[article] Le plan Blanc : étude du niveau de formation et des connaissances du personnel. Propositions d’améliorations correctrices dans un centre hospitalier universitaire [revue] / Sylvain Malfroy, Auteur ; Florent Wallet, Auteur ; Laurent Gabilly, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.155-161. Langues : Français in Anesthésie & réanimation > vol.2 n°3 (juin 2016) . - p.155-161 Mots-clés : | catastrophe formation plan blanc risque sanitaire
| Résumé : | L’élaboration d’un plan Blanc est obligatoire pour chaque structure de soins publique ou privée sous la responsabilité du directeur de l’établissement. Le manque de formation participe au développement d’idées reçues. Nous avons cherché à préciser le niveau de formation et de connaissances du personnel dans cette étude. Un sondage a été réalisé auprès de 88 personnes sur une journée de travail dans les services de réanimation, chirurgie gynécologique, déchocage et bloc d’urgence, service d’accueil des urgences. Le niveau global de connaissances est moyen. Les personnels les plus en difficultés sont les élèves et étudiants hospitaliers et les moins de 36ans. En ce qui concerne la perception des risques, on note une surestimation du risque nucléaire et radiologique et une sous-estimation du risque pandémique. Pour ce qui est des motifs de déclenchement du plan Blanc, il existe une sous-évaluation des principaux motifs (accident catastrophique à effet limité, crise sanitaire et événement catastrophique) et une surestimation de situations non prises en charge par le plan Blanc. Les efforts doivent donc être poursuivis dans l’information et la formation du personnel en particulier chez les plus jeunes. La réalisation de documents pratiques pour le personnel sur la base de triptyque aide-mémoire semble être une première mesure de communication. La réalisation d’un test « grandeur nature » semble être un objectif minimum. Il est important de poursuivre les efforts de formation et de réflexion pour garantir une bonne réactivité des personnels soignants et non soignants face aux risques collectifs auxquels nous sommes exposés.
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[article] in Anesthésie & réanimation > vol.2 n°3 (juin 2016) . - p.155-161 Titre : | Le plan Blanc : étude du niveau de formation et des connaissances du personnel. Propositions d’améliorations correctrices dans un centre hospitalier universitaire | Type de document : | revue | Auteurs : | Sylvain Malfroy, Auteur ; Florent Wallet, Auteur ; Laurent Gabilly, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.155-161 | Langues : | Français | Mots-clés : | catastrophe formation plan blanc risque sanitaire
| Résumé : | L’élaboration d’un plan Blanc est obligatoire pour chaque structure de soins publique ou privée sous la responsabilité du directeur de l’établissement. Le manque de formation participe au développement d’idées reçues. Nous avons cherché à préciser le niveau de formation et de connaissances du personnel dans cette étude. Un sondage a été réalisé auprès de 88 personnes sur une journée de travail dans les services de réanimation, chirurgie gynécologique, déchocage et bloc d’urgence, service d’accueil des urgences. Le niveau global de connaissances est moyen. Les personnels les plus en difficultés sont les élèves et étudiants hospitaliers et les moins de 36ans. En ce qui concerne la perception des risques, on note une surestimation du risque nucléaire et radiologique et une sous-estimation du risque pandémique. Pour ce qui est des motifs de déclenchement du plan Blanc, il existe une sous-évaluation des principaux motifs (accident catastrophique à effet limité, crise sanitaire et événement catastrophique) et une surestimation de situations non prises en charge par le plan Blanc. Les efforts doivent donc être poursuivis dans l’information et la formation du personnel en particulier chez les plus jeunes. La réalisation de documents pratiques pour le personnel sur la base de triptyque aide-mémoire semble être une première mesure de communication. La réalisation d’un test « grandeur nature » semble être un objectif minimum. Il est important de poursuivre les efforts de formation et de réflexion pour garantir une bonne réactivité des personnels soignants et non soignants face aux risques collectifs auxquels nous sommes exposés.
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