[article] Variétés postérieures au cours du travail : mécanique obstétricale, diagnostic et prise en charge [revue] / P. Castel, Auteur ; Florence Bretelle, Auteur ; C. D'Ercole, Auteur ; J. Blanc, Auteur . - 2019 . - p.215-224. Langues : Français in Sages-femmes > vol.18 n°4 (septembre 2019) . - p.215-224 Mots-clés : | diagnostic malposition foetale obstétrique posture
| Résumé : | Les variétés postérieures sont les malpositions fœtales les plus fréquentes rencontrées au cours du travail. De diagnostic clinique difficile, elles sont associées à de nombreuses situations dystociques (allongement de la durée du deuxième stade, des efforts expulsifs) qui nécessitent un recours plus fréquent à l’oxytocine, aux accouchements instrumentaux ou par césarienne. Sur le versant maternel, les déchirures périnéales graves et la survenue d’une hémorragie du post partum ou d’une chorioamniotite sont plus fréquentes. Les stratégies de prise en charge proposées reposent actuellement sur le maintien de postures maternelles particulières au cours du travail. Plusieurs postures ont fait l’objet d’essais cliniques randomisés : seule celle consistant à positionner la parturiente en décubitus latéral asymétrique du côté homolatéral au dos fœtal semble prometteuse. La rotation de la tête fœtale peut également être obtenue au moyen d’un instrument d’extraction. Bien qu’aucun n’ait été évalué par un essai clinique randomisé, la rotation par forceps semble plus efficace qu’avec l’utilisation d’une ventouse obstétricale mais associée à des traumatismes périnéaux graves plus fréquents. L’utilisation des spatules, peu évaluée, peut sembler intéressante mais les risques maternels et fœtaux en sont mal appréciés. Enfin, la rotation manuelle consiste à appliquer manuellement un mouvement de rotation afin d’amener la tête en variété antérieure. Bien que très utilisée et pouvant permettre de diviser par deux le recours à un accouchement opératoire, son efficacité n’a pas été confirmée et des essais cliniques randomisés sont en cours. |
[article] in Sages-femmes > vol.18 n°4 (septembre 2019) . - p.215-224 Titre : | Variétés postérieures au cours du travail : mécanique obstétricale, diagnostic et prise en charge | Type de document : | revue | Auteurs : | P. Castel, Auteur ; Florence Bretelle, Auteur ; C. D'Ercole, Auteur ; J. Blanc, Auteur | Année de publication : | 2019 | Article en page(s) : | p.215-224 | Langues : | Français | Mots-clés : | diagnostic malposition foetale obstétrique posture
| Résumé : | Les variétés postérieures sont les malpositions fœtales les plus fréquentes rencontrées au cours du travail. De diagnostic clinique difficile, elles sont associées à de nombreuses situations dystociques (allongement de la durée du deuxième stade, des efforts expulsifs) qui nécessitent un recours plus fréquent à l’oxytocine, aux accouchements instrumentaux ou par césarienne. Sur le versant maternel, les déchirures périnéales graves et la survenue d’une hémorragie du post partum ou d’une chorioamniotite sont plus fréquentes. Les stratégies de prise en charge proposées reposent actuellement sur le maintien de postures maternelles particulières au cours du travail. Plusieurs postures ont fait l’objet d’essais cliniques randomisés : seule celle consistant à positionner la parturiente en décubitus latéral asymétrique du côté homolatéral au dos fœtal semble prometteuse. La rotation de la tête fœtale peut également être obtenue au moyen d’un instrument d’extraction. Bien qu’aucun n’ait été évalué par un essai clinique randomisé, la rotation par forceps semble plus efficace qu’avec l’utilisation d’une ventouse obstétricale mais associée à des traumatismes périnéaux graves plus fréquents. L’utilisation des spatules, peu évaluée, peut sembler intéressante mais les risques maternels et fœtaux en sont mal appréciés. Enfin, la rotation manuelle consiste à appliquer manuellement un mouvement de rotation afin d’amener la tête en variété antérieure. Bien que très utilisée et pouvant permettre de diviser par deux le recours à un accouchement opératoire, son efficacité n’a pas été confirmée et des essais cliniques randomisés sont en cours. |
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