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Auteur C. Le Ray
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L’épisiotomie en France en 2010 : variations des pratiques selon le contexte obstétrical et le lieu d’accouchement / A.-L. Chuilon in Sages-femmes, vol.15 n°5 (novembre 2016)
[article] L’épisiotomie en France en 2010 : variations des pratiques selon le contexte obstétrical et le lieu d’accouchement [revue] / A.-L. Chuilon, Auteur ; C. Le Ray, Auteur ; C. Prunet, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.228-237.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.15 n°5 (novembre 2016) . - p.228-237
Mots-clés : différence
disparité
épisiotomie
étude
maternité
régionRésumé : But : Analyser comment les taux d’épisiotomie varient suivant les caractéristiques des femmes et des maternités et étudier la variabilité des taux entre les maternités et les régions en France.
Matériel et méthodes : Notre étude comprenait toutes les femmes ayant accouché par voie basse dans l’enquête nationale périnatale réalisée en France en 2010 (n=11 322). Nous avons estimé les risques relatifs ajustés d’épisiotomie (RRa), selon les caractéristiques des femmes et des maternités, et analysé la variabilité des taux entre maternités et entre régions par des régressions de Poisson multiniveaux, stratifiées sur la parité.
Résultats : En 2010, 26,8 % des femmes ont eu une épisiotomie (44,7 % des primipares, 14,2 % des multipares). Les principaux facteurs associés à la réalisation d’une épisiotomie étaient l’origine asiatique (primipares : RRa=1,32 [1,16–1,51] ; multipares : RRa=2,30 [1,67–3,16]), le siège (primipares : RRa=2,14 [1,87–2,21] ; multipares : RRa=3,32 [2,52–4,38]) et la voie basse instrumentale (primipares : RRa=2,04 [1,89–2,11] ; multipares : RRa=3,19 [2,74–3,72]). Les autres facteurs associés étaient : un indice de masse corporelle élevé, l’administration d’ocytocine pendant le travail, une voie basse spontanée réalisée par un obstétricien, un poids de naissance élevé et chez les multipares, un antécédent de césarienne sans voie basse antérieure et une analgésie péridurale. Les taux variaient entre les régions (primipares : de 17 à 64 % ; multipares : de 3 à 21 %). La variance était significative entre les régions et entre les maternités.
Conclusion : Les différences entre régions et entre maternités sont peu expliquées par les caractéristiques des femmes et des nouveau-nés. Il serait utile d’étudier les attitudes et les points de vue des obstétriciens et des sages-femmes vis-à-vis de la protection du périnée pour mieux comprendre ces différences.[article]
in Sages-femmes > vol.15 n°5 (novembre 2016) . - p.228-237
Titre : L’épisiotomie en France en 2010 : variations des pratiques selon le contexte obstétrical et le lieu d’accouchement Type de document : revue Auteurs : A.-L. Chuilon, Auteur ; C. Le Ray, Auteur ; C. Prunet, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2016 Article en page(s) : p.228-237 Langues : Français Mots-clés : différence
disparité
épisiotomie
étude
maternité
régionRésumé : But : Analyser comment les taux d’épisiotomie varient suivant les caractéristiques des femmes et des maternités et étudier la variabilité des taux entre les maternités et les régions en France.
Matériel et méthodes : Notre étude comprenait toutes les femmes ayant accouché par voie basse dans l’enquête nationale périnatale réalisée en France en 2010 (n=11 322). Nous avons estimé les risques relatifs ajustés d’épisiotomie (RRa), selon les caractéristiques des femmes et des maternités, et analysé la variabilité des taux entre maternités et entre régions par des régressions de Poisson multiniveaux, stratifiées sur la parité.
Résultats : En 2010, 26,8 % des femmes ont eu une épisiotomie (44,7 % des primipares, 14,2 % des multipares). Les principaux facteurs associés à la réalisation d’une épisiotomie étaient l’origine asiatique (primipares : RRa=1,32 [1,16–1,51] ; multipares : RRa=2,30 [1,67–3,16]), le siège (primipares : RRa=2,14 [1,87–2,21] ; multipares : RRa=3,32 [2,52–4,38]) et la voie basse instrumentale (primipares : RRa=2,04 [1,89–2,11] ; multipares : RRa=3,19 [2,74–3,72]). Les autres facteurs associés étaient : un indice de masse corporelle élevé, l’administration d’ocytocine pendant le travail, une voie basse spontanée réalisée par un obstétricien, un poids de naissance élevé et chez les multipares, un antécédent de césarienne sans voie basse antérieure et une analgésie péridurale. Les taux variaient entre les régions (primipares : de 17 à 64 % ; multipares : de 3 à 21 %). La variance était significative entre les régions et entre les maternités.
