[article] Résonances psychiques de la mort à l’hôpital : pertes et deuils des soignants [revue] / Marianne Chapotte, Auteur . - 2016 . - p.58-63. Langues : Français in Kinésithérapie la revue > vol.16 n°176 177 (août septembre 2016) . - p.58-63 Mots-clés : | deuil hôpital mort patient soignant
| Résumé : | Le deuil est un cheminement complexe engageant le sujet au sein d’un voyage psychique tumultueux. Intrinsèquement lié à la perte, il accompagne chacun d’entre nous au fil des chemins de vie, des épreuves et expériences douloureuses telles que le décès d’un être cher. La mort, effraction du réel, renvoie à l’indicible et met à mal notre sentiment d’immortalité. Ses représentations ont évolué au fil de l’histoire parcourant les siècles et les sociétés. Depuis les dernières décennies, la mort semble progressivement écartée du champ de pensée, dissimulée à l’extérieur de nos villes, derrière les murs des cimetières ou encore des hôpitaux. Ces lieux, emprunts de représentations collectives, abritent effectivement de manière récurrente les derniers instants de vie. Les soignants accompagnent « leurs patients » initiant et tissant des liens jour après jours tentant de maintenir l’inscription de la « bonne distance », de la « juste proximité ». Témoins privilégiés de leur ambivalence, des phases d’espoir, de découragement, des rechutes, des rémissions, des dégradations physiques, et autres, les soignants sont également bien souvent confrontés à la mort, à « ce qui ne peut habituellement être vu », « être dit ». Ces événements résonnent immanquablement sur le plan de leur psychisme, mais de quelle manière ?
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[article] in Kinésithérapie la revue > vol.16 n°176 177 (août septembre 2016) . - p.58-63 Titre : | Résonances psychiques de la mort à l’hôpital : pertes et deuils des soignants | Type de document : | revue | Auteurs : | Marianne Chapotte, Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.58-63 | Langues : | Français | Mots-clés : | deuil hôpital mort patient soignant
| Résumé : | Le deuil est un cheminement complexe engageant le sujet au sein d’un voyage psychique tumultueux. Intrinsèquement lié à la perte, il accompagne chacun d’entre nous au fil des chemins de vie, des épreuves et expériences douloureuses telles que le décès d’un être cher. La mort, effraction du réel, renvoie à l’indicible et met à mal notre sentiment d’immortalité. Ses représentations ont évolué au fil de l’histoire parcourant les siècles et les sociétés. Depuis les dernières décennies, la mort semble progressivement écartée du champ de pensée, dissimulée à l’extérieur de nos villes, derrière les murs des cimetières ou encore des hôpitaux. Ces lieux, emprunts de représentations collectives, abritent effectivement de manière récurrente les derniers instants de vie. Les soignants accompagnent « leurs patients » initiant et tissant des liens jour après jours tentant de maintenir l’inscription de la « bonne distance », de la « juste proximité ». Témoins privilégiés de leur ambivalence, des phases d’espoir, de découragement, des rechutes, des rémissions, des dégradations physiques, et autres, les soignants sont également bien souvent confrontés à la mort, à « ce qui ne peut habituellement être vu », « être dit ». Ces événements résonnent immanquablement sur le plan de leur psychisme, mais de quelle manière ?
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