[article] La circoncision : une mutilation ? [revue] / G. Zwang, Auteur . - 2017 . - p.161-168. Langues : Français in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.161-168 Mots-clés : | circoncision infection génitale mutilation génitale physiologie religion
| Résumé : | L’auteur de ce travail présente les arguments selon lesquels on peut considérer que l’ablation systématique du prépuce des enfants mâles est une mutilation sexuelle fondée sur le sacrifice métaphysique. Il en fait un retranchement douloureux, sanglant, mais partiel infligé à un organe destiné au plaisir. Cela implique que toutes les autres justifications, depuis l’hygiène jusqu’au renforcement de la virilité, sont controuvées, sans qu’on puisse les appuyer sur des valeurs scientifiques. Née en Afrique subsaharienne dès avant l’ère biblique, la circoncision gagna la vallée du Nil, la Nubie, l’Égypte et tout le Moyen-Orient. Bien que prescrite par l’Ancien Testament comme agréable à Dieu, la valeur morale de la circoncision fut mise en doute par Paul de Tarse. C’est ainsi que les chrétiens, par voie de conséquence les Européens furent préservés de la pratique. Aujourd’hui encore les coutumes africaines et deux religions monothéistes continuent de l’exiger. Elle persiste dans les pays laïques, malgré leur législation, confirmée en Europe par la résolution 1952 (2013) adoptée le 2 octobre 2013 par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui traite du droit des enfants à l’intégrité physique. La circoncision traditionnelle peut trouver sa place dans les rites anachroniques, à l’image de la coutume chinoise du bandage des pieds des petites filles. On peut proposer des procédés alternatifs de marquage de la verge. |
[article] in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.161-168 Titre : | La circoncision : une mutilation ? | Type de document : | revue | Auteurs : | G. Zwang, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.161-168 | Langues : | Français | Mots-clés : | circoncision infection génitale mutilation génitale physiologie religion
| Résumé : | L’auteur de ce travail présente les arguments selon lesquels on peut considérer que l’ablation systématique du prépuce des enfants mâles est une mutilation sexuelle fondée sur le sacrifice métaphysique. Il en fait un retranchement douloureux, sanglant, mais partiel infligé à un organe destiné au plaisir. Cela implique que toutes les autres justifications, depuis l’hygiène jusqu’au renforcement de la virilité, sont controuvées, sans qu’on puisse les appuyer sur des valeurs scientifiques. Née en Afrique subsaharienne dès avant l’ère biblique, la circoncision gagna la vallée du Nil, la Nubie, l’Égypte et tout le Moyen-Orient. Bien que prescrite par l’Ancien Testament comme agréable à Dieu, la valeur morale de la circoncision fut mise en doute par Paul de Tarse. C’est ainsi que les chrétiens, par voie de conséquence les Européens furent préservés de la pratique. Aujourd’hui encore les coutumes africaines et deux religions monothéistes continuent de l’exiger. Elle persiste dans les pays laïques, malgré leur législation, confirmée en Europe par la résolution 1952 (2013) adoptée le 2 octobre 2013 par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui traite du droit des enfants à l’intégrité physique. La circoncision traditionnelle peut trouver sa place dans les rites anachroniques, à l’image de la coutume chinoise du bandage des pieds des petites filles. On peut proposer des procédés alternatifs de marquage de la verge. |
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