[article] Le psychiatre et la décision médicale partagée [revue] / Isabelle Salmona, Auteur . - 2016 . - p.56-61. Langues : Français in Santé mentale > n°211 (octobre 2016) . - p.56-61 Mots-clés : | alliance thérapeutique altérité automatisation cas clinique décision médicale partagée éthique information médicale pratique professionnelle rétablissement
| Résumé : | Si les psychiatres se déclarent spontanément favorables à la décision médicale partagée, dans la réalité, les pratiques restent très hétérogènes. Parfois, les praticiens usent de critères discriminatoires pour l’envisager ou non, ils explorent peu les souhaits des patients ou se réfugient derrière leur « manque d’insight ».
La décision médicale partagée est un concept actuellement en plein essor dans le champ de la médecine somatique. En psychiatrie, malgré un intérêt et un nombre de publications croissant, cette démarche semble avoir plus de mal à s’imposer, car elle s’inscrit en opposition par rapport au mode de pensée classique. Pourtant là aussi, la décision médicale partagée fait l’objet d’un intérêt croissant, qui s’explique notamment par un souhait de plus en plus important des usagers de s’impliquer activement dans leurs soins ainsi qu’une méfiance de plus en plus importante vis-à-vis de la contrainte et des soins imposés. Cet article expose les bases de la notion et aborde les données actuelles de la littérature sur son application en santé mentale et les obstacles rencontrés.
| Note de contenu : | [Dossier] Soins et négociation |
[article] in Santé mentale > n°211 (octobre 2016) . - p.56-61 Titre : | Le psychiatre et la décision médicale partagée | Type de document : | revue | Auteurs : | Isabelle Salmona, Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.56-61 | Langues : | Français | Mots-clés : | alliance thérapeutique altérité automatisation cas clinique décision médicale partagée éthique information médicale pratique professionnelle rétablissement
| Résumé : | Si les psychiatres se déclarent spontanément favorables à la décision médicale partagée, dans la réalité, les pratiques restent très hétérogènes. Parfois, les praticiens usent de critères discriminatoires pour l’envisager ou non, ils explorent peu les souhaits des patients ou se réfugient derrière leur « manque d’insight ».
La décision médicale partagée est un concept actuellement en plein essor dans le champ de la médecine somatique. En psychiatrie, malgré un intérêt et un nombre de publications croissant, cette démarche semble avoir plus de mal à s’imposer, car elle s’inscrit en opposition par rapport au mode de pensée classique. Pourtant là aussi, la décision médicale partagée fait l’objet d’un intérêt croissant, qui s’explique notamment par un souhait de plus en plus important des usagers de s’impliquer activement dans leurs soins ainsi qu’une méfiance de plus en plus importante vis-à-vis de la contrainte et des soins imposés. Cet article expose les bases de la notion et aborde les données actuelles de la littérature sur son application en santé mentale et les obstacles rencontrés.
| Note de contenu : | [Dossier] Soins et négociation |
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