[article] Enquête sur une polyactivité subie ? Le cas des intermittents du travail [revue] / Pauline Pérez, Auteur . - 2016 . - p.51-68. Langues : Français in nouvelle revue de psychosociologie > n°22 (automne 2016) . - p.51-68 Mots-clés : | activité intermittent subjectivation travail
| Résumé : | L’article s’intéresse à la figure du Sujet pluriel à travers l’expérimentation de différents rapports à l’activité, à partir des résultats d’une enquête empirique auprès de ceux que l’auteur a appelés les « intermittents du travail », d’anciens cadres de la grande entreprise qui ont rompu avec un mode de travail traditionnel au profit d’une meilleure qualité de vie, faisant de la polyactivité, de l’intermittence (alternance de périodes d’emploi et de non-emploi) et de la précarité « choisie » un nouveau mode de travail et de vie. L’auteur s’attache à mettre en lumière l’intrication entre un contexte, d’abord réducteur puis hyperpluralisant, et la production d’une individualité : dans quelle mesure le contexte rend-il possible, ou au contraire empêche-t-il, le « faire Sujet » ? Il vise, devant le constat que le modèle de la polyactivité et de l’intermittence tend à s’imposer comme une alternative désirée et désirable au salariat classique, à interroger la pertinence, sur le plan de la subjectivation, de ce fait social. Sur le plan théorique, le propos s’étaye sur le concept de Sujet et les conditions du faire Sujet tels que pensés par certains psychosociologues et cliniciens français. |
[article] in nouvelle revue de psychosociologie > n°22 (automne 2016) . - p.51-68 Titre : | Enquête sur une polyactivité subie ? Le cas des intermittents du travail | Type de document : | revue | Auteurs : | Pauline Pérez, Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.51-68 | Langues : | Français | Mots-clés : | activité intermittent subjectivation travail
| Résumé : | L’article s’intéresse à la figure du Sujet pluriel à travers l’expérimentation de différents rapports à l’activité, à partir des résultats d’une enquête empirique auprès de ceux que l’auteur a appelés les « intermittents du travail », d’anciens cadres de la grande entreprise qui ont rompu avec un mode de travail traditionnel au profit d’une meilleure qualité de vie, faisant de la polyactivité, de l’intermittence (alternance de périodes d’emploi et de non-emploi) et de la précarité « choisie » un nouveau mode de travail et de vie. L’auteur s’attache à mettre en lumière l’intrication entre un contexte, d’abord réducteur puis hyperpluralisant, et la production d’une individualité : dans quelle mesure le contexte rend-il possible, ou au contraire empêche-t-il, le « faire Sujet » ? Il vise, devant le constat que le modèle de la polyactivité et de l’intermittence tend à s’imposer comme une alternative désirée et désirable au salariat classique, à interroger la pertinence, sur le plan de la subjectivation, de ce fait social. Sur le plan théorique, le propos s’étaye sur le concept de Sujet et les conditions du faire Sujet tels que pensés par certains psychosociologues et cliniciens français. |
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