localisé ou localement avancé. Les prises en charge standards pour les tumeurs localisées sont la surveillance active, la curiethérapie, la chirurgie (prostatectomie) et la radiothérapie externe, seule avec l’hormonothérapie et/ou la chirurgie. Les prises en charge expérimentales pour des tumeurs localisées sont les traitements focaux (photothérapie dynamique, ultrasons focalisés). Pour les formes les plus agressives, l’intérêt de la chimiothérapie est en cours d’étude. Le cancer de la prostate évolue lentement. Il est de bon pronostic s’il est pris en charge précocement. La mortalité est tardive et en diminution. |
[article] in Médecine nucléaire > vol.41 n°5 (septembre octobre 2017) . - p.329-334 Titre : | Epidémiologie, diagnostic et pronostic du cancer de la prostate | Type de document : | revue | Auteurs : | M. Terrier, Auteur ; J.E. Terrier, Auteur ; P. Paparel, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.329-334 | Langues : | Français | Mots-clés : | cancer prostate dépistage diagnostic épidémiologie pronostic
| Résumé : | Le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers et représente la 3e cause de mortalité par cancer chez les hommes de 50 ans ou plus, en France et en Europe. L’incidence diminue grâce à une pratique plus ciblée du dépistage et à l’amélioration des outils diagnostiques. Le dépistage de masse n’est pas recommandé. Le diagnostic individuel précoce repose sur un dosage du taux de Prostate Specific Antigene (PSA) associé au toucher rectal, annuellement, chez les hommes entre 50 et 75 ans ayant une espérance de vie supérieure à 10 ans. En cas de suspicion clinique et/ou biologique de cancer de prostate, des biopsies prostatiques sont réalisées. Les examens recommandés dans le bilan d’extension des cancers prostatiques de risque intermédiaire et élevé sont l’IRM prostatique, la scintigraphie osseuse, le TDM TAP (forme métastatique) et, parfois, le PET scan à la choline. Les thérapeutiques curatives sont proposées aux hommes ayant une probabilité de survie≥10 ans, atteints d’un cancer localisé ou localement avancé. Les prises en charge standards pour les tumeurs localisées sont la surveillance active, la curiethérapie, la chirurgie (prostatectomie) et la radiothérapie externe, seule avec l’hormonothérapie et/ou la chirurgie. Les prises en charge expérimentales pour des tumeurs localisées sont les traitements focaux (photothérapie dynamique, ultrasons focalisés). Pour les formes les plus agressives, l’intérêt de la chimiothérapie est en cours d’étude. Le cancer de la prostate évolue lentement. Il est de bon pronostic s’il est pris en charge précocement. La mortalité est tardive et en diminution. |
|