[article] Pourquoi la nouvelle formation initiale des kinésithérapeutes est une formation « à et par la recherche » multi-référentielle (qualitative et quantitative), indispensable pour une professionnalisation de qualité et pour une approche globale des patients ? [revue] / Franck Gatto (1966-....), Auteur ; Sophie Vincent, Auteur ; Stéphane Michel, Auteur . - 2016 . - p.24-31. Langues : Français in Kinésithérapie la revue > vol.16 n°180 (décembre 2016) . - p.24-31 Mots-clés : | formation kinésithérapie recherche qualitative recherche quantitative réflexivité singularité
| Résumé : | Des études scientifiques ont montré statistiquement que les masseurs-kinésithérapeutes (MK) ont développé par l’expérience des connaissances et des savoir-faire associés conformes, en fonction des situations qu’ils rencontrent au cours de leur exercice quotidien, aux critères des théories et des modèles attendus en sciences humaines et sociales et aux recommandations scientifiques en santé. Ces compétences se sont construites par l’expérience en dehors des savoirs et des techniques enseignés en formation initiale. Les nouveaux rôles de Santé Publique et les méta-compétences acquis par l’expérience et par adaptation pour répondre aux demandes et aux besoins des patients, de leur entourage et de la société en général, viennent d’être reconnus par les textes de droit. En effet en septembre 2015, de nouveaux référentiels de formation, de compétences, d’activités, de stages et une nouvelle maquette de formation initiale des MK ont été publiés. Cette reconnaissance des pratiques réelles, obtenue depuis longtemps auprès des patients, officialise les nouveaux rôles de Santé Publique des masseurs-kinésithérapeutes en développant et en stabilisant ceux-ci par des savoirs académiques. Cet article montre, à partir de références scientifiques et d’exemples concrets, les intérêts sur l’exercice des professionnels de cette nouvelle formation initiale qui est une formation « à et par la recherche multi-référentielle » (qualitative et quantitative). La recherche quantitative et la recherche qualitative sont bien différenciées dans cet article pour mieux comprendre la nécessité conceptuelle et pratique de former les futurs praticiens à ces deux démarches qui s’inscrivent chacune dans un paradigme scientifique bien défini. Se découvrent, à travers cet article, la logique et l’utilité de la recherche dans le paradigme positiviste (recherche quantitative), et celle dans le paradigme phénoménologique (recherche qualitative). Les méta-compétences développées par cette professionnalisation en formation initiale sont énoncées et leur transposition dans les pratiques professionnelles est expliquée. La formation à la recherche quantitative et qualitative est impérative pour former un professionnel « réflexif ». Ce praticien pourra mieux décider, mieux faire évoluer et mieux justifier avec le patient–partenaire à partir de différents référentiels : les diagnostics, les décisions, les objectifs de soins et de prévention, les moyens et la mise en œuvre des soins, les bilans et les projets de fin de soins dans le cadre d’une approche globale du patient qui prend en compte sa singularité évolutive et son environnement. |
[article] in Kinésithérapie la revue > vol.16 n°180 (décembre 2016) . - p.24-31 Titre : | Pourquoi la nouvelle formation initiale des kinésithérapeutes est une formation « à et par la recherche » multi-référentielle (qualitative et quantitative), indispensable pour une professionnalisation de qualité et pour une approche globale des patients ? | Type de document : | revue | Auteurs : | Franck Gatto (1966-....), Auteur ; Sophie Vincent, Auteur ; Stéphane Michel, Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.24-31 | Langues : | Français | Mots-clés : | formation kinésithérapie recherche qualitative recherche quantitative réflexivité singularité
| Résumé : | Des études scientifiques ont montré statistiquement que les masseurs-kinésithérapeutes (MK) ont développé par l’expérience des connaissances et des savoir-faire associés conformes, en fonction des situations qu’ils rencontrent au cours de leur exercice quotidien, aux critères des théories et des modèles attendus en sciences humaines et sociales et aux recommandations scientifiques en santé. Ces compétences se sont construites par l’expérience en dehors des savoirs et des techniques enseignés en formation initiale. Les nouveaux rôles de Santé Publique et les méta-compétences acquis par l’expérience et par adaptation pour répondre aux demandes et aux besoins des patients, de leur entourage et de la société en général, viennent d’être reconnus par les textes de droit. En effet en septembre 2015, de nouveaux référentiels de formation, de compétences, d’activités, de stages et une nouvelle maquette de formation initiale des MK ont été publiés. Cette reconnaissance des pratiques réelles, obtenue depuis longtemps auprès des patients, officialise les nouveaux rôles de Santé Publique des masseurs-kinésithérapeutes en développant et en stabilisant ceux-ci par des savoirs académiques. Cet article montre, à partir de références scientifiques et d’exemples concrets, les intérêts sur l’exercice des professionnels de cette nouvelle formation initiale qui est une formation « à et par la recherche multi-référentielle » (qualitative et quantitative). La recherche quantitative et la recherche qualitative sont bien différenciées dans cet article pour mieux comprendre la nécessité conceptuelle et pratique de former les futurs praticiens à ces deux démarches qui s’inscrivent chacune dans un paradigme scientifique bien défini. Se découvrent, à travers cet article, la logique et l’utilité de la recherche dans le paradigme positiviste (recherche quantitative), et celle dans le paradigme phénoménologique (recherche qualitative). Les méta-compétences développées par cette professionnalisation en formation initiale sont énoncées et leur transposition dans les pratiques professionnelles est expliquée. La formation à la recherche quantitative et qualitative est impérative pour former un professionnel « réflexif ». Ce praticien pourra mieux décider, mieux faire évoluer et mieux justifier avec le patient–partenaire à partir de différents référentiels : les diagnostics, les décisions, les objectifs de soins et de prévention, les moyens et la mise en œuvre des soins, les bilans et les projets de fin de soins dans le cadre d’une approche globale du patient qui prend en compte sa singularité évolutive et son environnement. |
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