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journal de pédiatrie et de puériculture . vol.37 n°4Mention de date : août 2024Paru le : 01/07/2024 |
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Ajouter le résultat dans votre panierLa prévention de l’infection congénitale à cytomégalovirus / C. Egloff in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°4 (août 2024 )
[article] La prévention de l’infection congénitale à cytomégalovirus [revue] / C. Egloff, Auteur ; C. Vauloup-Fellous, Auteur ; O. Picone, Auteur . - 2024 . - P.233-239.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°4 (août 2024 ) . - P.233-239
Résumé : L’infection congénitale à cytomégalovirus (CMV) est la cause infectieuse la plus fréquente de handicap neurosensoriel congénital. Au cours de la grossesse, il existe différents temps de prévention permettant de réduire les atteintes liées au CMV. La sensibilisation aux mesures d’hygiène préventives doit être mise en œuvre dès la période préconceptionnelle et le plus tôt possible pendant la grossesse afin de limiter les primo-infections et les réinfections à CMV. Ces dernières années, la grande nouveauté dans la prise en charge des infections maternelles primaires à CMV, consiste en l’utilisation du valaciclovir en prévention de la transmission materno-fœtale. Plusieurs études univoques mettent en évidence une réduction du taux de transmission au fœtus de près de 60 à 70 % après séroconversion du premier trimestre de la grossesse grâce à l’instauration rapide du traitement maternel par valaciclovir. Ces nouvelles données viennent donc relancer le débat sur le dépistage systématique du CMV. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°4 (août 2024 ) . - P.233-239
Titre : La prévention de l’infection congénitale à cytomégalovirus Type de document : revue Auteurs : C. Egloff, Auteur ; C. Vauloup-Fellous, Auteur ; O. Picone, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.233-239 Langues : Français Résumé : L’infection congénitale à cytomégalovirus (CMV) est la cause infectieuse la plus fréquente de handicap neurosensoriel congénital. Au cours de la grossesse, il existe différents temps de prévention permettant de réduire les atteintes liées au CMV. La sensibilisation aux mesures d’hygiène préventives doit être mise en œuvre dès la période préconceptionnelle et le plus tôt possible pendant la grossesse afin de limiter les primo-infections et les réinfections à CMV. Ces dernières années, la grande nouveauté dans la prise en charge des infections maternelles primaires à CMV, consiste en l’utilisation du valaciclovir en prévention de la transmission materno-fœtale. Plusieurs études univoques mettent en évidence une réduction du taux de transmission au fœtus de près de 60 à 70 % après séroconversion du premier trimestre de la grossesse grâce à l’instauration rapide du traitement maternel par valaciclovir. Ces nouvelles données viennent donc relancer le débat sur le dépistage systématique du CMV. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036931 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Pneumothorax spontané primitif de l’enfant : une mise au point / N. Vinit in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°4 (août 2024 )
[article] Pneumothorax spontané primitif de l’enfant : une mise au point [revue] / N. Vinit, Auteur ; C. Poirault, Auteur ; C. Lozach, Auteur . - 2024 . - P.240-248.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°4 (août 2024 ) . - P.240-248
Résumé : Le pneumothorax de l’enfant est rare avec une prise en charge hétérogène liée à l’absence de recommandations pédiatriques spécifiques. Chez le nouveau-né, le pneumothorax survient sur un terrain favorisant et/ou malformatif et son traitement est fonction de la tolérance et du contexte. Chez l’adolescent, la physiopathologie reste méconnue, notamment le rôle des lésions emphysémateuses apicales (bulles, blebs) dans la survenue du pneumothorax spontané et sa potentielle récidive. Une pathologie sous-jacente doit systématiquement être recherchée. Le pneumothorax est confirmé par un cliché de radiographie de thorax de face en inspiration. La réalisation d’un scanner thoracique (examen le plus sensible) ne semble pas indispensable en cas de premier épisode paucisymptomatique avec un pneumothorax<2cm (traitement conservateur) et en l’absence d’argument pour une étiologie secondaire. Elle reste discutée lorsqu’un drain thoracique a dû être posé, dans le but de rechercher des bulles ou une pathologie sous-jacente. L’échographie pleurale peut présenter un intérêt diagnostique en situation d’urgence extrême ou dans le suivi de patients de soins intensifs. La supériorité du drainage versus exsufflation à l’aiguille lors d’un premier épisode reste débattue. Le taux de récidive après un premier épisode de pneumothorax est de 50–60 % chez l’enfant. Le traitement chirurgical du pneumothorax est réalisé en cas de récidive ou en cas de bullage persistant après 48heures de drainage. Une résection de l’apex avec pleurodèse mécanique (pleuro-abrasion, pleurectomie) est à privilégier chez l’enfant, malgré son taux de récidive rapporté supérieur à la pleurodèse chimique (5 % contre 1 %). L’information de l’enfant et de sa famille sur les activités éventuellement contre-indiquées est nécessaire. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°4 (août 2024 ) . - P.240-248
