[article] Imagerie des tumeurs pancréatiques endocrines [revue] / Claire Dromain, Auteur ; D. Déandréis, Auteur ; Jean-Yves Scoazec, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.518-536. Langues : Français in Journal de radiologie Diagnostique et interventionnelle > vol.97 n°5 (décembre 2016) . - p.518-536 Mots-clés : | insulinome neuroendocrine pancréas scintigraphie somatostatine tumeur
| Résumé : | Les tumeurs neuroendocrines du pancréas (TNEp) sont rares et associées à un ensemble hétérogène de présentations cliniques. Elles peuvent être fonctionnelles ou non fonctionnelles, d’où la diversité des manifestations cliniques et des différents pronostics basés sur les systèmes de classification de l’OMS et pTNM. Le rôle du radiologue est de localiser par l’imagerie une petite tumeur fonctionnelle, de la distinguer de l’adénocarcinome canalaire, d’identifier d’éventuels signes de malignité et d’en évaluer l’ampleur. Les TNEp présentent un spectre étendu d’apparences. En TDM et en IRM, la plupart des TNEp fonctionnelles correspondent à de petites tumeurs bien définies rehaussant de manière intense et homogène pendant les phases artérielle et portale après administration intraveineuse de produit de contraste. Toutefois, le rehaussement de certaines TNEp de nature plus fibreuse est parfois retardé et mieux observé au cours de la phase tardive. D’autres TNEp ont un aspect totalement kystique, et d’autres encore sont complexes à composantes solide et kystique ou bien contiennent des calcifications. Les tumeurs non fonctionnelles sont plus grandes et présentent un rehaussement moins intense et plus hétérogène. L’imagerie fonctionnelle est utile pour réaliser le bilan d’extension, pour détecter des cas de récidive de la tumeur primaire ainsi que pour sélectionner les patients éligibles à la radiothérapie métabolique par récepteur de peptide. La scintigraphie des récepteurs de la somatostatine (SRS, Octréoscan) reste la technique la plus répandue. Toutefois, il a été démontré que la tomographie à émission de positons (TEP) aux analogues de la somatostatine marqués au gallium 68 est plus sensible que la SRS couplée à la tomographie à émission monophotonique (TEMP) et semble représenter l’avenir de l’imagerie fonctionnelle des tumeurs neuroendocrines. Enfin, la TEP/TDM au FDG est indiquée pour les patients porteurs d’une TNEp agressive présentant une charge tumorale très importante et des résultats négatifs par SRS, un indice ki67 supérieur à 10 % ou un carcinome neuroendocrine du pancréas peu différencié. |
[article] in Journal de radiologie Diagnostique et interventionnelle > vol.97 n°5 (décembre 2016) . - p.518-536 Titre : | Imagerie des tumeurs pancréatiques endocrines | Type de document : | revue | Auteurs : | Claire Dromain, Auteur ; D. Déandréis, Auteur ; Jean-Yves Scoazec, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.518-536 | Langues : | Français | Mots-clés : | insulinome neuroendocrine pancréas scintigraphie somatostatine tumeur
| Résumé : | Les tumeurs neuroendocrines du pancréas (TNEp) sont rares et associées à un ensemble hétérogène de présentations cliniques. Elles peuvent être fonctionnelles ou non fonctionnelles, d’où la diversité des manifestations cliniques et des différents pronostics basés sur les systèmes de classification de l’OMS et pTNM. Le rôle du radiologue est de localiser par l’imagerie une petite tumeur fonctionnelle, de la distinguer de l’adénocarcinome canalaire, d’identifier d’éventuels signes de malignité et d’en évaluer l’ampleur. Les TNEp présentent un spectre étendu d’apparences. En TDM et en IRM, la plupart des TNEp fonctionnelles correspondent à de petites tumeurs bien définies rehaussant de manière intense et homogène pendant les phases artérielle et portale après administration intraveineuse de produit de contraste. Toutefois, le rehaussement de certaines TNEp de nature plus fibreuse est parfois retardé et mieux observé au cours de la phase tardive. D’autres TNEp ont un aspect totalement kystique, et d’autres encore sont complexes à composantes solide et kystique ou bien contiennent des calcifications. Les tumeurs non fonctionnelles sont plus grandes et présentent un rehaussement moins intense et plus hétérogène. L’imagerie fonctionnelle est utile pour réaliser le bilan d’extension, pour détecter des cas de récidive de la tumeur primaire ainsi que pour sélectionner les patients éligibles à la radiothérapie métabolique par récepteur de peptide. La scintigraphie des récepteurs de la somatostatine (SRS, Octréoscan) reste la technique la plus répandue. Toutefois, il a été démontré que la tomographie à émission de positons (TEP) aux analogues de la somatostatine marqués au gallium 68 est plus sensible que la SRS couplée à la tomographie à émission monophotonique (TEMP) et semble représenter l’avenir de l’imagerie fonctionnelle des tumeurs neuroendocrines. Enfin, la TEP/TDM au FDG est indiquée pour les patients porteurs d’une TNEp agressive présentant une charge tumorale très importante et des résultats négatifs par SRS, un indice ki67 supérieur à 10 % ou un carcinome neuroendocrine du pancréas peu différencié. |
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