[article] Sédater ou ne pas sédater ? [revue] / Caroline Jestin, Auteur ; Dany Veys, Auteur ; Juliette Simon, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.347-353. Langues : Français in Médecine palliative > vol.15 n°6 (décembre 2016) . - p.347-353 Mots-clés : | douleur fin de vie qualité de vie sédation soins palliatifs souffrance
| Résumé : | La sédation transitoire ou continue en fin de vie reste au cœur des débats politiques, économiques et sociétaux. Ce terme de sédation est employé en anesthésie, nous utilisons le même en fin de vie…, étrange tout de même ! Dans le milieu professionnel, nous nous apercevons que ce terme de sédation semble parfois difficile à utiliser, nous pouvons imaginer l’impact qu’il peut avoir sur des personnes non soignantes. Des histoires de vie qui se sont passées en unité de soins palliatifs sont ici décrites dans leur quotidien, chacune ayant sa spécificité. Dans certains cas, la sédation transitoire pour réaliser des soins était nécessaire dans le but d’assurer le meilleur confort possible au patient. Dans d’autres cas, la sédation continue en fin de vie était la seule solution envisageable pour calmer des douleurs réfractaires là où les autres traitements avaient échoué. Enfin, dans certaines situations, la sédation n’a pas été nécessaire. Vous, dans ces situations qu’auriez-vous fait ? Quel est votre ressenti face à la sédation ? Parle-t-on toujours de sédation ou bien utilise-t-on d’autres qualificatifs pour en fin de compte, arriver au même résultat ? De nombreuses questions autour d’un terme dont on parle beaucoup dans les médias, qui interpelle et qui peut faire peur car il évoque en chacun de nous une mort prochaine. La réflexion éthique reste au cœur de notre métier de soignant où le choix pris pour un patient nous semble être au plus juste de ce qu’il est, de ses attentes, de ses souffrances et du moment. La prudence et l’humilité sont au cœur de nos pratiques à une période de la vie des patients où il est important de penser à la qualité de vie et non plus à la quantité de vie. |
[article] in Médecine palliative > vol.15 n°6 (décembre 2016) . - p.347-353 Titre : | Sédater ou ne pas sédater ? | Type de document : | revue | Auteurs : | Caroline Jestin, Auteur ; Dany Veys, Auteur ; Juliette Simon, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.347-353 | Langues : | Français | Mots-clés : | douleur fin de vie qualité de vie sédation soins palliatifs souffrance
| Résumé : | La sédation transitoire ou continue en fin de vie reste au cœur des débats politiques, économiques et sociétaux. Ce terme de sédation est employé en anesthésie, nous utilisons le même en fin de vie…, étrange tout de même ! Dans le milieu professionnel, nous nous apercevons que ce terme de sédation semble parfois difficile à utiliser, nous pouvons imaginer l’impact qu’il peut avoir sur des personnes non soignantes. Des histoires de vie qui se sont passées en unité de soins palliatifs sont ici décrites dans leur quotidien, chacune ayant sa spécificité. Dans certains cas, la sédation transitoire pour réaliser des soins était nécessaire dans le but d’assurer le meilleur confort possible au patient. Dans d’autres cas, la sédation continue en fin de vie était la seule solution envisageable pour calmer des douleurs réfractaires là où les autres traitements avaient échoué. Enfin, dans certaines situations, la sédation n’a pas été nécessaire. Vous, dans ces situations qu’auriez-vous fait ? Quel est votre ressenti face à la sédation ? Parle-t-on toujours de sédation ou bien utilise-t-on d’autres qualificatifs pour en fin de compte, arriver au même résultat ? De nombreuses questions autour d’un terme dont on parle beaucoup dans les médias, qui interpelle et qui peut faire peur car il évoque en chacun de nous une mort prochaine. La réflexion éthique reste au cœur de notre métier de soignant où le choix pris pour un patient nous semble être au plus juste de ce qu’il est, de ses attentes, de ses souffrances et du moment. La prudence et l’humilité sont au cœur de nos pratiques à une période de la vie des patients où il est important de penser à la qualité de vie et non plus à la quantité de vie. |
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