Titre : Pneumothorax spontané primitif de l’enfant : une mise au point Type de document : revue Auteurs : N. Vinit, Auteur ; C. Poirault, Auteur ; C. Lozach, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.240-248 Langues : Français Résumé : Le pneumothorax de l’enfant est rare avec une prise en charge hétérogène liée à l’absence de recommandations pédiatriques spécifiques. Chez le nouveau-né, le pneumothorax survient sur un terrain favorisant et/ou malformatif et son traitement est fonction de la tolérance et du contexte. Chez l’adolescent, la physiopathologie reste méconnue, notamment le rôle des lésions emphysémateuses apicales (bulles, blebs) dans la survenue du pneumothorax spontané et sa potentielle récidive. Une pathologie sous-jacente doit systématiquement être recherchée. Le pneumothorax est confirmé par un cliché de radiographie de thorax de face en inspiration. La réalisation d’un scanner thoracique (examen le plus sensible) ne semble pas indispensable en cas de premier épisode paucisymptomatique avec un pneumothorax<2cm (traitement conservateur) et en l’absence d’argument pour une étiologie secondaire. Elle reste discutée lorsqu’un drain thoracique a dû être posé, dans le but de rechercher des bulles ou une pathologie sous-jacente. L’échographie pleurale peut présenter un intérêt diagnostique en situation d’urgence extrême ou dans le suivi de patients de soins intensifs. La supériorité du drainage versus exsufflation à l’aiguille lors d’un premier épisode reste débattue. Le taux de récidive après un premier épisode de pneumothorax est de 50–60 % chez l’enfant. Le traitement chirurgical du pneumothorax est réalisé en cas de récidive ou en cas de bullage persistant après 48heures de drainage. Une résection de l’apex avec pleurodèse mécanique (pleuro-abrasion, pleurectomie) est à privilégier chez l’enfant, malgré son taux de récidive rapporté supérieur à la pleurodèse chimique (5 % contre 1 %). L’information de l’enfant et de sa famille sur les activités éventuellement contre-indiquées est nécessaire. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036931 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Vers une prévention généralisée des infections par le virus respiratoire syncytial (VRS) de l’enfant et du sujet âgé / M.A. Rameix-Welti in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°4 (août 2024 )
[article] Vers une prévention généralisée des infections par le virus respiratoire syncytial (VRS) de l’enfant et du sujet âgé [revue] / M.A. Rameix-Welti, Auteur . - 2024 . - P.249-254.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°4 (août 2024 ) . - P.249-254
Résumé : Le virus respiratoire syncytial (VRS) est le principal agent de la bronchiolite du nourrisson. Depuis sa découverte dans les années 1960, de nombreuses équipes ont cherché à développer des traitements préventifs de l’infection VRS. Jusqu’à récemment, les essais de vaccination sont toutefois restés infructueux. La prévention des infections sévères reposait sur un anticorps monoclonal réservé aux nourrissons à haut risque du fait d’un ratio coût/efficacité médiocre. La majorité des vaccins ou des anticorps monoclonaux ciblent la protéine de surface F du VRS. En 2013, des chercheurs ont obtenu la structure de la F dans la conformation qu’elle adopte à la surface des virions. En ciblant cette conformation particulière de F, différentes équipes ont développé des vaccins et des anticorps monoclonaux efficaces. Ainsi en 2022, un anticorps monoclonal à longue demi-vie, le nirsevimab, a été approuvé pour la prévention des infections sévères chez le nourrisson. En 2023, 2 vaccins ont été approuvés pour la prévention des infections sévères chez le sujet âgé et chez le nouveau-né pour l’un des 2. Ainsi 2 stratégies d’immunisation passive sont désormais disponibles pour la prévention des infections sévères du nourrisson par le VRS : injection unique d’un anticorps monoclonal avant la première exposition au VRS ou vaccination maternelle en fin de grossesse permettant un transfert transplacentaire des anticorps. Des questions demeurent quant à la stratégie qui sera appliquée dans les différents pays, la place d’une prévention des infections chez l’enfant après un an ou l’évolution du VRS face à cette nouvelle pression de sélection. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°4 (août 2024 ) . - P.249-254
