[article] Scintigraphie pulmonaire pour suspicion d’embolie pulmonaire aiguë : état des lieux des pratiques en France en 2014 [revue] / Romain De Laroche, Auteur ; P. Robin, Auteur ; R. Abgral, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.55-63. Langues : Français in Médecine nucléaire > vol.41 n°2 (mars avril 2017) . - p.55-63 Mots-clés : | embolie pulmonaire scintigraphie pulmonaire tomoscintigraphie
| Résumé : |
But de l’étude : L’objectif de cette étude était d’évaluer les modalités de réalisation et d’interprétation de la scintigraphie pulmonaire de ventilation-perfusion (V/P) dans les services de médecine nucléaire en France, dans le cadre d’une suspicion d’embolie pulmonaire (EP) aiguë, en particulier concernant la proportion de centres privilégiant une tomographie par émission monophotonique (TEMP) à une scintigraphie planaire.
Matériels et méthodes : Un questionnaire constitué de questions à choix unique a été créé en ligne et diffusé aux 210 services de médecine nucléaire français répertoriés, en avril et mai 2014. Les thèmes abordés portaient sur le type d’acquisition, les critères d’interprétation des images TEMP et planaires, l’utilisation d’images pseudo-planaires et le choix des radiopharmaceutiques. Deux séries de courriels contenant un lien vers l’enquête ont été envoyées, suivies d’une sollicitation téléphonique. Une seule réponse par service a été prise en compte.
Résultats : Deux cent neuf réponses ont été collectées (participation=99,5 %). La TEMP V/P était utilisée en pratique courante par 67 % des centres français. L’examen de première intention était dans 34 % des cas une TEMP V/P couplée à la tomodensitométrie (TDM), 26 % une TEMP sans TDM et 34 % une scintigraphie planaire V/P. Les critères les plus utilisés pour l’interprétation des TEMP étaient les critères EANM (63 %). Les critères d’interprétation des images planaires étaient plus hétérogènes (EANM : 39 %, pas de critères standardisés : 28 %, PIOPED : 23 %). Un traceur de ventilation technétié était utilisé par 83 % des centres et le 81mKr par les autres (17 %).
Conclusion : Cette enquête montre que la TEMP a remplacé l’acquisition planaire dans la majorité des centres pour le diagnostic d’EP. Il existe une importante variabilité des pratiques tant sur les modalités d’acquisition que sur les critères d’interprétation utilisés (notamment pour les planaires). |
[article] in Médecine nucléaire > vol.41 n°2 (mars avril 2017) . - p.55-63 Titre : | Scintigraphie pulmonaire pour suspicion d’embolie pulmonaire aiguë : état des lieux des pratiques en France en 2014 | Type de document : | revue | Auteurs : | Romain De Laroche, Auteur ; P. Robin, Auteur ; R. Abgral, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.55-63 | Langues : | Français | Mots-clés : | embolie pulmonaire scintigraphie pulmonaire tomoscintigraphie
| Résumé : |
But de l’étude : L’objectif de cette étude était d’évaluer les modalités de réalisation et d’interprétation de la scintigraphie pulmonaire de ventilation-perfusion (V/P) dans les services de médecine nucléaire en France, dans le cadre d’une suspicion d’embolie pulmonaire (EP) aiguë, en particulier concernant la proportion de centres privilégiant une tomographie par émission monophotonique (TEMP) à une scintigraphie planaire.
Matériels et méthodes : Un questionnaire constitué de questions à choix unique a été créé en ligne et diffusé aux 210 services de médecine nucléaire français répertoriés, en avril et mai 2014. Les thèmes abordés portaient sur le type d’acquisition, les critères d’interprétation des images TEMP et planaires, l’utilisation d’images pseudo-planaires et le choix des radiopharmaceutiques. Deux séries de courriels contenant un lien vers l’enquête ont été envoyées, suivies d’une sollicitation téléphonique. Une seule réponse par service a été prise en compte.
Résultats : Deux cent neuf réponses ont été collectées (participation=99,5 %). La TEMP V/P était utilisée en pratique courante par 67 % des centres français. L’examen de première intention était dans 34 % des cas une TEMP V/P couplée à la tomodensitométrie (TDM), 26 % une TEMP sans TDM et 34 % une scintigraphie planaire V/P. Les critères les plus utilisés pour l’interprétation des TEMP étaient les critères EANM (63 %). Les critères d’interprétation des images planaires étaient plus hétérogènes (EANM : 39 %, pas de critères standardisés : 28 %, PIOPED : 23 %). Un traceur de ventilation technétié était utilisé par 83 % des centres et le 81mKr par les autres (17 %).
Conclusion : Cette enquête montre que la TEMP a remplacé l’acquisition planaire dans la majorité des centres pour le diagnostic d’EP. Il existe une importante variabilité des pratiques tant sur les modalités d’acquisition que sur les critères d’interprétation utilisés (notamment pour les planaires). |
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