[article] Les médecins généralistes et le conseil en activité physique : des évidences aux contingences de la consultation [revue] / Géraldine Bloy, Auteur ; Laetitia Moussard Philippon, Auteur ; Laurent Rigal, Auteur . - 2016 . - p.153-161. Langues : Français in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.153-161 Mots-clés : | activité physique médecin généraliste médecine générale prévention
| Résumé : | Introduction : La moitié des Français aurait une activité physique insuffisante. Les médecins généralistes sont considérés comme des professionnels de santé à même d’en faire la promotion. L’article analyse la façon dont ils disent aborder ce thème en prévention.
Méthodes : Des entretiens semi-directifs portant sur la prévention ont été réalisés auprès de 99 généralistes franciliens. Les modalités d’investissement de l’activité physique ont été approfondies avec 20 d’entre eux. L’analyse a dégagé les logiques d’action des praticiens et leur diversité, dans une démarche de théorisation fondée.
Résultats : Le conseil en activité physique n’est pas systématique et ne fait jamais l’objet d’une consultation dédiée. Les généralistes y viennent de façon contingente, selon les circonstances de la consultation, et pas avec tous leurs patients. La crainte des accidents et l’anticipation de réactions négatives de ceux-ci les freinent, même en présence d’indications médicales. Lorsqu’ils en parlent quand même, l’évaluation et les conseils sont succincts. Les généralistes manquent d’outils et de relais pour ce soin. Ils font appel à leur bon sens et à leur propre expérience sportive, quand ils en ont une. Leur formation les équipe peu et les politiques publiques incitatives ne suffisent pas à les rendre opérationnels ni à se sentir légitimes.
Conclusion : L’activité physique est un soin qui trouve difficilement sa place en consultation de médecine générale. Perçue comme une affaire de goût, elle offre encore peu de prises à la normativité médicale, en dépit d’un contexte politique porteur. |
[article] in Santé publique > vol.28 supplément n°1 (mars avril 2016) . - p.153-161 Titre : | Les médecins généralistes et le conseil en activité physique : des évidences aux contingences de la consultation | Type de document : | revue | Auteurs : | Géraldine Bloy, Auteur ; Laetitia Moussard Philippon, Auteur ; Laurent Rigal, Auteur | Année de publication : | 2016 | Article en page(s) : | p.153-161 | Langues : | Français | Mots-clés : | activité physique médecin généraliste médecine générale prévention
| Résumé : | Introduction : La moitié des Français aurait une activité physique insuffisante. Les médecins généralistes sont considérés comme des professionnels de santé à même d’en faire la promotion. L’article analyse la façon dont ils disent aborder ce thème en prévention.
Méthodes : Des entretiens semi-directifs portant sur la prévention ont été réalisés auprès de 99 généralistes franciliens. Les modalités d’investissement de l’activité physique ont été approfondies avec 20 d’entre eux. L’analyse a dégagé les logiques d’action des praticiens et leur diversité, dans une démarche de théorisation fondée.
Résultats : Le conseil en activité physique n’est pas systématique et ne fait jamais l’objet d’une consultation dédiée. Les généralistes y viennent de façon contingente, selon les circonstances de la consultation, et pas avec tous leurs patients. La crainte des accidents et l’anticipation de réactions négatives de ceux-ci les freinent, même en présence d’indications médicales. Lorsqu’ils en parlent quand même, l’évaluation et les conseils sont succincts. Les généralistes manquent d’outils et de relais pour ce soin. Ils font appel à leur bon sens et à leur propre expérience sportive, quand ils en ont une. Leur formation les équipe peu et les politiques publiques incitatives ne suffisent pas à les rendre opérationnels ni à se sentir légitimes.
Conclusion : L’activité physique est un soin qui trouve difficilement sa place en consultation de médecine générale. Perçue comme une affaire de goût, elle offre encore peu de prises à la normativité médicale, en dépit d’un contexte politique porteur. |
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