[article] Le syndrome de Pancoast-Tobias : une entité à plusieurs visages, à propos de 95 cas [revue] / Leila Sellami, Auteur ; Farah Cherif, Auteur ; Mahla Kolsi, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.146-151. Langues : Français in Douleurs évaluation diagnostic Traitement > vol.18 n°3 (juin 2017) . - p.146-151 Mots-clés : | analgésique morphinique cancer broncho-pulmonaire douleur syndrome de Pancoast-Tobias
| Résumé : |
Introduction : Le syndrome de Pancoast-Tobias (SPT) est classiquement défini par la combinaison d’une douleur dans le territoire C8-D1, d’une amyotrophie de la main et d’un syndrome de Claude-Bernard-Horner, secondaire à une lésion de l’apex pulmonaire. La reconnaissance de ce syndrome étant nécessaire afin de proposer un traitement antalgique adéquat, notre objectif était de déterminer si cette définition était applicable à une large cohorte de patients.
Patients et méthodes : Étude transversale descriptive rétrospective. Inclusion des patients suivis pour un SPT entre 2005 et 2015. Les caractéristiques sémiologiques de la douleur, les signes associés et les données du traitement ont été recueillis. La douleur a été évaluée par l’échelle visuelle analogique et le questionnaire DN4.
Résultats : Quatre-vingt-quinze patients ont été inclus. Tous présentaient une tumeur pulmonaire apicale. L’âge moyen était de 60 ± 10 ans. La douleur était mixte dans 74 % des cas. Elle siégeait au niveau du bras dans la majorité des cas. La douleur neuropathique présentait un trajet radiculaire selon le territoire C8-D1 uniquement dans 50 % des cas. Un signe de CBH a été retrouvé chez 27,1 % des patients. Le score EVA moyen = 80 ± 10. Le score DN4 moyen = 5 ± 2. Un traitement par sulfate de morphine a été prescrit dans 90,6 % des cas. La prégabaline a été prescrite dans 27 % des cas.
Conclusion : Le syndrome de Pancoast-Tobias n’est pas une entité monolithique sur le plan sémiologique. On pourrait proposer sa classification en une forme typique et des formes atypiques. L’intensité de la douleur nécessite souvent l’association des morphiniques, des nouveaux antiépileptiques et des corticoïdes. |
[article] in Douleurs évaluation diagnostic Traitement > vol.18 n°3 (juin 2017) . - p.146-151 Titre : | Le syndrome de Pancoast-Tobias : une entité à plusieurs visages, à propos de 95 cas | Type de document : | revue | Auteurs : | Leila Sellami, Auteur ; Farah Cherif, Auteur ; Mahla Kolsi, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.146-151 | Langues : | Français | Mots-clés : | analgésique morphinique cancer broncho-pulmonaire douleur syndrome de Pancoast-Tobias
| Résumé : |
Introduction : Le syndrome de Pancoast-Tobias (SPT) est classiquement défini par la combinaison d’une douleur dans le territoire C8-D1, d’une amyotrophie de la main et d’un syndrome de Claude-Bernard-Horner, secondaire à une lésion de l’apex pulmonaire. La reconnaissance de ce syndrome étant nécessaire afin de proposer un traitement antalgique adéquat, notre objectif était de déterminer si cette définition était applicable à une large cohorte de patients.
Patients et méthodes : Étude transversale descriptive rétrospective. Inclusion des patients suivis pour un SPT entre 2005 et 2015. Les caractéristiques sémiologiques de la douleur, les signes associés et les données du traitement ont été recueillis. La douleur a été évaluée par l’échelle visuelle analogique et le questionnaire DN4.
Résultats : Quatre-vingt-quinze patients ont été inclus. Tous présentaient une tumeur pulmonaire apicale. L’âge moyen était de 60 ± 10 ans. La douleur était mixte dans 74 % des cas. Elle siégeait au niveau du bras dans la majorité des cas. La douleur neuropathique présentait un trajet radiculaire selon le territoire C8-D1 uniquement dans 50 % des cas. Un signe de CBH a été retrouvé chez 27,1 % des patients. Le score EVA moyen = 80 ± 10. Le score DN4 moyen = 5 ± 2. Un traitement par sulfate de morphine a été prescrit dans 90,6 % des cas. La prégabaline a été prescrite dans 27 % des cas.
Conclusion : Le syndrome de Pancoast-Tobias n’est pas une entité monolithique sur le plan sémiologique. On pourrait proposer sa classification en une forme typique et des formes atypiques. L’intensité de la douleur nécessite souvent l’association des morphiniques, des nouveaux antiépileptiques et des corticoïdes. |
|