[article] Réduire les risques liés à l’injection de drogues au moyen d’un nouvel outil de filtration : le point de vue des usagers de drogues [revue] / Maitena Milhet, Auteur ; Marie Jauffret-Roustide, Auteur . - 2017 . - p.311-320. Langues : Français in Santé publique > vol.29 n°3 (mai juin 2017) . - p.311-320 Mots-clés : | comportement à risque consommation drogue intra veineuse prévention des risques toxicomanie
| Résumé : | Introduction : Réduire les risques liés à l’injection de drogues est au cœur de la politique de santé publique dite de « réduction des risques et des dommages » (RdRD) initiée en France dans le contexte de l’épidémie de sida dans les années 1980. En l’absence de précautions spécifiques au moment de l’injection, l’usager s’expose en effet à des dommages sanitaires majeurs d’origine infectieuse, bactérienne ou fongique. Aussi, les pouvoirs publics soutiennent et assurent la promotion des outils nécessaires à l’injection les plus performants pour limiter les risques encourus. Dans ce contexte, les autorités sanitaires ont souhaité évaluer l’acceptabilité de matériel d’injection plus sûr et plus efficace que celui actuellement diffusé dans les trousses de prévention disponibles.
Méthodes : Deux études qualitatives successives ont été conduites directement auprès d’usagers de drogues injecteurs afin d’apprécier leur perception de nouveaux outils proposés à titre expérimental. Elles ont visé à dégager les critères décisifs à leurs yeux pour adopter ces outils expérimentaux.
Résultats : Le présent article expose les principaux résultats de ces études en se concentrant sur l’accueil réservé par les usagers à un nouvel outil de filtration utilisé au moment de l’injection dit, « filtre toupie ».
Discussion : Il ressort que les usagers disposent de critères d’appréciation des outils à la fois spécifiques et pour partie indépendants des arguments de santé publique. Favoriser l’évolution des comportements individuels vers des pratiques d’injection plus sûres implique une prise en compte de ces critères individuels et un accompagnement personnalisé des usagers qui s’inscrit dans la durée. |
[article] in Santé publique > vol.29 n°3 (mai juin 2017) . - p.311-320 Titre : | Réduire les risques liés à l’injection de drogues au moyen d’un nouvel outil de filtration : le point de vue des usagers de drogues | Type de document : | revue | Auteurs : | Maitena Milhet, Auteur ; Marie Jauffret-Roustide, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.311-320 | Langues : | Français | Mots-clés : | comportement à risque consommation drogue intra veineuse prévention des risques toxicomanie
| Résumé : | Introduction : Réduire les risques liés à l’injection de drogues est au cœur de la politique de santé publique dite de « réduction des risques et des dommages » (RdRD) initiée en France dans le contexte de l’épidémie de sida dans les années 1980. En l’absence de précautions spécifiques au moment de l’injection, l’usager s’expose en effet à des dommages sanitaires majeurs d’origine infectieuse, bactérienne ou fongique. Aussi, les pouvoirs publics soutiennent et assurent la promotion des outils nécessaires à l’injection les plus performants pour limiter les risques encourus. Dans ce contexte, les autorités sanitaires ont souhaité évaluer l’acceptabilité de matériel d’injection plus sûr et plus efficace que celui actuellement diffusé dans les trousses de prévention disponibles.
Méthodes : Deux études qualitatives successives ont été conduites directement auprès d’usagers de drogues injecteurs afin d’apprécier leur perception de nouveaux outils proposés à titre expérimental. Elles ont visé à dégager les critères décisifs à leurs yeux pour adopter ces outils expérimentaux.
Résultats : Le présent article expose les principaux résultats de ces études en se concentrant sur l’accueil réservé par les usagers à un nouvel outil de filtration utilisé au moment de l’injection dit, « filtre toupie ».
Discussion : Il ressort que les usagers disposent de critères d’appréciation des outils à la fois spécifiques et pour partie indépendants des arguments de santé publique. Favoriser l’évolution des comportements individuels vers des pratiques d’injection plus sûres implique une prise en compte de ces critères individuels et un accompagnement personnalisé des usagers qui s’inscrit dans la durée. |
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