[article] Évaluation de la prévalence des bilharzioses auprès des enfants de 5 à 14 ans après plusieurs années de traitement de masse dans le bassin du fleuve Sénégal [revue] / Moussa Abdellahi, Auteur ; Oumar Ndir, Auteur ; Saidou Niang, Auteur . - 2016 . - p.535-540. Langues : Français in Santé publique > vol.28 n°4 (juillet août 2016) . - p.535-540 Mots-clés : | Afrique bilharziose Sénégal
| Résumé : | Introduction : L’avènement des barrages de Diama et Manantali dans les années 80 a modifié le profil de la Bilharziose dans le bassin du fleuve Sénégal, avec l’apparition de la forme intestinale dans le Delta et la prévalence élevée de la forme urinaire dans toutes les zones écologiques du bassin.
Méthodes : La présente recherche avait pour objectif principal d’évaluer la prévalence des bilharzioses après plusieurs années de traitement de masse avec praziquantel 600 mg permettant l’apprécier la pertinence des directives de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en termes de fréquence d’administration et en particulier dans le bassin du fleuve Sénégal. Les selles et les urines de 1 215 enfants des écoles publiques, répartis entre 24 villages identifiés dans les trois zones écologiques du bassin du fleuve Sénégal que sont le Delta, la Vallée et le Haut bassin, ont été examinées.
Résultats : Ces résultats ont révélé des prévalences endémiques de la bilharziose urinaire dans toutes les zones écologiques du bassin du fleuve Sénégal : 57,4 % dans le Delta, 32,5 % dans la Vallée et 25,1 % dans le Haut bassin. En ce qui concerne la forme intestinale de la bilharziose, une prévalence de 21,8 % a été soulignée dans le Delta du fleuve, ainsi que le passage de cette forme au niveau de la Vallée.
Conclusion : Les résultats de cette recherche ont confirmé que les bilharzioses demeurent toujours un problème de santé publique dans le bassin du fleuve Sénégal malgré plusieurs traitements de masse au praziquantel 600 mg. Cette situation nécessite une réflexion sur les fréquences d’administration de ce médicament dans le bassin du fleuve Sénégal et l’importance de la prise en compte des pratiques sociales et les réalités sociologiques pour l’éradication de la bilharziose. |
[article] in Santé publique > vol.28 n°4 (juillet août 2016) . - p.535-540 Titre : | Évaluation de la prévalence des bilharzioses auprès des enfants de 5 à 14 ans après plusieurs années de traitement de masse dans le bassin du fleuve Sénégal | Type de document : | revue | Auteurs : | Moussa Abdellahi, Auteur ; Oumar Ndir, Auteur ; Saidou Niang, Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.535-540 | Langues : | Français | Mots-clés : | Afrique bilharziose Sénégal
| Résumé : | Introduction : L’avènement des barrages de Diama et Manantali dans les années 80 a modifié le profil de la Bilharziose dans le bassin du fleuve Sénégal, avec l’apparition de la forme intestinale dans le Delta et la prévalence élevée de la forme urinaire dans toutes les zones écologiques du bassin.
Méthodes : La présente recherche avait pour objectif principal d’évaluer la prévalence des bilharzioses après plusieurs années de traitement de masse avec praziquantel 600 mg permettant l’apprécier la pertinence des directives de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en termes de fréquence d’administration et en particulier dans le bassin du fleuve Sénégal. Les selles et les urines de 1 215 enfants des écoles publiques, répartis entre 24 villages identifiés dans les trois zones écologiques du bassin du fleuve Sénégal que sont le Delta, la Vallée et le Haut bassin, ont été examinées.
Résultats : Ces résultats ont révélé des prévalences endémiques de la bilharziose urinaire dans toutes les zones écologiques du bassin du fleuve Sénégal : 57,4 % dans le Delta, 32,5 % dans la Vallée et 25,1 % dans le Haut bassin. En ce qui concerne la forme intestinale de la bilharziose, une prévalence de 21,8 % a été soulignée dans le Delta du fleuve, ainsi que le passage de cette forme au niveau de la Vallée.
Conclusion : Les résultats de cette recherche ont confirmé que les bilharzioses demeurent toujours un problème de santé publique dans le bassin du fleuve Sénégal malgré plusieurs traitements de masse au praziquantel 600 mg. Cette situation nécessite une réflexion sur les fréquences d’administration de ce médicament dans le bassin du fleuve Sénégal et l’importance de la prise en compte des pratiques sociales et les réalités sociologiques pour l’éradication de la bilharziose. |
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