[article] Paludisme grave de l’enfant au Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville [revue] / A.R. Okoko, Auteur ; S.M. Angouma Oya, Auteur ; E. Moyen, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.304-309. Langues : Français in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.29 n°6 (décembre 2016) . - p.304-309 Mots-clés : | Brazzaville décès enfant paludisme
| Résumé : | Le paludisme grave, problème majeur de santé publique en Afrique a été étudié dans le but de préciser sa fréquence, d’identifier les formes cliniques et les signes prédictifs de la mortalité. Une étude transversale, descriptive et analytique a été réalisée entre janvier et août 2015 dans les services de pédiatrie du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville. Les enfants de 3 mois à 15 ans qui avaient une goutte épaisse positive pour le Plasmodium falciparum associé à au moins un des critères de gravité de l’OMS ont été inclus. Sur 4762 enfants hospitalisés, 382 l’étaient pour un paludisme grave. Il s’agissait de 232 garçons (60,7 %) et de 150 filles (39,3 %), âgés en moyenne de 5,5 ans. Ils avaient moins de 5 ans n = 174 (45,6 %). Les critères de gravité les plus observés étaient l’anémie n = 235 (61,5 %), les convulsions répétées n = 104 (27,2 %), le coma n = 70 (18,3 %), l’hémoglobinurie n = 67 (17,5 %), la prostration n = 66 (17,2 %) et les troubles de la conscience n = 59 (15,4 %). Les formes cliniques étaient isolées n = 217 (56,8 %) et associées n = 165 (43,2 %), dominées par les formes anémiques et neurologiques. L’évolution était favorable pour 357 enfants (93,5 %), elle s’est faite vers un décès pour 25 enfants (6,5 %). Les signes prédictifs du décès étaient les convulsions répétées, le coma, la détresse respiratoire, l’hépatomégalie, l’hypoglycémie et la thrombopénie. La fréquence élevée et la sévérité du paludisme grave incitent fortement l’usage de la moustiquaire imprégnée, l’assainissement du milieu, le traitement correct du paludisme simple et la prise en charge correcte des cas de paludisme grave. |
[article] in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.29 n°6 (décembre 2016) . - p.304-309 Titre : | Paludisme grave de l’enfant au Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville | Type de document : | revue | Auteurs : | A.R. Okoko, Auteur ; S.M. Angouma Oya, Auteur ; E. Moyen, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.304-309 | Langues : | Français | Mots-clés : | Brazzaville décès enfant paludisme
| Résumé : | Le paludisme grave, problème majeur de santé publique en Afrique a été étudié dans le but de préciser sa fréquence, d’identifier les formes cliniques et les signes prédictifs de la mortalité. Une étude transversale, descriptive et analytique a été réalisée entre janvier et août 2015 dans les services de pédiatrie du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville. Les enfants de 3 mois à 15 ans qui avaient une goutte épaisse positive pour le Plasmodium falciparum associé à au moins un des critères de gravité de l’OMS ont été inclus. Sur 4762 enfants hospitalisés, 382 l’étaient pour un paludisme grave. Il s’agissait de 232 garçons (60,7 %) et de 150 filles (39,3 %), âgés en moyenne de 5,5 ans. Ils avaient moins de 5 ans n = 174 (45,6 %). Les critères de gravité les plus observés étaient l’anémie n = 235 (61,5 %), les convulsions répétées n = 104 (27,2 %), le coma n = 70 (18,3 %), l’hémoglobinurie n = 67 (17,5 %), la prostration n = 66 (17,2 %) et les troubles de la conscience n = 59 (15,4 %). Les formes cliniques étaient isolées n = 217 (56,8 %) et associées n = 165 (43,2 %), dominées par les formes anémiques et neurologiques. L’évolution était favorable pour 357 enfants (93,5 %), elle s’est faite vers un décès pour 25 enfants (6,5 %). Les signes prédictifs du décès étaient les convulsions répétées, le coma, la détresse respiratoire, l’hépatomégalie, l’hypoglycémie et la thrombopénie. La fréquence élevée et la sévérité du paludisme grave incitent fortement l’usage de la moustiquaire imprégnée, l’assainissement du milieu, le traitement correct du paludisme simple et la prise en charge correcte des cas de paludisme grave. |
|