[article] Hépatite B et grossesse. Partie 2 : neuf questions pratiques concernant l’accouchement et la prise en charge néonatale [revue] / A. Fouquet, Auteur ; A.-C. Jambon, Auteur ; V. Canva, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.264-269. Langues : Français in Sages-femmes > vol.15 n°6 (décembre 2016) . - p.264-269 Mots-clés : | accouchement allaitement maternel grossesse hépatite B prévention transmission
| Résumé : | En France, la stratégie de prévention de la transmission materno-fœtale du virus de l’hépatite B repose sur la sérovaccination à la naissance. La sérothérapie consiste à injecter 30UI/kg d’immunoglobulines spécifiques anti-HBs d’origine humaine dans les premières heures de vie, ce qui correspond en pratique à 1mL, soit 100UI. La vaccination doit également être réalisée dès les premières heures de vie et une nouvelle injection doit être réalisée à 1 mois et à 6 mois. Chez les nouveau-nés de moins de 32SA et/ou de moins de 2kg, une réponse vaccinale plus faible amène à prescrire une injection supplémentaire à 2 mois. Cette sérovaccination permet de réduire le risque de transmission materno-fœtale de 57 à 4 % environ. Les facteurs de risque d’échec de cette prévention sont une charge virale maternelle élevée (supérieure ou égale à 7 log) et/ou la présence d’AgHBe. La voie d’accouchement ne modifie pas le risque de transmission materno-fœtale du virus de l’hépatite B lorsque la sérovaccination à la naissance a été bien conduite. De même, l’allaitement maternel ne modifie pas le risque de transmission materno-fœtale du virus de l’hépatite B après sérovaccination. Il est recommandé par l’OMS. Pendant le travail, le pH in utero ne doit être réalisé qu’en cas de stricte nécessité, les données de la littérature ne permettant pas de conclure sur le risque de transmission. |
[article] in Sages-femmes > vol.15 n°6 (décembre 2016) . - p.264-269 Titre : | Hépatite B et grossesse. Partie 2 : neuf questions pratiques concernant l’accouchement et la prise en charge néonatale | Type de document : | revue | Auteurs : | A. Fouquet, Auteur ; A.-C. Jambon, Auteur ; V. Canva, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.264-269 | Langues : | Français | Mots-clés : | accouchement allaitement maternel grossesse hépatite B prévention transmission
| Résumé : | En France, la stratégie de prévention de la transmission materno-fœtale du virus de l’hépatite B repose sur la sérovaccination à la naissance. La sérothérapie consiste à injecter 30UI/kg d’immunoglobulines spécifiques anti-HBs d’origine humaine dans les premières heures de vie, ce qui correspond en pratique à 1mL, soit 100UI. La vaccination doit également être réalisée dès les premières heures de vie et une nouvelle injection doit être réalisée à 1 mois et à 6 mois. Chez les nouveau-nés de moins de 32SA et/ou de moins de 2kg, une réponse vaccinale plus faible amène à prescrire une injection supplémentaire à 2 mois. Cette sérovaccination permet de réduire le risque de transmission materno-fœtale de 57 à 4 % environ. Les facteurs de risque d’échec de cette prévention sont une charge virale maternelle élevée (supérieure ou égale à 7 log) et/ou la présence d’AgHBe. La voie d’accouchement ne modifie pas le risque de transmission materno-fœtale du virus de l’hépatite B lorsque la sérovaccination à la naissance a été bien conduite. De même, l’allaitement maternel ne modifie pas le risque de transmission materno-fœtale du virus de l’hépatite B après sérovaccination. Il est recommandé par l’OMS. Pendant le travail, le pH in utero ne doit être réalisé qu’en cas de stricte nécessité, les données de la littérature ne permettant pas de conclure sur le risque de transmission. |
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