[article] Comment les médecins généralistes perçoivent-ils le nouvel outil proposé par la Haute Autorité de santé sur la rédaction des directives anticipées ? [revue] / David Vogeli, Auteur ; Charlotte Gordiani, Auteur ; Anthony Chapron, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.175-183. Langues : Français in Médecine palliative > vol.16 n°4 (septembre 2017) . - p.175-183 Mots-clés : | directive anticipée médecin généraliste soins palliatifs soins primaires
| Résumé : |
Introduction : La Haute Autorité de santé (HAS) a créé en 2016 un document d’information et d’aide à la rédaction des directives anticipées. L’objectif était de répondre au manque de rédaction des directives anticipées depuis 2005, en lien avec un défaut d’information sur le dispositif. L’objet de notre étude était d’explorer les opinions et perceptions des médecins généralistes sur ce nouveau document, et comment ils pourraient l’intégrer dans leur pratique en soins primaires.
Méthodes : Il s’agit d’une étude qualitative par entretiens individuels semi-directifs réalisée auprès de neuf médecins généralistes après un échantillonnage raisonné et conduit jusqu’à saturation du recueil de données. L’analyse thématique a été faite manuellement avec double codage croisé, dans une perspective phénoménologique.
Résultats : Les médecins généralistes jugeaient les documents pertinents, complets, mais complexes pour certains patients. Le manque de temps et la difficulté à parler de fin de vie étant perçus comme les freins principaux à l’utilisation de l’outil. Néanmoins les médecins généralistes pensaient qu’il permet d’aborder le sujet des directives anticipées auprès des patients et les amène à une réflexion sur leur fin de vie. Selon les médecins, la mise en place du dispositif nécessiterait d’être accompagné d’une information de la population et une formation des professionnels de santé.
Discussion : Les documents de la HAS sont complets et peuvent faciliter la rédaction des directives anticipées s’il y a une information de la population par les médias. Cela doit s’accompagner de la démocratisation de la discussion sur la fin de vie entre le patient et son médecin. Elle devra être initiée par le médecin. |
[article] in Médecine palliative > vol.16 n°4 (septembre 2017) . - p.175-183 Titre : | Comment les médecins généralistes perçoivent-ils le nouvel outil proposé par la Haute Autorité de santé sur la rédaction des directives anticipées ? | Type de document : | revue | Auteurs : | David Vogeli, Auteur ; Charlotte Gordiani, Auteur ; Anthony Chapron, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.175-183 | Langues : | Français | Mots-clés : | directive anticipée médecin généraliste soins palliatifs soins primaires
| Résumé : |
Introduction : La Haute Autorité de santé (HAS) a créé en 2016 un document d’information et d’aide à la rédaction des directives anticipées. L’objectif était de répondre au manque de rédaction des directives anticipées depuis 2005, en lien avec un défaut d’information sur le dispositif. L’objet de notre étude était d’explorer les opinions et perceptions des médecins généralistes sur ce nouveau document, et comment ils pourraient l’intégrer dans leur pratique en soins primaires.
Méthodes : Il s’agit d’une étude qualitative par entretiens individuels semi-directifs réalisée auprès de neuf médecins généralistes après un échantillonnage raisonné et conduit jusqu’à saturation du recueil de données. L’analyse thématique a été faite manuellement avec double codage croisé, dans une perspective phénoménologique.
Résultats : Les médecins généralistes jugeaient les documents pertinents, complets, mais complexes pour certains patients. Le manque de temps et la difficulté à parler de fin de vie étant perçus comme les freins principaux à l’utilisation de l’outil. Néanmoins les médecins généralistes pensaient qu’il permet d’aborder le sujet des directives anticipées auprès des patients et les amène à une réflexion sur leur fin de vie. Selon les médecins, la mise en place du dispositif nécessiterait d’être accompagné d’une information de la population et une formation des professionnels de santé.
Discussion : Les documents de la HAS sont complets et peuvent faciliter la rédaction des directives anticipées s’il y a une information de la population par les médias. Cela doit s’accompagner de la démocratisation de la discussion sur la fin de vie entre le patient et son médecin. Elle devra être initiée par le médecin. |
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