Conclusion : Les différences entre régions et entre maternités sont peu expliquées par les caractéristiques des femmes et des nouveau-nés. Il serait utile d’étudier les attitudes et les points de vue des obstétriciens et des sages-femmes vis-à-vis de la protection du périnée pour mieux comprendre ces différences.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00029740 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Gestion du deuxième stade du travail : quelles nouveautés en 2018 ? / C. Le Ray in La lettre du gynécologue, n°417 (novembre décembre 2018)
[article] Gestion du deuxième stade du travail : quelles nouveautés en 2018 ? [revue] / C. Le Ray, Auteur . - 2018 . - p.27-29.
Langues : Français
in La lettre du gynécologue > n°417 (novembre décembre 2018) . - p.27-29
Mots-clés : accouchement
expulsion
travail obstétricalRésumé : Le 2ème stade du travail débute à dilatation complète. Il est divisé en 2 parties : la phase passive au cours de laquelle la présentation fœtale descend, sous l'effet des contractions utérines, dans la filière maternelle, et la phase active qui correspond aux efforts expulsifs. Note de contenu : [Dossier] Surveillance de la grossesse et de l'accouchement : quelles nouveautés en 2018? [article]
in La lettre du gynécologue > n°417 (novembre décembre 2018) . - p.27-29
Titre : Gestion du deuxième stade du travail : quelles nouveautés en 2018 ? Type de document : revue Auteurs : C. Le Ray, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p.27-29 Langues : Français Mots-clés : accouchement
expulsion
travail obstétricalRésumé : Le 2ème stade du travail débute à dilatation complète. Il est divisé en 2 parties : la phase passive au cours de laquelle la présentation fœtale descend, sous l'effet des contractions utérines, dans la filière maternelle, et la phase active qui correspond aux efforts expulsifs. Note de contenu : [Dossier] Surveillance de la grossesse et de l'accouchement : quelles nouveautés en 2018? Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00032352 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 2 : indications de l’oxytocine au cours du premier et du deuxième stade du travail spontané / L. Gaucher in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 2 : indications de l’oxytocine au cours du premier et du deuxième stade du travail spontané [revue] / L. Gaucher, Auteur ; C. Le Ray, Auteur . - 2017 . - p.22-35.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.22-35
Mots-clés : ocytocine
RPC recommandation pour la pratique clinique
travail spontanéRésumé : But : Évaluer l’efficacité de l’administration d’oxytocine lors du travail spontané pendant le premier et deuxième stade du travail.
Matériel et méthodes : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes du domaine concerné. L’algorithme de recherche incluait les mots clefs suivants : début du travail, 1er ou 2e stade du travail associé au mot oxytocine. Les articles éligibles ont été analysés indépendamment par deux relecteurs. Seuls les articles évaluant spécifiquement l’administration d’oxytocine ont été retenus. Ceux évaluant l’administration d’oxytocine associée à une autre intervention (en particulier l’amniotomie) n’ont pas été étudiés. Les critères d’efficacité retenus étaient : fréquence et intensité des contractions, durée du travail, proportion d’accouchements instrumentaux et proportion de césariennes.
Résultats : Vingt études originales et 2 méta-analyses ont été identifiées. Durant la phase de latence du 1er stade, c’est-à-dire avant 5cm de dilatation, il est recommandé de ne pas utiliser l’oxytocine de façon systématique, quelle que soit la vitesse de la dilatation (Grade B). En cas de dystocie dynamique durant la phase active du 1er stade du travail, l’oxytocine peut être utilisée pour augmenter l’activité utérine (GradeC) bien que son effet sur le mode d’accouchement ne soit pas démontré (NP3). En cas de dystocie dynamique à membranes rompues, il est recommandé d’administrer l’oxytocine dès le diagnostic de dystocie dynamique pour améliorer la dynamique utérine sous couvert d’une surveillance maternelle et fœtale adaptée (Grade B). Durant le 2e stade du travail l’administration systématique d’oxytocine n’est pas recommandée compte tenu de ses effets secondaires (Grade B). En revanche, en cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2heures, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation (Accord professionnel). En cas de variété occipito-postérieure ou transverse, aucun argument scientifique ne permet de recommander l’administration systématique d’oxytocine (Accord professionnel).
