[article] Réalité de la maladie organique ou pathomimie : de l’énigme au secret [revue] / Anne Béra Louville, Auteur ; Véronique Barfety Servignat, Auteur . - 2016 . - p.289-295. Langues : Français in Douleurs évaluation diagnostic Traitement > vol.17 n°6 (décembre 2016) . - p.289-295 Mots-clés : | pathomimie psychopathologie SDRC syndrome douloureux régional complexe
| Résumé : | La pathomimie appartient aux troubles factices et correspond à l’imitation volontaire, à l’induction de symptômes organiques par un patient dans le but de manipuler l’autre, et, en particulier, le corps médical. La motivation profonde du patient reste inconnue de lui-même et du médecin. Le pathomime s’adresse, essentiellement, au somaticien peu formé pour penser à des troubles factices et qui rentre dans un jeu de dupe « Je sais mais, toi, tu ne sais pas ». La scène est, alors, posée, entraînant, parfois, une escalade d’examens complémentaires et de prises en charge thérapeutiques agressives. Le secret est l’élément essentiel pour le malade et le diagnostic de certitude n’est que rarement obtenu. Quand le soupçon s’installe, il est, parfois, difficile, pour le somaticien ou l’équipe médicale de masquer des sentiments hostiles. Pourtant leurs attitudes conditionnent l’évolution et la survenue d’éventuelles complications graves. Quelles données de la littérature, quels éléments cliniques peuvent nous faire évoquer une pathomimie ? Comment prendre en charge ces patients qui ne veulent pas être guéris de la maladie qu’ils miment ? |
[article] in Douleurs évaluation diagnostic Traitement > vol.17 n°6 (décembre 2016) . - p.289-295 Titre : | Réalité de la maladie organique ou pathomimie : de l’énigme au secret | Type de document : | revue | Auteurs : | Anne Béra Louville, Auteur ; Véronique Barfety Servignat, Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.289-295 | Langues : | Français | Mots-clés : | pathomimie psychopathologie SDRC syndrome douloureux régional complexe
| Résumé : | La pathomimie appartient aux troubles factices et correspond à l’imitation volontaire, à l’induction de symptômes organiques par un patient dans le but de manipuler l’autre, et, en particulier, le corps médical. La motivation profonde du patient reste inconnue de lui-même et du médecin. Le pathomime s’adresse, essentiellement, au somaticien peu formé pour penser à des troubles factices et qui rentre dans un jeu de dupe « Je sais mais, toi, tu ne sais pas ». La scène est, alors, posée, entraînant, parfois, une escalade d’examens complémentaires et de prises en charge thérapeutiques agressives. Le secret est l’élément essentiel pour le malade et le diagnostic de certitude n’est que rarement obtenu. Quand le soupçon s’installe, il est, parfois, difficile, pour le somaticien ou l’équipe médicale de masquer des sentiments hostiles. Pourtant leurs attitudes conditionnent l’évolution et la survenue d’éventuelles complications graves. Quelles données de la littérature, quels éléments cliniques peuvent nous faire évoquer une pathomimie ? Comment prendre en charge ces patients qui ne veulent pas être guéris de la maladie qu’ils miment ? |
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