[article] Lupus systémique : quels patients et quelle prise en charge en Centre Hospitalier Général ? [revue] / Anne-Lise Lecapitaine, Auteur ; Redouane Bakir, Auteur ; Jean-Luc Delassus, Auteur . - 2017 . - p.47-55. Langues : Français in Santé publique > vol.29 n°1 (janvier février 2017) . - p.47-55 Mots-clés : | EPP évaluation des pratiques professionnelles évaluation hôpital LED lupus érythémateux disséminé maladie auto immune soins de santé
| Résumé : | Objectifs : Le lupus systémique est une maladie nécessitant un suivi régulier. Les études de la littérature concernant principalement les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU), nous avons souhaité décrire une population de patients lupiques en Centre Hospitalier Général (CHG), avec les modalités de suivi et de traitement, dans une démarche d’évaluation des pratiques professionnelles.
Méthodes : Nous avons mené une étude descriptive, rétrospective, des patients lupiques suivis entre mars 2013 et mars 2015 au Centre hospitalier intercommunal Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis (France).
Résultats : Les atteintes d’organes présentées par les 39 patients inclus se répartissaient ainsi : 77 % des patients avaient une atteinte articulaire, 67 % cutanée, 44 % hématologique, 26 % des séreuses, 13 % rénale, 13 % neuropsychiatrique, 8 % digestive et 2 % myocardique. Sur le plan thérapeutique, 35 patients ont reçu un traitement de fond par hydroxychloroquine et 12 un immunosuppresseur ou une biothérapie. Les patients ont été vus trois à quatre fois par an en consultation ; 19 patients ont été hospitalisés au moins une fois en hospitalisation traditionnelle, et 27 au moins une fois en hôpital de jour. Un avis auprès d’un confrère en Centre Hospitalier Universitaire (CHU) était demandé pour six patients, avec un transfert de suivi pour une seule patiente.
Conclusion : Nos patients présentaient des atteintes similaires aux grandes séries, en dehors d’une moindre proportion d’atteinte rénale. Les attitudes thérapeutiques étaient adaptées aux recommandations, avec des interactions fréquentes avec le CHU. Des axes d’amélioration ont été identifiés : renforcer le dépistage des complications cardiovasculaires et les vaccinations, et espacer la surveillance ophtalmologique sous hydroxychloroquine. |
[article] in Santé publique > vol.29 n°1 (janvier février 2017) . - p.47-55 Titre : | Lupus systémique : quels patients et quelle prise en charge en Centre Hospitalier Général ? | Type de document : | revue | Auteurs : | Anne-Lise Lecapitaine, Auteur ; Redouane Bakir, Auteur ; Jean-Luc Delassus, Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.47-55 | Langues : | Français | Mots-clés : | EPP évaluation des pratiques professionnelles évaluation hôpital LED lupus érythémateux disséminé maladie auto immune soins de santé
| Résumé : | Objectifs : Le lupus systémique est une maladie nécessitant un suivi régulier. Les études de la littérature concernant principalement les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU), nous avons souhaité décrire une population de patients lupiques en Centre Hospitalier Général (CHG), avec les modalités de suivi et de traitement, dans une démarche d’évaluation des pratiques professionnelles.
Méthodes : Nous avons mené une étude descriptive, rétrospective, des patients lupiques suivis entre mars 2013 et mars 2015 au Centre hospitalier intercommunal Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis (France).
Résultats : Les atteintes d’organes présentées par les 39 patients inclus se répartissaient ainsi : 77 % des patients avaient une atteinte articulaire, 67 % cutanée, 44 % hématologique, 26 % des séreuses, 13 % rénale, 13 % neuropsychiatrique, 8 % digestive et 2 % myocardique. Sur le plan thérapeutique, 35 patients ont reçu un traitement de fond par hydroxychloroquine et 12 un immunosuppresseur ou une biothérapie. Les patients ont été vus trois à quatre fois par an en consultation ; 19 patients ont été hospitalisés au moins une fois en hospitalisation traditionnelle, et 27 au moins une fois en hôpital de jour. Un avis auprès d’un confrère en Centre Hospitalier Universitaire (CHU) était demandé pour six patients, avec un transfert de suivi pour une seule patiente.
Conclusion : Nos patients présentaient des atteintes similaires aux grandes séries, en dehors d’une moindre proportion d’atteinte rénale. Les attitudes thérapeutiques étaient adaptées aux recommandations, avec des interactions fréquentes avec le CHU. Des axes d’amélioration ont été identifiés : renforcer le dépistage des complications cardiovasculaires et les vaccinations, et espacer la surveillance ophtalmologique sous hydroxychloroquine. |
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