[article] Les dysfonctions sexuelles chez les patients tunisiens vivant avec le VIH a , a, ⁎ , [revue] / S. Bouhlel, Auteur ; C.H. Derbel, Auteur ; J. Nakhli, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.96-102. Langues : Français in Sexologies > vol.26 n°2 (avril mai 2017) . - p.96-102 Mots-clés : | dysfonction sexuelle sexualité Tunisie VIH virus d'immunodéficience humaine
| Résumé : |
Introduction : L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) demeure une priorité sanitaire mondiale majeure. Elle constitue une source de souffrance physique et psychologique ainsi que de difficultés relationnelles et de détérioration de la santé sexuelle. Les objectifs de notre étude étaient d’évaluer les différentes dysfonctions sexuelles chez les Tunisiens vivants avec le VIH et de déterminer les relations de ces dysfonctions avec les caractéristiques sociodémographiques, l’évolution de l’infection, la présence de dépression et la qualité d’estime de soi.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale descriptive et comparative ayant porté sur 74 patients tunisiens suivis pour une infection par le VIH. Les données ont été recueillies à l’aide d’un entretien semi-structuré et de trois échelles : l’échelle de Rosenberg pour déterminer la qualité d’estime de soi, l’échelle de Hamilton pour l’évaluation de la dépression, l’index international de la fonction érectile pour les hommes (IIEF) et l’index de la fonction sexuelle féminine pour évaluer la fonction sexuelle (FSFI).
Résultats : Pour les hommes, nous avons noté une dysfonction érectile sévère dans 33,3 % des cas, un trouble sévère de l’orgasme dans le même pourcentage et un trouble du désir de léger à sévère dans 85,7 % des cas. La sévérité de la dysfonction sexuelle masculine était en relation avec la présence de dépression et la consommation d’alcool. Pour les femmes, la majorité d’entre elles (n=19 ; 59,4 %) avaient une abstinence sexuelle totale depuis l’annonce de l’infection par le VIH. Seuls l’origine géographique et le faible niveau d’instruction étaient des facteurs influençant de façon significative la fonction sexuelle féminine. La dépression n’avait pas d’influence sur la fonction sexuelle de ces patientes.
Conclusion : La vie sexuelle des Tunisiens vivants avec le VIH est altérée. La collaboration entre les médecins infectiologues et les sexologues est nécessaire pour améliorer la qualité de vie sexuelle de ces patients. |
[article] in Sexologies > vol.26 n°2 (avril mai 2017) . - p.96-102 Titre : | Les dysfonctions sexuelles chez les patients tunisiens vivant avec le VIH a , a, ⁎ , | Type de document : | revue | Auteurs : | S. Bouhlel, Auteur ; C.H. Derbel, Auteur ; J. Nakhli, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.96-102 | Langues : | Français | Mots-clés : | dysfonction sexuelle sexualité Tunisie VIH virus d'immunodéficience humaine
| Résumé : |
Introduction : L’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) demeure une priorité sanitaire mondiale majeure. Elle constitue une source de souffrance physique et psychologique ainsi que de difficultés relationnelles et de détérioration de la santé sexuelle. Les objectifs de notre étude étaient d’évaluer les différentes dysfonctions sexuelles chez les Tunisiens vivants avec le VIH et de déterminer les relations de ces dysfonctions avec les caractéristiques sociodémographiques, l’évolution de l’infection, la présence de dépression et la qualité d’estime de soi.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale descriptive et comparative ayant porté sur 74 patients tunisiens suivis pour une infection par le VIH. Les données ont été recueillies à l’aide d’un entretien semi-structuré et de trois échelles : l’échelle de Rosenberg pour déterminer la qualité d’estime de soi, l’échelle de Hamilton pour l’évaluation de la dépression, l’index international de la fonction érectile pour les hommes (IIEF) et l’index de la fonction sexuelle féminine pour évaluer la fonction sexuelle (FSFI).
Résultats : Pour les hommes, nous avons noté une dysfonction érectile sévère dans 33,3 % des cas, un trouble sévère de l’orgasme dans le même pourcentage et un trouble du désir de léger à sévère dans 85,7 % des cas. La sévérité de la dysfonction sexuelle masculine était en relation avec la présence de dépression et la consommation d’alcool. Pour les femmes, la majorité d’entre elles (n=19 ; 59,4 %) avaient une abstinence sexuelle totale depuis l’annonce de l’infection par le VIH. Seuls l’origine géographique et le faible niveau d’instruction étaient des facteurs influençant de façon significative la fonction sexuelle féminine. La dépression n’avait pas d’influence sur la fonction sexuelle de ces patientes.
Conclusion : La vie sexuelle des Tunisiens vivants avec le VIH est altérée. La collaboration entre les médecins infectiologues et les sexologues est nécessaire pour améliorer la qualité de vie sexuelle de ces patients. |
|