[article] Les accidents vasculaires cérébraux et leur impact sur la sexualité [revue] / A. Grenier Genest, Auteur ; F. Courtois, Auteur . - 2017 . - p.115-135. Langues : Français in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.115-135 Mots-clés : | AVC accident vasculaire cérébral dysfonction sexuelle sexualité
| Résumé : |
Introduction : Un accident vasculaire cérébral (AVC) est souvent associé à des dysfonctions sexuelles issues de la lésion ou associées à des facteurs secondaires physiques ou psychologiques interférant avec la fonction sexuelle. Une prise en charge sexologique doit tenir compte de ces éléments pour répondre aux besoins des patients.
Objectif : Présenter une revue de littérature sur l’AVC et le fonctionnement sexuel afin de mieux comprendre les besoins des patients et mieux répondre aux besoins dans le cadre d’une prise en charge sexologique.
Méthode : Revue de la littérature sur les bases de données PubMed, PsycINFO et Google Scholar en utilisant les mots clés « Stroke », « Sexuality », « Sex » et « Sexual dysfunction ». Toute publication pertinente, ainsi que leurs références ont été considérées.
Résultats : Les études suggèrent une association entre l’AVC et une baisse du désir sexuel, baisse de la fréquence des activités sexuelles, des dysfonctions érectiles ou éjaculatoires chez l’homme, des troubles de l’excitation (lubrification) ou de l’orgasme chez la femme. Les dysfonctions sexuelles peuvent être associées à la lésion elle-même (latéralité, localisation, sévérité) ou à d’autres effets secondaires physiques (ex. incontinence urinaire, image corporelle, motricité) et psychologiques (ex. dépression, anxiété, bien-être général) impliqués dans la sexualité. Une prise en charge sexologique doit tenir compte de ces divers impacts et offrir une approche proactive (ex. PLISSIT ou BETTER) offrant la « permission » aux patients de parler de sexualité, des informations sur l’impact de l’AVC sur leur fonctionnement sexuel, des stratégies pragmatiques pour surmonter certaines difficultés, voire une sexothérapie intensive pour traiter de dysfonctions plus marquées.
Conclusion : Le fonctionnement sexuel de patients doit être intégré comme composante du processus de réadaptation qui s’intègre dans la qualité de vie post-AVC. Une équipe multidisciplinaire dotée d’intervenants aux spécialités complémentaires peut répondre à la majorité des besoins. |
[article] in Sexologies > vol.26 n°3 (juillet septembre 2017) . - p.115-135 Titre : | Les accidents vasculaires cérébraux et leur impact sur la sexualité | Type de document : | revue | Auteurs : | A. Grenier Genest, Auteur ; F. Courtois, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.115-135 | Langues : | Français | Mots-clés : | AVC accident vasculaire cérébral dysfonction sexuelle sexualité
| Résumé : |
Introduction : Un accident vasculaire cérébral (AVC) est souvent associé à des dysfonctions sexuelles issues de la lésion ou associées à des facteurs secondaires physiques ou psychologiques interférant avec la fonction sexuelle. Une prise en charge sexologique doit tenir compte de ces éléments pour répondre aux besoins des patients.
Objectif : Présenter une revue de littérature sur l’AVC et le fonctionnement sexuel afin de mieux comprendre les besoins des patients et mieux répondre aux besoins dans le cadre d’une prise en charge sexologique.
Méthode : Revue de la littérature sur les bases de données PubMed, PsycINFO et Google Scholar en utilisant les mots clés « Stroke », « Sexuality », « Sex » et « Sexual dysfunction ». Toute publication pertinente, ainsi que leurs références ont été considérées.
Résultats : Les études suggèrent une association entre l’AVC et une baisse du désir sexuel, baisse de la fréquence des activités sexuelles, des dysfonctions érectiles ou éjaculatoires chez l’homme, des troubles de l’excitation (lubrification) ou de l’orgasme chez la femme. Les dysfonctions sexuelles peuvent être associées à la lésion elle-même (latéralité, localisation, sévérité) ou à d’autres effets secondaires physiques (ex. incontinence urinaire, image corporelle, motricité) et psychologiques (ex. dépression, anxiété, bien-être général) impliqués dans la sexualité. Une prise en charge sexologique doit tenir compte de ces divers impacts et offrir une approche proactive (ex. PLISSIT ou BETTER) offrant la « permission » aux patients de parler de sexualité, des informations sur l’impact de l’AVC sur leur fonctionnement sexuel, des stratégies pragmatiques pour surmonter certaines difficultés, voire une sexothérapie intensive pour traiter de dysfonctions plus marquées.
Conclusion : Le fonctionnement sexuel de patients doit être intégré comme composante du processus de réadaptation qui s’intègre dans la qualité de vie post-AVC. Une équipe multidisciplinaire dotée d’intervenants aux spécialités complémentaires peut répondre à la majorité des besoins. |
|