[article] Déterminants des coûts du passage à l’insuline en France chez le patient diabétique de type 2 : quelles pistes d’optimisation ? [revue] / Hélène Hanaire, Auteur ; Claude Attali, Auteur ; Brigitte Lecointre, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.781-789. Langues : Français in Santé publique > vol.28 n°6 (novembre décembre 2016) . - p.781-789 Mots-clés : | base de données coût diabète de type 2 France insuline
| Résumé : | Introduction : Les coûts liés au diabète de type 2 (DT2) et à ses complications sont en progression constante en France. Ces coûts sont particulièrement élevés chez certains patients traités par insuline. L’étude de leur dynamique avant et après l’initiation de l’insulinothérapie permet d’appréhender les raisons de cette situation.
Méthode : Une analyse des données de l’Échantillon généraliste de bénéficiaires de l’Assurance maladie a identifié les patients DT2 ayant bénéficié de l’initiation d’un traitement par insuline en 2011 et 2012. Les consommations de soins ont été évaluées et comparées sur trois années avant et une année après cette initiation.
Résultats : L’analyse a porté sur 1 233 patients DT2 du régime général. Le passage à l’insuline s’accompagne d’une augmentation du montant moyen annuel de soins présentés au remboursement, d’environ 3 650 € pour atteindre 11 000 €/an (schéma avec insuline basale seule). Trois postes représentent 86 % de l’augmentation observée (hospitalisations 29 %, soins infirmiers 44 %, dispositifs médicaux 13 %). L’augmentation est surtout importante chez les patients bénéficiant de soins infirmiers réguliers sur une longue durée (> 90 jours) après l’initiation et dans une moindre mesure chez les patients hospitalisés.
Conclusion : L’augmentation des coûts ne peut pas être imputée uniquement à la prescription d’insuline. On peut penser que toute initiative visant à favoriser l’acquisition de l’autonomie du patient pourrait réduire les coûts observés après le passage à l’insuline si elle est adaptée à la nature de la demande, au profil médico-social du patient, à son parcours et aux ressources médicales qui l’entourent. |
[article] in Santé publique > vol.28 n°6 (novembre décembre 2016) . - p.781-789 Titre : | Déterminants des coûts du passage à l’insuline en France chez le patient diabétique de type 2 : quelles pistes d’optimisation ? | Type de document : | revue | Auteurs : | Hélène Hanaire, Auteur ; Claude Attali, Auteur ; Brigitte Lecointre, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.781-789 | Langues : | Français | Mots-clés : | base de données coût diabète de type 2 France insuline
| Résumé : | Introduction : Les coûts liés au diabète de type 2 (DT2) et à ses complications sont en progression constante en France. Ces coûts sont particulièrement élevés chez certains patients traités par insuline. L’étude de leur dynamique avant et après l’initiation de l’insulinothérapie permet d’appréhender les raisons de cette situation.
Méthode : Une analyse des données de l’Échantillon généraliste de bénéficiaires de l’Assurance maladie a identifié les patients DT2 ayant bénéficié de l’initiation d’un traitement par insuline en 2011 et 2012. Les consommations de soins ont été évaluées et comparées sur trois années avant et une année après cette initiation.
Résultats : L’analyse a porté sur 1 233 patients DT2 du régime général. Le passage à l’insuline s’accompagne d’une augmentation du montant moyen annuel de soins présentés au remboursement, d’environ 3 650 € pour atteindre 11 000 €/an (schéma avec insuline basale seule). Trois postes représentent 86 % de l’augmentation observée (hospitalisations 29 %, soins infirmiers 44 %, dispositifs médicaux 13 %). L’augmentation est surtout importante chez les patients bénéficiant de soins infirmiers réguliers sur une longue durée (> 90 jours) après l’initiation et dans une moindre mesure chez les patients hospitalisés.
Conclusion : L’augmentation des coûts ne peut pas être imputée uniquement à la prescription d’insuline. On peut penser que toute initiative visant à favoriser l’acquisition de l’autonomie du patient pourrait réduire les coûts observés après le passage à l’insuline si elle est adaptée à la nature de la demande, au profil médico-social du patient, à son parcours et aux ressources médicales qui l’entourent. |
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