Titre : Vers une prévention généralisée des infections par le virus respiratoire syncytial (VRS) de l’enfant et du sujet âgé Type de document : revue Auteurs : M.A. Rameix-Welti, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.249-254 Langues : Français Résumé : Le virus respiratoire syncytial (VRS) est le principal agent de la bronchiolite du nourrisson. Depuis sa découverte dans les années 1960, de nombreuses équipes ont cherché à développer des traitements préventifs de l’infection VRS. Jusqu’à récemment, les essais de vaccination sont toutefois restés infructueux. La prévention des infections sévères reposait sur un anticorps monoclonal réservé aux nourrissons à haut risque du fait d’un ratio coût/efficacité médiocre. La majorité des vaccins ou des anticorps monoclonaux ciblent la protéine de surface F du VRS. En 2013, des chercheurs ont obtenu la structure de la F dans la conformation qu’elle adopte à la surface des virions. En ciblant cette conformation particulière de F, différentes équipes ont développé des vaccins et des anticorps monoclonaux efficaces. Ainsi en 2022, un anticorps monoclonal à longue demi-vie, le nirsevimab, a été approuvé pour la prévention des infections sévères chez le nourrisson. En 2023, 2 vaccins ont été approuvés pour la prévention des infections sévères chez le sujet âgé et chez le nouveau-né pour l’un des 2. Ainsi 2 stratégies d’immunisation passive sont désormais disponibles pour la prévention des infections sévères du nourrisson par le VRS : injection unique d’un anticorps monoclonal avant la première exposition au VRS ou vaccination maternelle en fin de grossesse permettant un transfert transplacentaire des anticorps. Des questions demeurent quant à la stratégie qui sera appliquée dans les différents pays, la place d’une prévention des infections chez l’enfant après un an ou l’évolution du VRS face à cette nouvelle pression de sélection. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036931 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible L’usage de la tétine à la lumière de la science / H. Junier in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°4 (août 2024 )
[article] L’usage de la tétine à la lumière de la science [revue] / H. Junier, Auteur . - 2024 . - P.255-262.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°4 (août 2024 ) . - P.255-262
Résumé : La tétine, communément appelée sucette ou suce, est au cœur de vives controverses. On la juge responsable d’augmenter le risque d’otites moyennes et de troubles dentaires chez l’enfant, de nuire à l’allaitement et au développement du langage. Pour autant, elle est aussi associée à un moindre risque de mort inattendue du nourrisson et a un effet analgésique précieux dans le cas d’interventions douloureuses sur le nouveau-né. Quels sont les méfaits réellement identifiés par la science et pour quel type d’usage ? Quels sont, au contraire, les atouts de la tétine documentés par les recherches ? L’objectif de cet article est de faire le point sur les données scientifiques disponibles à son sujet pour permettre au professionnel, et à la famille, de faire un choix éclairé pour un usage adapté. C’est également l’occasion de se pencher sur l’une des fonctions premières de la tétine, celle de faire cesser les pleurs des bébés ; une fonction discutable qui vient interroger le regard ambivalent que l’on porte sur les pleurs des petits. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°4 (août 2024 ) . - P.255-262
Titre : L’usage de la tétine à la lumière de la science Type de document : revue Auteurs : H. Junier, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.255-262 Langues : Français Résumé : La tétine, communément appelée sucette ou suce, est au cœur de vives controverses. On la juge responsable d’augmenter le risque d’otites moyennes et de troubles dentaires chez l’enfant, de nuire à l’allaitement et au développement du langage. Pour autant, elle est aussi associée à un moindre risque de mort inattendue du nourrisson et a un effet analgésique précieux dans le cas d’interventions douloureuses sur le nouveau-né. Quels sont les méfaits réellement identifiés par la science et pour quel type d’usage ? Quels sont, au contraire, les atouts de la tétine documentés par les recherches ? L’objectif de cet article est de faire le point sur les données scientifiques disponibles à son sujet pour permettre au professionnel, et à la famille, de faire un choix éclairé pour un usage adapté. C’est également l’occasion de se pencher sur l’une des fonctions premières de la tétine, celle de faire cesser les pleurs des bébés ; une fonction discutable qui vient interroger le regard ambivalent que l’on porte sur les pleurs des petits. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036931 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Syndromes et explorations en néphrologie / J. Bacchetta in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°4 (août 2024 )
