[article] Traumatisme crânien grave à la phase aiguë [revue] / Ségolène Mrozek, Auteur ; Mohamed Srairi, Auteur ; Thomas Geeraerts, Auteur . - 2017 . - p.11-24. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.11-24 Mots-clés : | échographie-doppler neurochirurgie osmothérapie réanimation TC traumatisme crânien
| Résumé : | La prévention et le contrôle des agressions cérébrales secondaires sont des éléments essentiels dans la prise en charge du traumatisé crânien grave dès la phase pré-hospitalière permettant par des moyens assez simples une amélioration du pronostic neurologique et de la mortalité.
Des objectifs de pression artérielle systolique>110mmHg et de SpO2>90 % doivent être respectés dès la phase pré-hospitalière et durant le séjour en réanimation.
Un monitorage de la capnographie est également essentiel dès que possible (EtCO2 :30–35mmHg avec un objectif de normocapnie, PaCO2 : 35–40mmHg).
En cas de tomodensitométrie strictement normale, en l’absence de signe de gravité clinique et au Doppler transcrânien, le réveil précoce est possible sans recours systématique à un monitorage invasif de la pression intracrânienne.
Le Doppler transcrânien permet de détecter précocement (avant de disposer d’un monitorage invasif) les patients à haut risque d’ischémie cérébrale.
Les objectifs de pression de perfusion doivent être adaptés individuellement afin de correspondre à la meilleure autorégulation cérébrale, en s’aidant du monitorage multimodal.
Une approche multimodale individualisée du patient TC grave pourrait permettre d’optimiser sa prise en charge, notamment par une évaluation de l’oxygénation cérébrale en complément des données de PIC et PPC afin de prévenir et/ou détecter les lésions cérébrales ischémiques secondaires.
La mise en place d’une dérivation ventriculaire externe doit être envisagée lors d’une hypertension intracrânienne après échec d’un traitement comportant optimisation des agressions secondaires et de la sédation.
Une craniectomie décompressive large peut être envisagée lors d’une hypertension intracrânienne réfractaire dans le cadre d’une approche multidisciplinaire.
Le coma barbiturique et l’hypothermie thérapeutique modérée sont des alternatives possibles lors d’HTIC réfractaire en connaissance de leurs effets indésirables et sous monitorage accru bien que leurs bénéfices sur le devenir neurologique et la mortalité ne soient pas démontrés. |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.3 n°1 (janvier 2017) . - p.11-24 Titre : | Traumatisme crânien grave à la phase aiguë | Type de document : | revue | Auteurs : | Ségolène Mrozek, Auteur ; Mohamed Srairi, Auteur ; Thomas Geeraerts, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.11-24 | Langues : | Français | Mots-clés : | échographie-doppler neurochirurgie osmothérapie réanimation TC traumatisme crânien
| Résumé : | La prévention et le contrôle des agressions cérébrales secondaires sont des éléments essentiels dans la prise en charge du traumatisé crânien grave dès la phase pré-hospitalière permettant par des moyens assez simples une amélioration du pronostic neurologique et de la mortalité.
Des objectifs de pression artérielle systolique>110mmHg et de SpO2>90 % doivent être respectés dès la phase pré-hospitalière et durant le séjour en réanimation.
Un monitorage de la capnographie est également essentiel dès que possible (EtCO2 :30–35mmHg avec un objectif de normocapnie, PaCO2 : 35–40mmHg).
En cas de tomodensitométrie strictement normale, en l’absence de signe de gravité clinique et au Doppler transcrânien, le réveil précoce est possible sans recours systématique à un monitorage invasif de la pression intracrânienne.
Le Doppler transcrânien permet de détecter précocement (avant de disposer d’un monitorage invasif) les patients à haut risque d’ischémie cérébrale.
Les objectifs de pression de perfusion doivent être adaptés individuellement afin de correspondre à la meilleure autorégulation cérébrale, en s’aidant du monitorage multimodal.
Une approche multimodale individualisée du patient TC grave pourrait permettre d’optimiser sa prise en charge, notamment par une évaluation de l’oxygénation cérébrale en complément des données de PIC et PPC afin de prévenir et/ou détecter les lésions cérébrales ischémiques secondaires.
La mise en place d’une dérivation ventriculaire externe doit être envisagée lors d’une hypertension intracrânienne après échec d’un traitement comportant optimisation des agressions secondaires et de la sédation.
Une craniectomie décompressive large peut être envisagée lors d’une hypertension intracrânienne réfractaire dans le cadre d’une approche multidisciplinaire.
Le coma barbiturique et l’hypothermie thérapeutique modérée sont des alternatives possibles lors d’HTIC réfractaire en connaissance de leurs effets indésirables et sous monitorage accru bien que leurs bénéfices sur le devenir neurologique et la mortalité ne soient pas démontrés. |
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