[article] Intubation difficile chez la femme enceinte [revue] / Agnès Le Gouez, Auteur ; Hawa Keita, Auteur . - 2017 . - p.182-191. Langues : Français in Le praticien en anesthésie réanimation > vol.21 n°4 (septembre 2017) . - p.182-191 Mots-clés : | anesthésie femme enceinte intubation obstétrique VAS voie aérienne supérieure
| Résumé : | En obstétrique, la confrontation à des difficultés de contrôle des voies aériennes est un événement rare, mais potentiellement grave du fait d’une morbi-mortalité non négligeable. L’anesthésie générale en urgence pour césarienne nécessite une bonne connaissance de la physiologie maternelle. L’accès aux voies aériennes supérieures doit impérativement être évalué en consultation, mais aussi au moment de l’induction de l’anesthésie, en raison de l’évolution du score de Mallampati au cours du travail obstétrical. Une attention toute particulière doit être portée aux patientes pré-éclamptiques, qui du fait de l’œdème des voies aériennes, sont à risque non seulement, d’intubation difficile, mais surtout de ventilation au masque facial difficile. L’importance de la qualité de la préoxygénation doit être soulignée ainsi que la réalisation d’une induction en séquence rapide. Des recommandations existent pour la population générale récemment actualisées par la SFAR, mais elles ne peuvent être transposées telles quelles en obstétrique, en raison de la présence d’un fœtus dont l’indication d’extraction peut être impérative. Des recommandations dédiées à l’obstétrique ont été publiées en Grande-Bretagne sous l’égide de l’Obstetric Anaesthetists’ Association (OAA) et de la Difficult Airway Society (DAS). Elles permettent de mieux appréhender l’anesthésie générale en contexte obstétrical d’une part et la gestion d’une intubation ou d’une ventilation difficile d’autre part. Ces algorithmes doivent être connus des praticiens et disponibles dans les services de maternité. La place des vidéolaryngoscopes reste à définir précisément. En raison du nombre limité d’anesthésies générales en contexte obstétrical, la formation en simulation est un outil qui doit être développé afin de maintenir et de parfaire les compétences dans ce domaine des anesthésistes exerçant en obstétrique. |
[article] in Le praticien en anesthésie réanimation > vol.21 n°4 (septembre 2017) . - p.182-191 Titre : | Intubation difficile chez la femme enceinte | Type de document : | revue | Auteurs : | Agnès Le Gouez, Auteur ; Hawa Keita, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.182-191 | Langues : | Français | Mots-clés : | anesthésie femme enceinte intubation obstétrique VAS voie aérienne supérieure
| Résumé : | En obstétrique, la confrontation à des difficultés de contrôle des voies aériennes est un événement rare, mais potentiellement grave du fait d’une morbi-mortalité non négligeable. L’anesthésie générale en urgence pour césarienne nécessite une bonne connaissance de la physiologie maternelle. L’accès aux voies aériennes supérieures doit impérativement être évalué en consultation, mais aussi au moment de l’induction de l’anesthésie, en raison de l’évolution du score de Mallampati au cours du travail obstétrical. Une attention toute particulière doit être portée aux patientes pré-éclamptiques, qui du fait de l’œdème des voies aériennes, sont à risque non seulement, d’intubation difficile, mais surtout de ventilation au masque facial difficile. L’importance de la qualité de la préoxygénation doit être soulignée ainsi que la réalisation d’une induction en séquence rapide. Des recommandations existent pour la population générale récemment actualisées par la SFAR, mais elles ne peuvent être transposées telles quelles en obstétrique, en raison de la présence d’un fœtus dont l’indication d’extraction peut être impérative. Des recommandations dédiées à l’obstétrique ont été publiées en Grande-Bretagne sous l’égide de l’Obstetric Anaesthetists’ Association (OAA) et de la Difficult Airway Society (DAS). Elles permettent de mieux appréhender l’anesthésie générale en contexte obstétrical d’une part et la gestion d’une intubation ou d’une ventilation difficile d’autre part. Ces algorithmes doivent être connus des praticiens et disponibles dans les services de maternité. La place des vidéolaryngoscopes reste à définir précisément. En raison du nombre limité d’anesthésies générales en contexte obstétrical, la formation en simulation est un outil qui doit être développé afin de maintenir et de parfaire les compétences dans ce domaine des anesthésistes exerçant en obstétrique. |
|