[article] Une hépatite aiguë grave au sévoflurane [revue] / Anne Bignon, Auteur ; Diae El Manser, Auteur ; Benoit Capron, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.238-242. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.2 n°4 (juillet 2016) . - p.238-242 Mots-clés : | hépatite sévoflurane toxicité
| Résumé : | L’hépatite cytolytique immunoallergique est une complication rare des agents halogénés. Une patiente de 37ans, sans antécédents particuliers, bénéficiait d’un curetage pour fausse couche spontanée sous anesthésie générale, réalisée sous sévoflurane. À j2 postopératoire apparaissaient des douleurs abdominales, un pic hyperthermique isolé et un ictère. Une insuffisance hépatique (IH) grave était diagnostiquée à j10. L’implication du sévoflurane a été évoquée sur la négativité des autres causes d’IH et sur la biopsie hépatique retrouvant une hépatite aiguë sévère avec nécrose en pont. Une transplantation hépatique (TH) a été réalisée face à l’aggravation clinique et biologique de cette hépatite et à l’échec de la corticothérapie. L’analyse de la pièce d’hépatectomie confirmait la nécrose hépatocytaire multilobulaire massive, compatible avec l’étiologie toxique. La patiente décédait 2 mois après la TH dans un tableau de syndrome de défaillance multiviscérale sur un choc septique sans porte d’entrée identifiée. Même si l’hépatite cytolytique immunoallergique au sévoflurane est théoriquement peu probable, ce cas clinique et d’autres dans la littérature tendent à démontrer ce risque de toxicité dont la physiopathologie n’est pas élucidée.
Mots clés : Hépatite aiguë grave, Sévoflurane, Toxicité hépatique |
[article] in Anesthésie & réanimation > vol.2 n°4 (juillet 2016) . - p.238-242 Titre : | Une hépatite aiguë grave au sévoflurane | Type de document : | revue | Auteurs : | Anne Bignon, Auteur ; Diae El Manser, Auteur ; Benoit Capron, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.238-242 | Langues : | Français | Mots-clés : | hépatite sévoflurane toxicité
| Résumé : | L’hépatite cytolytique immunoallergique est une complication rare des agents halogénés. Une patiente de 37ans, sans antécédents particuliers, bénéficiait d’un curetage pour fausse couche spontanée sous anesthésie générale, réalisée sous sévoflurane. À j2 postopératoire apparaissaient des douleurs abdominales, un pic hyperthermique isolé et un ictère. Une insuffisance hépatique (IH) grave était diagnostiquée à j10. L’implication du sévoflurane a été évoquée sur la négativité des autres causes d’IH et sur la biopsie hépatique retrouvant une hépatite aiguë sévère avec nécrose en pont. Une transplantation hépatique (TH) a été réalisée face à l’aggravation clinique et biologique de cette hépatite et à l’échec de la corticothérapie. L’analyse de la pièce d’hépatectomie confirmait la nécrose hépatocytaire multilobulaire massive, compatible avec l’étiologie toxique. La patiente décédait 2 mois après la TH dans un tableau de syndrome de défaillance multiviscérale sur un choc septique sans porte d’entrée identifiée. Même si l’hépatite cytolytique immunoallergique au sévoflurane est théoriquement peu probable, ce cas clinique et d’autres dans la littérature tendent à démontrer ce risque de toxicité dont la physiopathologie n’est pas élucidée.
Mots clés : Hépatite aiguë grave, Sévoflurane, Toxicité hépatique |
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