[article] Chapitre 1. L’enfant malade et le secret médical en Afrique : de l’influence de la tradition au respect des normes juridiques [revue] / Philip Thierno Mbaye, Auteur . - 2017 . - p.17-33. Langues : Français in Journal international de bioéthique et d'éthique des sciences > vol.28 n°1 (avril 2017) . - p.17-33 Mots-clés : | Afrique enfant législation pratique culturelle secret médical tradition
| Résumé : | Avec l’évolution des nouvelles technologies, la protection des droits du malade devient de plus en plus difficile. Les nouvelles méthodes de diagnostic et de traitement de la maladie quoique performantes, ont fini de pénétrer le patient au plus profond de son intimité, nécessitant un réel encadrement juridique afin de préserver le secret médical. L’appréhension qui est faite de celui-ci dépend des réalités sociales et culturelles du cadre géographique dans lequel on peut se situer. S’il est vrai que dans les sociétés occidentales, la consécration juridique et l’application du secret médical a fait l’objet de nombreuses jurisprudences, tel n’est pas le cas dans les sociétés africaines où la notion de secret est perçue autrement. Deux réalités s’affrontent : le droit au secret médical et l’influence de la tradition africaine par rapport à l’application de ce droit. Cette situation devient encore plus complexe lorsqu’il s’agit d’un enfant, un mineur incapable, qui doit être représenté dans ses décisions, et qui est particulièrement vulnérabilisé par la maladie. Son statut particulier dans la tradition africaine soulève donc nécessairement des interrogations relatives à l’application effective de son droit au secret médical. Les rapports entre ce dernier et les règles traditionnelles doivent alors être précisées, voire revisitées par les normes juridiques actuelles puisque l’enfant malade, personne particulièrement vulnérable, a droit à la protection de sa vie privée à travers le respect des informations confidentielles qui sont connues soit par le médecin, soit par le tradipraticien, dans l’exercice ou en dehors de l’exercice de leur profession. |
[article] in Journal international de bioéthique et d'éthique des sciences > vol.28 n°1 (avril 2017) . - p.17-33 Titre : | Chapitre 1. L’enfant malade et le secret médical en Afrique : de l’influence de la tradition au respect des normes juridiques | Type de document : | revue | Auteurs : | Philip Thierno Mbaye, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.17-33 | Langues : | Français | Mots-clés : | Afrique enfant législation pratique culturelle secret médical tradition
| Résumé : | Avec l’évolution des nouvelles technologies, la protection des droits du malade devient de plus en plus difficile. Les nouvelles méthodes de diagnostic et de traitement de la maladie quoique performantes, ont fini de pénétrer le patient au plus profond de son intimité, nécessitant un réel encadrement juridique afin de préserver le secret médical. L’appréhension qui est faite de celui-ci dépend des réalités sociales et culturelles du cadre géographique dans lequel on peut se situer. S’il est vrai que dans les sociétés occidentales, la consécration juridique et l’application du secret médical a fait l’objet de nombreuses jurisprudences, tel n’est pas le cas dans les sociétés africaines où la notion de secret est perçue autrement. Deux réalités s’affrontent : le droit au secret médical et l’influence de la tradition africaine par rapport à l’application de ce droit. Cette situation devient encore plus complexe lorsqu’il s’agit d’un enfant, un mineur incapable, qui doit être représenté dans ses décisions, et qui est particulièrement vulnérabilisé par la maladie. Son statut particulier dans la tradition africaine soulève donc nécessairement des interrogations relatives à l’application effective de son droit au secret médical. Les rapports entre ce dernier et les règles traditionnelles doivent alors être précisées, voire revisitées par les normes juridiques actuelles puisque l’enfant malade, personne particulièrement vulnérable, a droit à la protection de sa vie privée à travers le respect des informations confidentielles qui sont connues soit par le médecin, soit par le tradipraticien, dans l’exercice ou en dehors de l’exercice de leur profession. |
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