[article] Anaphylaxie chez la parturiente : que faire ? [revue] / Charles Tacquard, Auteur ; Dominique Chassard, Auteur ; Rodolphe Stenger, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.113-118. Langues : Français in Le praticien en anesthésie réanimation > vol.21 n°3 (juin 2017) . - p.113-118 Mots-clés : | adrénaline allergie anaphylaxie antibiotique curare latex parturiente tryptase
| Résumé : | Les causes de l’anaphylaxie au début de la grossesse ne diffèrent pas de celle de la population générale mais elle se modifie en péripartum avec une prédominance des réactions au latex et aux antibiotiques lors de l’accouchement par voie basse. Les ocytociques et le sulprostone peuvent également être impliqués. Au cours du choc anaphylactique la baisse du retour veineux est aggravée par la compression cave par l’utérus gravide. L’hypoperfusion placentaire induite par le choc et aggravée par l’utilisation de vasopresseur peut entraîner une souffrance fœtale aiguë. Le traitement repose sur l’adrénaline et le remplissage vasculaire, en titration jusqu’à amélioration de l’état hémodynamique. Compte tenu de la souffrance fœtale aiguë au cours du choc anaphylactique, l’extraction fœtale doit être immédiate lors d’une césarienne. En cas d’accouchement par voie basse, l’extraction fœtal doit être discutée rapidement avec l’équipe obstétricale. Le bilan diagnostique immédiatement après la réaction repose essentiellement sur le dosage de la tryptase, le dosage de l’histamine étant inutile chez la femme enceinte. La patiente doit être adressée en consultation d’allergo-anesthésie 4 à 6 semaines après la réaction pour rechercher la substance en cause. Une suspicion d’allergie au latex ou à un agent anesthésique doit motiver la réalisation d’un bilan allergologique pendant la grossesse. En cas de suspicion d’allergie aux anesthésiques locaux, un test de provocation peut être réalisé à terme en salle d’accouchement. Aucune prémédication n’est efficace pour prévenir la réaction. |
[article] in Le praticien en anesthésie réanimation > vol.21 n°3 (juin 2017) . - p.113-118 Titre : | Anaphylaxie chez la parturiente : que faire ? | Type de document : | revue | Auteurs : | Charles Tacquard, Auteur ; Dominique Chassard, Auteur ; Rodolphe Stenger, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.113-118 | Langues : | Français | Mots-clés : | adrénaline allergie anaphylaxie antibiotique curare latex parturiente tryptase
| Résumé : | Les causes de l’anaphylaxie au début de la grossesse ne diffèrent pas de celle de la population générale mais elle se modifie en péripartum avec une prédominance des réactions au latex et aux antibiotiques lors de l’accouchement par voie basse. Les ocytociques et le sulprostone peuvent également être impliqués. Au cours du choc anaphylactique la baisse du retour veineux est aggravée par la compression cave par l’utérus gravide. L’hypoperfusion placentaire induite par le choc et aggravée par l’utilisation de vasopresseur peut entraîner une souffrance fœtale aiguë. Le traitement repose sur l’adrénaline et le remplissage vasculaire, en titration jusqu’à amélioration de l’état hémodynamique. Compte tenu de la souffrance fœtale aiguë au cours du choc anaphylactique, l’extraction fœtale doit être immédiate lors d’une césarienne. En cas d’accouchement par voie basse, l’extraction fœtal doit être discutée rapidement avec l’équipe obstétricale. Le bilan diagnostique immédiatement après la réaction repose essentiellement sur le dosage de la tryptase, le dosage de l’histamine étant inutile chez la femme enceinte. La patiente doit être adressée en consultation d’allergo-anesthésie 4 à 6 semaines après la réaction pour rechercher la substance en cause. Une suspicion d’allergie au latex ou à un agent anesthésique doit motiver la réalisation d’un bilan allergologique pendant la grossesse. En cas de suspicion d’allergie aux anesthésiques locaux, un test de provocation peut être réalisé à terme en salle d’accouchement. Aucune prémédication n’est efficace pour prévenir la réaction. |
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