[article] Évolution des pratiques en médecine générale dans la prise en charge des douleurs neuropathiques [revue] / Mathieu Poucher, Auteur ; Claude Cherrier, Auteur ; Anne-Christelle Poucher, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.505-516. Langues : Français in Santé publique > vol.28 n°4 (juillet août 2016) . - p.505-516 Mots-clés : | douleur médecin généraliste neuropathie pratique professionnelle thérapeutique
| Résumé : | Objectif : L’objectif était de déterminer les pratiques actuelles en région Lorraine dans le traitement des douleurs neuropathiques et d’évaluer les difficultés rencontrées par les médecins généralistes.
Méthodes : Nous avons effectué une étude qualitative par la technique des groupes d’entretien collectifs semi-dirigés, en constituant un panel raisonné de médecins, afin de répondre à des critères de diversification. Le nombre de groupes d’entretien a été fixé dans le but d’obtenir une saturation des données. L’auteur principal de cette étude avait le rôle d’observateur, tandis qu’un animateur s’est chargé de modérer le débat. L’analyse des verbatims s’est faite selon deux méthodes : d’une part, plusieurs lectures des retranscriptions afin d’en ressortir les grandes idées émergentes, et d’autre part, une intégration des verbatims dans le logiciel informatique NVivo version 10, afin de disposer d’une analyse informatique en complément.
Résultats : Les médecins interrogés ont déclaré moins prescrire de Clonazépam (Rivotril®), Carbamazépine (Tégrétol®) et Amytriptiline (Laroxyl®) qu’il y a dix ans, et plus de Gabapentine (Neurontin®), Prégabaline (Lyrica®), Venlafaxine (Effexor®) et Duloxétine (Cymbalta®). Ils ont déclaré rencontrer de nombreuses difficultés au quotidien dans la prise en charge de ces patients, notamment concernant la part psychologique ou psychiatrique associée à ces douleurs, les co-morbidités, l’iatrogénie, l’inefficacité des molécules disponibles, les difficultés d’accès à un spécialiste (notamment centre « anti-douleur »), l’acceptation du traitement par les patients, la limitation des prescriptions (AMM restrictives, retrait de certains médicaments…).
Conclusion : Le traitement des douleurs neuropathiques pose de nombreuses difficultés au médecin généraliste, mais l’évolution des prescriptions montre une adaptation constante des pratiques. |
[article] in Santé publique > vol.28 n°4 (juillet août 2016) . - p.505-516 Titre : | Évolution des pratiques en médecine générale dans la prise en charge des douleurs neuropathiques | Type de document : | revue | Auteurs : | Mathieu Poucher, Auteur ; Claude Cherrier, Auteur ; Anne-Christelle Poucher, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.505-516 | Langues : | Français | Mots-clés : | douleur médecin généraliste neuropathie pratique professionnelle thérapeutique
| Résumé : | Objectif : L’objectif était de déterminer les pratiques actuelles en région Lorraine dans le traitement des douleurs neuropathiques et d’évaluer les difficultés rencontrées par les médecins généralistes.
Méthodes : Nous avons effectué une étude qualitative par la technique des groupes d’entretien collectifs semi-dirigés, en constituant un panel raisonné de médecins, afin de répondre à des critères de diversification. Le nombre de groupes d’entretien a été fixé dans le but d’obtenir une saturation des données. L’auteur principal de cette étude avait le rôle d’observateur, tandis qu’un animateur s’est chargé de modérer le débat. L’analyse des verbatims s’est faite selon deux méthodes : d’une part, plusieurs lectures des retranscriptions afin d’en ressortir les grandes idées émergentes, et d’autre part, une intégration des verbatims dans le logiciel informatique NVivo version 10, afin de disposer d’une analyse informatique en complément.
Résultats : Les médecins interrogés ont déclaré moins prescrire de Clonazépam (Rivotril®), Carbamazépine (Tégrétol®) et Amytriptiline (Laroxyl®) qu’il y a dix ans, et plus de Gabapentine (Neurontin®), Prégabaline (Lyrica®), Venlafaxine (Effexor®) et Duloxétine (Cymbalta®). Ils ont déclaré rencontrer de nombreuses difficultés au quotidien dans la prise en charge de ces patients, notamment concernant la part psychologique ou psychiatrique associée à ces douleurs, les co-morbidités, l’iatrogénie, l’inefficacité des molécules disponibles, les difficultés d’accès à un spécialiste (notamment centre « anti-douleur »), l’acceptation du traitement par les patients, la limitation des prescriptions (AMM restrictives, retrait de certains médicaments…).
Conclusion : Le traitement des douleurs neuropathiques pose de nombreuses difficultés au médecin généraliste, mais l’évolution des prescriptions montre une adaptation constante des pratiques. |
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