[article] Syndromes et explorations en néphrologie [revue] / J. Bacchetta, Auteur ; C. Picard, Auteur ; M. Janier, Auteur . - 2024 . - P.263-282.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°4 (août 2024 ) . - P.263-282
Résumé : La réunion des grands syndromes et des principales explorations en néphrologie pédiatrique permet un survol rapide des outils et de leurs enjeux. La protéinurie peut être physiologique et, lorsqu’elle persiste augmentée, peut être l’expression d’une glomérulopathie ou un marqueur de progression de la maladie rénale chronique. L’hématurie peut être d’origine urologique ou parenchymateuse, permettant d’orienter les investigations de manière appropriée. Sont ensuite déclinées les principales explorations : examen du sédiment urinaire, imagerie, explorations isotopiques, exploration fonctionnelle rénale, exploration du métabolisme phosphocalcique, bilan urodynamique, exploration de la pression artérielle et des vaisseaux, anatomie pathologique et explorations génétiques. [article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°4 (août 2024 ) . - P.263-282
Titre : Syndromes et explorations en néphrologie Type de document : revue Auteurs : J. Bacchetta, Auteur ; C. Picard, Auteur ; M. Janier, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.263-282 Langues : Français Résumé : La réunion des grands syndromes et des principales explorations en néphrologie pédiatrique permet un survol rapide des outils et de leurs enjeux. La protéinurie peut être physiologique et, lorsqu’elle persiste augmentée, peut être l’expression d’une glomérulopathie ou un marqueur de progression de la maladie rénale chronique. L’hématurie peut être d’origine urologique ou parenchymateuse, permettant d’orienter les investigations de manière appropriée. Sont ensuite déclinées les principales explorations : examen du sédiment urinaire, imagerie, explorations isotopiques, exploration fonctionnelle rénale, exploration du métabolisme phosphocalcique, bilan urodynamique, exploration de la pression artérielle et des vaisseaux, anatomie pathologique et explorations génétiques. Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036931 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible Hémorragie pulmonaire chez le nouveau-né extrême prématuré : facteurs associés et devenir à court terme / M. Erradi in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°4 (août 2024 )
[article] Hémorragie pulmonaire chez le nouveau-né extrême prématuré : facteurs associés et devenir à court terme [revue] / M. Erradi, Auteur . - 2024 . - P.283-290.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°4 (août 2024 ) . - P.283-290
Résumé : Décrire l’incidence, les facteurs de risque, les facteurs associés ainsi que l’évolution à court terme de l’hémorragie pulmonaire (HP) dans une population d’extrême prématuré.
Étude rétrospective cas témoin incluant 33 prématurés<29 SA ayant présenté une HP au cours du premier mois de vie, du 1er septembre 2014 au 30 juillet 2017. Chaque enfant a été apparié à un nouveau-né, né le plus proche chronologiquement, de même sexe, même terme et même poids de naissance. Les données concernant l’évolution jusqu’à la sortie d’hospitalisation ont été collectées.
Sur cette période, la prévalence de l’hémorragie pulmonaire était de 7 %. L’âge gestationnel (AG) moyen était de 25+0 SA, le poids de naissance moyen de 760g, identiques dans les deux groupes. En analyse univariée, une cure incomplète de corticoïdes (< 2 doses) en anténatale (p =0,01), le recours à l’OHF (p <0,001), au NO (p =0,01) et à la dopamine (p <0,01) étaient des facteurs associés à HP. En analyse multivariée, l’absence de cure complète de corticoïdes en anténatale reste un facteur de risque de survenue d’HP (p =0,04). Les données concernant le canal artériel ne sont pas différentes entre les 2 groupes tout comme la durée de ventilation invasive, les taux de DBP à 36 SA corrigée, d’ECUN et d’infections secondaires. Il existe une surmortalité dans le groupe HP (60,6 vs 12,1 %) avec une augmentation de la survenue des hémorragies intraventriculaire (HIV) 3 et 4, (60,6 vs 18,2 %). Dans la population des HP, les facteurs de risque associés au décès sont le sexe masculin (p <0,01) et un pH à la naissance plus bas (p <0,02). Un AG bas et une administration très précoce de surfactant semblent plus fréquent chez les nouveau-nés décédés sans que ces différences ne soient significatives (p =0,06).