Conclusion : L’administration d’oxytocine permet d’améliorer la dynamique utérine, sans pour autant diminuer le risque de césarienne ou d’accouchement instrumental. Le peu de données disponibles et son niveau de preuve globalement faible ne permet pas de recommander l’administration systématique d’oxytocine pendant le travail spontané en l’absence de dystocie dynamique, et ce quel que soit le stade du travail.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.22-35
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Chapitre 2 : indications de l’oxytocine au cours du premier et du deuxième stade du travail spontané Type de document : revue Auteurs : L. Gaucher, Auteur ; C. Le Ray, Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.22-35 Langues : Français Mots-clés : ocytocine
RPC recommandation pour la pratique clinique
travail spontanéRésumé : But : Évaluer l’efficacité de l’administration d’oxytocine lors du travail spontané pendant le premier et deuxième stade du travail.
Matériel et méthodes : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes du domaine concerné. L’algorithme de recherche incluait les mots clefs suivants : début du travail, 1er ou 2e stade du travail associé au mot oxytocine. Les articles éligibles ont été analysés indépendamment par deux relecteurs. Seuls les articles évaluant spécifiquement l’administration d’oxytocine ont été retenus. Ceux évaluant l’administration d’oxytocine associée à une autre intervention (en particulier l’amniotomie) n’ont pas été étudiés. Les critères d’efficacité retenus étaient : fréquence et intensité des contractions, durée du travail, proportion d’accouchements instrumentaux et proportion de césariennes.
Résultats : Vingt études originales et 2 méta-analyses ont été identifiées. Durant la phase de latence du 1er stade, c’est-à-dire avant 5cm de dilatation, il est recommandé de ne pas utiliser l’oxytocine de façon systématique, quelle que soit la vitesse de la dilatation (Grade B). En cas de dystocie dynamique durant la phase active du 1er stade du travail, l’oxytocine peut être utilisée pour augmenter l’activité utérine (GradeC) bien que son effet sur le mode d’accouchement ne soit pas démontré (NP3). En cas de dystocie dynamique à membranes rompues, il est recommandé d’administrer l’oxytocine dès le diagnostic de dystocie dynamique pour améliorer la dynamique utérine sous couvert d’une surveillance maternelle et fœtale adaptée (Grade B). Durant le 2e stade du travail l’administration systématique d’oxytocine n’est pas recommandée compte tenu de ses effets secondaires (Grade B). En revanche, en cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2heures, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation (Accord professionnel). En cas de variété occipito-postérieure ou transverse, aucun argument scientifique ne permet de recommander l’administration systématique d’oxytocine (Accord professionnel).
Conclusion : L’administration d’oxytocine permet d’améliorer la dynamique utérine, sans pour autant diminuer le risque de césarienne ou d’accouchement instrumental. Le peu de données disponibles et son niveau de preuve globalement faible ne permet pas de recommander l’administration systématique d’oxytocine pendant le travail spontané en l’absence de dystocie dynamique, et ce quel que soit le stade du travail.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations / C. Dupont in Sages-femmes, vol.16 n°1 (février 2017)
[article] Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations [revue] / C. Dupont, Auteur ; M. Carayol, Auteur ; C. Le Ray, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.111-118.
Langues : Français
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.111-118
Mots-clés : effet indésirable
indication
ocytocine
travail spontanéRésumé : Objectifs : Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associée de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1cm/4h de 5cm à 7cm ou inférieure à 1cm/2h de 7cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2mUI/min, augmentée par palier de 2mUI/min en respectant un délai de 30min, et sans dépasser un débit de 20mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.[article]
in Sages-femmes > vol.16 n°1 (février 2017) . - p.111-118
Titre : Recommandations pour l’administration d’oxytocine au cours du travail spontané. Texte court des recommandations Type de document : revue Auteurs : C. Dupont, Auteur ; M. Carayol, Auteur ; C. Le Ray, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.111-118 Langues : Français Mots-clés : effet indésirable
indication
ocytocine
travail spontanéRésumé : Objectifs : Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associée de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1cm/4h de 5cm à 7cm ou inférieure à 1cm/2h de 7cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2mUI/min, augmentée par palier de 2mUI/min en respectant un délai de 30min, et sans dépasser un débit de 20mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030186 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible Recommandations pour l'administration d'oxytocine au cours du travail spontané / C. Dupont in Profession sage femme, n°236 (juin 2017)
[article] Recommandations pour l'administration d'oxytocine au cours du travail spontané : texte court des recommandations [revue] / C. Dupont, Auteur ; M. Carayol, Auteur ; C. Le Ray, Auteur ; et al., Auteur . - 2017 . - p.22-30.
