[article] Analyse de l’activité de chimiothérapie anticancéreuse en hospitalisation à domicile à partir du PMSI-HAD [revue] / Anne-Line Couillerot-Peyrondet, Auteur ; Stéphanie Leclerc, Auteur ; Isabelle Hirtzlin, Auteur ; et al., Auteur . - 2016 . - p.341-352. Langues : Français in Santé publique > vol.28 n°3 (mai juin 2016) . - p.341-352 Mots-clés : | antinéoplasique chimiothérapie DPI Dossier patient informatisé HAD hospitalisation à domicile HAS haute autorité de santé PMSI programme de médicalisation des systèmes d'information
| Résumé : | Objectif : Les pouvoirs publics souhaitent développer l’hospitalisation à domicile (HAD) et s’interrogent sur la place de la chimiothérapie en HAD. L’analyse du PMSI-HAD a permis de la caractériser et d’identifier les modes de prise en charge, selon les patients et les pathologies.
Méthodes : Dans le PMSI-HAD 2012, les séjours avec au moins une sous-séquence renseignée en mode de prise en charge principal (MPP) ou associé (MPA) de chimiothérapie anticancéreuse ont été sélectionnés. Les molécules administrées, inscrites sur la liste en sus sont identifiables et ont été recherchées.
Résultats : 16 975 séjours d’HAD comportaient au moins une activité de chimiothérapie anticancéreuse. Pour 85 % d’entre eux, la chimiothérapie était l’unique mode de prise en charge ; pour 7 %, elle était associée à une surveillance post-chimiothérapie. Lorsque la chimiothérapie correspondait au MPP, la prise en charge de la douleur était renseignée en MPA dans 4 % des cas.
Les diagnostics les plus fréquents étaient les hémopathies (61 %) et les tumeurs du sein (14 %).
Les séjours comportant une molécule inscrite sur la liste en sus (55 %) concernaient des patients plus âgés et davantage d’hommes. L’activité était concentrée dans quelques établissements et dans quatre régions. 73 % des hémopathies malignes étaient traitées par une molécule en sus principalement par bortézomib et azacitidine. 41 % des tumeurs du sein étaient traitées avec une molécule en sus, principalement par trastuzumab.
Conclusion : L’activité de chimiothérapie anticancéreuse en HAD était hétérogène sur le territoire et concentrée dans quelques établissements ; 10 % des établissements concentraient 90 % des séjours. Cependant les pathologies traitées étaient homogènes.
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[article] in Santé publique > vol.28 n°3 (mai juin 2016) . - p.341-352 Titre : | Analyse de l’activité de chimiothérapie anticancéreuse en hospitalisation à domicile à partir du PMSI-HAD | Type de document : | revue | Auteurs : | Anne-Line Couillerot-Peyrondet, Auteur ; Stéphanie Leclerc, Auteur ; Isabelle Hirtzlin, Auteur ; et al., Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.341-352 | Langues : | Français | Mots-clés : | antinéoplasique chimiothérapie DPI Dossier patient informatisé HAD hospitalisation à domicile HAS haute autorité de santé PMSI programme de médicalisation des systèmes d'information
| Résumé : | Objectif : Les pouvoirs publics souhaitent développer l’hospitalisation à domicile (HAD) et s’interrogent sur la place de la chimiothérapie en HAD. L’analyse du PMSI-HAD a permis de la caractériser et d’identifier les modes de prise en charge, selon les patients et les pathologies.
Méthodes : Dans le PMSI-HAD 2012, les séjours avec au moins une sous-séquence renseignée en mode de prise en charge principal (MPP) ou associé (MPA) de chimiothérapie anticancéreuse ont été sélectionnés. Les molécules administrées, inscrites sur la liste en sus sont identifiables et ont été recherchées.
Résultats : 16 975 séjours d’HAD comportaient au moins une activité de chimiothérapie anticancéreuse. Pour 85 % d’entre eux, la chimiothérapie était l’unique mode de prise en charge ; pour 7 %, elle était associée à une surveillance post-chimiothérapie. Lorsque la chimiothérapie correspondait au MPP, la prise en charge de la douleur était renseignée en MPA dans 4 % des cas.
Les diagnostics les plus fréquents étaient les hémopathies (61 %) et les tumeurs du sein (14 %).
Les séjours comportant une molécule inscrite sur la liste en sus (55 %) concernaient des patients plus âgés et davantage d’hommes. L’activité était concentrée dans quelques établissements et dans quatre régions. 73 % des hémopathies malignes étaient traitées par une molécule en sus principalement par bortézomib et azacitidine. 41 % des tumeurs du sein étaient traitées avec une molécule en sus, principalement par trastuzumab.
Conclusion : L’activité de chimiothérapie anticancéreuse en HAD était hétérogène sur le territoire et concentrée dans quelques établissements ; 10 % des établissements concentraient 90 % des séjours. Cependant les pathologies traitées étaient homogènes.
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