L’hémorragie pulmonaire s’associe à une mortalité élevée dans la population des extrêmes prématurés. Une corticothérapie anténatale incomplète apparaît être un facteur de risque de survenue HP et le sexe masculin un facteur de risque de décès.[article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°4 (août 2024 ) . - P.283-290
Titre : Hémorragie pulmonaire chez le nouveau-né extrême prématuré : facteurs associés et devenir à court terme Type de document : revue Auteurs : M. Erradi, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.283-290 Langues : Français Résumé : Décrire l’incidence, les facteurs de risque, les facteurs associés ainsi que l’évolution à court terme de l’hémorragie pulmonaire (HP) dans une population d’extrême prématuré.
Étude rétrospective cas témoin incluant 33 prématurés<29 SA ayant présenté une HP au cours du premier mois de vie, du 1er septembre 2014 au 30 juillet 2017. Chaque enfant a été apparié à un nouveau-né, né le plus proche chronologiquement, de même sexe, même terme et même poids de naissance. Les données concernant l’évolution jusqu’à la sortie d’hospitalisation ont été collectées.
Sur cette période, la prévalence de l’hémorragie pulmonaire était de 7 %. L’âge gestationnel (AG) moyen était de 25+0 SA, le poids de naissance moyen de 760g, identiques dans les deux groupes. En analyse univariée, une cure incomplète de corticoïdes (< 2 doses) en anténatale (p =0,01), le recours à l’OHF (p <0,001), au NO (p =0,01) et à la dopamine (p <0,01) étaient des facteurs associés à HP. En analyse multivariée, l’absence de cure complète de corticoïdes en anténatale reste un facteur de risque de survenue d’HP (p =0,04). Les données concernant le canal artériel ne sont pas différentes entre les 2 groupes tout comme la durée de ventilation invasive, les taux de DBP à 36 SA corrigée, d’ECUN et d’infections secondaires. Il existe une surmortalité dans le groupe HP (60,6 vs 12,1 %) avec une augmentation de la survenue des hémorragies intraventriculaire (HIV) 3 et 4, (60,6 vs 18,2 %). Dans la population des HP, les facteurs de risque associés au décès sont le sexe masculin (p <0,01) et un pH à la naissance plus bas (p <0,02). Un AG bas et une administration très précoce de surfactant semblent plus fréquent chez les nouveau-nés décédés sans que ces différences ne soient significatives (p =0,06).
L’hémorragie pulmonaire s’associe à une mortalité élevée dans la population des extrêmes prématurés. Une corticothérapie anténatale incomplète apparaît être un facteur de risque de survenue HP et le sexe masculin un facteur de risque de décès.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036931 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible L’allergie alimentaire aux lentilles : une entité méconnue chez l’enfant / S. Leassafri in journal de pédiatrie et de puériculture, vol.37 n°4 (août 2024 )
[article] L’allergie alimentaire aux lentilles : une entité méconnue chez l’enfant [revue] / S. Leassafri, Auteur ; M. Jalal, Auteur ; F.Z. Alaoui Inboui, Auteur . - 2024 . - P.291-295.
Langues : Français
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°4 (août 2024 ) . - P.291-295
Résumé : Les allergies alimentaires touchent environ 6 à 8 % des enfants. Les légumineuses sont les ingrédients les plus communs dans le régime méditerranéen. Elles occupent la cinquième place parmi les aliments responsables de réaction allergique qui peuvent être sévères et provoquer des anaphylaxies. Les lentilles sont le plus impliquées dans les allergies alimentaires IgE médiée chez les enfants. Cependant, peu d’informations sont disponibles sur les allergènes de lentilles.
Le but de cette étude est de décrire le tableau clinique et biologique de l’allergie alimentaire aux lentilles dans le but de sensibiliser les pédiatres à cet allergène émergent.