Langues : Français
in Profession sage femme > n°236 (juin 2017) . - p.22-30
Mots-clés : ocytocine
RPC recommandation pour la pratique cliniqueRésumé : Objectifs : Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5 cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5 cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associée de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1 cm/4 h de 5 cm à 7 cm ou inférieure à 1 cm/2 h de 7 cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2 h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2 mUI/min, augmentée par palier de 2 mUI/min en respectant un délai de 30 min, et sans dépasser un débit de 20 mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.[article]
in Profession sage femme > n°236 (juin 2017) . - p.22-30
Titre : Recommandations pour l'administration d'oxytocine au cours du travail spontané : texte court des recommandations Type de document : revue Auteurs : C. Dupont, Auteur ; M. Carayol, Auteur ; C. Le Ray, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2017 Article en page(s) : p.22-30 Langues : Français Mots-clés : ocytocine
RPC recommandation pour la pratique cliniqueRésumé : Objectifs : Définir les stades du travail spontané, préciser les indications, les modalités et l’efficacité de l’administration d’oxytocine ainsi que décrire les effets indésirables maternels, fœtaux et néonataux liés à cette administration.
Méthode : Revue systématique de la littérature à partir de la base de données Medline interrogée jusqu’en mars 2016 et complétée par une recherche sur les sites des sociétés savantes.
Résultats : Le 1er stade débute par une phase de latence, définie par des contractions utérines entraînant une modification du col jusqu’à 5 cm de dilatation, et se termine par une phase active, de 5 cm à dilatation complète. Le 2e stade débute par la phase de descente et se termine par la phase d’expulsion. En phase de latence, il est recommandé de ne pas intervenir à titre systématique. Une pose précoce d’analgésie péridurale est possible sans attendre la phase active du travail et, dans ce cas, il est recommandé de ne pas associée de façon systématique une administration d’oxytocine. En phase active du premier stade, une dystocie dynamique est définie par une vitesse de dilation inférieure à 1 cm/4 h de 5 cm à 7 cm ou inférieure à 1 cm/2 h de 7 cm à dilation complète. En cas de dystocie dynamique en phase active, il est recommandé de pratiquer une amniotomie en première intention. En l’absence d’amélioration une heure après l’amniotomie, une administration d’oxytocine peut être réalisée. En cas de prolongation du 2e stade au-delà de 2 h, il est recommandé d’administrer de l’oxytocine pour corriger une absence de progression de la présentation. En cas de dystocie dynamique, l’oxytocine doit être administrée à un débit initial de 2 mUI/min, augmentée par palier de 2 mUI/min en respectant un délai de 30 min, et sans dépasser un débit de 20 mUI/min. Les effets indésirables maternels rapportés concernent l’hyperactivité utérine, la rupture utérine et l’hémorragie du post-partum (HPP). Les effets indésirables fœtaux discutés concernent les anomalies du rythme cardiaque fœtal liées à une hyperactivité utérine, l’hyponatrémie, l’ictère néonatal, les difficultés de succion et l’autisme.
Conclusion : L’administration d’oxytocine durant le travail spontané ne doit pas être considérée comme une prescription anodine. L’état actuel des connaissances doivent inciter les acteurs de la périnatalité à la plus grande vigilance. L’administration d’oxytocine durant le travail spontané expose la mère et le fœtus à des effets néfastes pouvant avoir des conséquences à court terme et possiblement à long terme. Ses modalités d’administration doivent faire l’objet d’un protocole. Sa prescription et le consentement de la mère doivent être précisés dans son dossier médical.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00030947 Rev Revue Centre de documentation Archive Disponible
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