[article] Préparation psychologique à domicile avant une chirurgie orthopédique : quels bénéfices ? [revue] / M.-E. Verga, Auteur ; V. Del Valle Mattsson, Auteur ; J.-C. Demers, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.1-7. Langues : Français in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.30 n°1 (février 2017) . - p.1-7 Mots-clés : | adolescent anxiété chirurgie orthopédique douleur enfant préparation psychologie
| Résumé : | Introduction : L’expérience de l’hospitalisation, avec une succession de routines non familières, peut être extrêmement stressante pour l’enfant et ses parents. Plusieurs études ont démontré que les enfants préparés à une chirurgie récupéraient plus rapidement et avaient moins de problèmes émotionnels que ceux n’ayant pas été préparés. Nous avons voulu évaluer de quelle manière une préparation à domicile améliorait le séjour postopératoire des enfants hospitalisés en orthopédie.
Patients et méthode : Il s’agit d’une étude expérimentale cas contrôle. La première année, les patients ont constitué le groupe témoin. La deuxième année les enfants inclus ont reçu une préparation psychologique à domicile. Nous avons investigué l’impact de cette préparation sur la douleur ressentie, le stress de l’enfant et la durée d’hospitalisation.
Résultats : Vingt et un enfants ont été inclus la première année, 10 la deuxième. L’âge médian est de 12,6 ans (4,7–15,8). Le score médian de douleur maximale est de 6,0 dans le groupe préparé contre 7,0 dans le groupe témoin (p=0,359). Le stress de l’enfant au moment de partir au bloc opératoire est de 2,0 pour le groupe témoin contre 1,0 pour le groupe « préparé » (p=0,238). La médiane du nombre de jours d’hospitalisation prévus est de 5,5jours dans le groupe témoin et de 8,5 pour le groupe préparé, celle des jours d’hospitalisation effectifs est respectivement de 4,9 vs 8,0.
Conclusion : Une préparation psychologique à domicile permet de réduire le stress de l’enfant et le score de douleur ressentie. D’autres études sont requises pour confirmer ces tendances. |
[article] in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.30 n°1 (février 2017) . - p.1-7 Titre : | Préparation psychologique à domicile avant une chirurgie orthopédique : quels bénéfices ? | Type de document : | revue | Auteurs : | M.-E. Verga, Auteur ; V. Del Valle Mattsson, Auteur ; J.-C. Demers, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2017 | Article en page(s) : | p.1-7 | Langues : | Français | Mots-clés : | adolescent anxiété chirurgie orthopédique douleur enfant préparation psychologie
| Résumé : | Introduction : L’expérience de l’hospitalisation, avec une succession de routines non familières, peut être extrêmement stressante pour l’enfant et ses parents. Plusieurs études ont démontré que les enfants préparés à une chirurgie récupéraient plus rapidement et avaient moins de problèmes émotionnels que ceux n’ayant pas été préparés. Nous avons voulu évaluer de quelle manière une préparation à domicile améliorait le séjour postopératoire des enfants hospitalisés en orthopédie.
Patients et méthode : Il s’agit d’une étude expérimentale cas contrôle. La première année, les patients ont constitué le groupe témoin. La deuxième année les enfants inclus ont reçu une préparation psychologique à domicile. Nous avons investigué l’impact de cette préparation sur la douleur ressentie, le stress de l’enfant et la durée d’hospitalisation.
Résultats : Vingt et un enfants ont été inclus la première année, 10 la deuxième. L’âge médian est de 12,6 ans (4,7–15,8). Le score médian de douleur maximale est de 6,0 dans le groupe préparé contre 7,0 dans le groupe témoin (p=0,359). Le stress de l’enfant au moment de partir au bloc opératoire est de 2,0 pour le groupe témoin contre 1,0 pour le groupe « préparé » (p=0,238). La médiane du nombre de jours d’hospitalisation prévus est de 5,5jours dans le groupe témoin et de 8,5 pour le groupe préparé, celle des jours d’hospitalisation effectifs est respectivement de 4,9 vs 8,0.
Conclusion : Une préparation psychologique à domicile permet de réduire le stress de l’enfant et le score de douleur ressentie. D’autres études sont requises pour confirmer ces tendances. |
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