Nous rapportons 4 cas d’allergie alimentaire aux lentilles chez des enfants âgés de 3 à 6ans dont 2 de sexe masculin. Les symptômes cliniques sont survenus dans les deux heures suivant l’ingestion ou à l’inhalation de vapeur de lentilles. Trois patients ont consulté pour des réactions urticariennes localisées ou généralisées dont un avec un angioœdème du visage. Un patient avait consulté à plusieurs reprises pour des malaises inexpliqués après les repas. Un terrain d’atopie personnelle ou familiale a été retrouvé chez 3 malades. Parmi ces patients deux avaient d’autres allergies alimentaires associées : au poisson (2 cas), à l’arachide (1 cas), à l’œuf (2 cas) et aux crevettes (1 cas). Un retard pondéral a été objectivé chez un de nos malades (–2 DS). Les Prick-tests à l’allergène natif se sont révélés très positifs chez deux enfants et ont permis de confirmer le diagnostic. Ils étaient douteux dans un cas et n’ont pas été faits chez un enfant au tableau clinique très sévère. Le dosage des IgE spécifiques est revenu très positif une fois. L’évolution était favorable dans tous les cas. La prise en charge a consisté en une éviction stricte des lentilles crues ou cuites ainsi que des autres aliments dans le cadre d’allergie alimentaire croisée.
L’allergie aux lentilles est rare dans notre contexte. Son diagnostic repose sur une anamnèse évocatrice, suivie en cas de doute par un test de provocation orale. Elle est due essentiellement à l’allergène majeur viciline Len c 1. Elle peut être associée une hypersensibilité à d’autres légumineuses appartenant à la même famille notamment les petits pois. Son évolution est favorable vers l’acquisition de la tolérance dans la majorité des cas.[article]
in journal de pédiatrie et de puériculture > vol.37 n°4 (août 2024 ) . - P.291-295
Titre : L’allergie alimentaire aux lentilles : une entité méconnue chez l’enfant Type de document : revue Auteurs : S. Leassafri, Auteur ; M. Jalal, Auteur ; F.Z. Alaoui Inboui, Auteur Année de publication : 2024 Article en page(s) : P.291-295 Langues : Français Résumé : Les allergies alimentaires touchent environ 6 à 8 % des enfants. Les légumineuses sont les ingrédients les plus communs dans le régime méditerranéen. Elles occupent la cinquième place parmi les aliments responsables de réaction allergique qui peuvent être sévères et provoquer des anaphylaxies. Les lentilles sont le plus impliquées dans les allergies alimentaires IgE médiée chez les enfants. Cependant, peu d’informations sont disponibles sur les allergènes de lentilles.
Le but de cette étude est de décrire le tableau clinique et biologique de l’allergie alimentaire aux lentilles dans le but de sensibiliser les pédiatres à cet allergène émergent.
Nous rapportons 4 cas d’allergie alimentaire aux lentilles chez des enfants âgés de 3 à 6ans dont 2 de sexe masculin. Les symptômes cliniques sont survenus dans les deux heures suivant l’ingestion ou à l’inhalation de vapeur de lentilles. Trois patients ont consulté pour des réactions urticariennes localisées ou généralisées dont un avec un angioœdème du visage. Un patient avait consulté à plusieurs reprises pour des malaises inexpliqués après les repas. Un terrain d’atopie personnelle ou familiale a été retrouvé chez 3 malades. Parmi ces patients deux avaient d’autres allergies alimentaires associées : au poisson (2 cas), à l’arachide (1 cas), à l’œuf (2 cas) et aux crevettes (1 cas). Un retard pondéral a été objectivé chez un de nos malades (–2 DS). Les Prick-tests à l’allergène natif se sont révélés très positifs chez deux enfants et ont permis de confirmer le diagnostic. Ils étaient douteux dans un cas et n’ont pas été faits chez un enfant au tableau clinique très sévère. Le dosage des IgE spécifiques est revenu très positif une fois. L’évolution était favorable dans tous les cas. La prise en charge a consisté en une éviction stricte des lentilles crues ou cuites ainsi que des autres aliments dans le cadre d’allergie alimentaire croisée.
L’allergie aux lentilles est rare dans notre contexte. Son diagnostic repose sur une anamnèse évocatrice, suivie en cas de doute par un test de provocation orale. Elle est due essentiellement à l’allergène majeur viciline Len c 1. Elle peut être associée une hypersensibilité à d’autres légumineuses appartenant à la même famille notamment les petits pois. Son évolution est favorable vers l’acquisition de la tolérance dans la majorité des cas.Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 00036931 Rev Revue Centre de documentation Présentoir Disponible
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