[article] Alimentation des patients en soins palliatifs : représentations et pratiques des médecins généralistes [revue] / Laure Lecoeur, Auteur ; Christophe Hébert, Auteur ; Catherine Ciais, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.184-190. Langues : Français in Médecine palliative > vol.16 n°4 (septembre 2017) . - p.184-190 Mots-clés : | alimentation dénutrition nutrition artificielle soins palliatifs
| Résumé : |
Objectif : La dénutrition est un des symptômes très fréquents en soins palliatifs, et sa prise en charge dans ce contexte dépasse le cadre médical, car l’alimentation sous-tend des valeurs symboliques fondamentales. L’objectif de cette étude était de mettre en évidence les représentations et les pratiques des médecins généralistes concernant l’alimentation des patients en soins palliatifs.
Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés.
Résultats : Quinze médecins généralistes ont été interrogés. Dans un objectif de confort, ils privilégiaient l’alimentation orale. Ils discutaient l’indication de la nutrition artificielle selon : la demande du patient et de sa famille, l’avis des autres soignants, l’espérance de vie, la balance bénéfice/inconfort, l’état d’esprit du patient et sa qualité de vie estimée. Il y avait une part importante de subjectivité dans la prise de décision et cela soulevait les questions de la souffrance liée à la faim ou la soif et du lien entre arrêt de l’alimentation et mort. L’arrêt d’une nutrition artificielle était délicat et peu proposé. Les difficultés mises en avant étaient : le manque de temps, le manque de communication entre les différents intervenants et le manque de connaissance sur la nutrition artificielle.
Conclusion : Si l’indication de la nutrition artificielle ne concerne pas la phase terminale, elle est à discuter pour des patients en phase palliative initiale. Une amélioration de la prise de décision et des pratiques pour ces patients est indispensable. Les pistes d’amélioration sont : sensibiliser les médecins aux soins palliatifs par la formation, améliorer le dialogue avec les familles en abordant le sujet en amont, améliorer la communication entre soignants, faire connaître les ressources en soins palliatifs. |
[article] in Médecine palliative > vol.16 n°4 (septembre 2017) . - p.184-190 Titre : | Alimentation des patients en soins palliatifs : représentations et pratiques des médecins généralistes | Type de document : | revue | Auteurs : | Laure Lecoeur, Auteur ; Christophe Hébert, Auteur ; Catherine Ciais, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.184-190 | Langues : | Français | Mots-clés : | alimentation dénutrition nutrition artificielle soins palliatifs
| Résumé : |
Objectif : La dénutrition est un des symptômes très fréquents en soins palliatifs, et sa prise en charge dans ce contexte dépasse le cadre médical, car l’alimentation sous-tend des valeurs symboliques fondamentales. L’objectif de cette étude était de mettre en évidence les représentations et les pratiques des médecins généralistes concernant l’alimentation des patients en soins palliatifs.
Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés.
Résultats : Quinze médecins généralistes ont été interrogés. Dans un objectif de confort, ils privilégiaient l’alimentation orale. Ils discutaient l’indication de la nutrition artificielle selon : la demande du patient et de sa famille, l’avis des autres soignants, l’espérance de vie, la balance bénéfice/inconfort, l’état d’esprit du patient et sa qualité de vie estimée. Il y avait une part importante de subjectivité dans la prise de décision et cela soulevait les questions de la souffrance liée à la faim ou la soif et du lien entre arrêt de l’alimentation et mort. L’arrêt d’une nutrition artificielle était délicat et peu proposé. Les difficultés mises en avant étaient : le manque de temps, le manque de communication entre les différents intervenants et le manque de connaissance sur la nutrition artificielle.
Conclusion : Si l’indication de la nutrition artificielle ne concerne pas la phase terminale, elle est à discuter pour des patients en phase palliative initiale. Une amélioration de la prise de décision et des pratiques pour ces patients est indispensable. Les pistes d’amélioration sont : sensibiliser les médecins aux soins palliatifs par la formation, améliorer le dialogue avec les familles en abordant le sujet en amont, améliorer la communication entre soignants, faire connaître les ressources en soins palliatifs. |
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