vol.17 n°3 - Regards sur COVID-19 septembre 2020 vol.18 n°1 - L'éthique en pandémie mars 2021 vol.18 n°2 - De la necessaire distanciation à la nécessaire présence juin 2021 vol.18 n°3 - Pas d'éthique sans équipe septembre 2021 vol.18 n°4 - Le soin peut-il être violent ? décembre 2021 vol.19 n°1 - Incertitudes ? mars 2022 vol.19 n°2 - Souffrance, bien-être et normalité juin 2022 Ethique et santé . vol.18 n°3 Pas d'éthique sans équipe Mention de date :  septembre 2021 Paru le :  01/07/2021

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Proposition d'un organigramme pour vérifier la validité d'un consentement libre et éclairé / I. Poirot in Ethique et santé, vol.18 n°3 (septembre 2021)

ISBD Public [article] Proposition d'un organigramme pour vérifier la validité d'un consentement libre et éclairé [revue] / I. Poirot, Auteur . - 2021 . - p.151-156. Langues : Français in Ethique et santé > vol.18 n°3 (septembre 2021) . - p.151-156 Mots-clés : autonomie consentement préférence réciprocité Résumé : Chercher en vérité le consentement libre et éclairé d’un patient, est un processus d’une grande richesse humaine, fruit d’une réflexion commune, médecin/malade pour trouver l’option thérapeutique la plus adaptée au cas singulier de ce malade. C’est l’objet de cet article qui s’attache à la question du consentement lorsque le patient se trouve devant un choix aux conséquences graves le plaçant devant un dilemme. À l’appui d’un logigramme le processus du consentement éclairé dans le cadre de la pratique médicale face à un patient a priori capable d’utiliser sa rationalité est exposé. Le processus de consentement se décline en trois étapes : première étape : après avoir adapter ses outils de communications au patient, l’information est délivrée par des experts, sur les bénéfices, les risques mais aussi sur la part d’incertitude de toutes les thérapeutiques qui peuvent s’envisager. Deuxième étape : s’assurer de l’absence de contrainte, en particulier de contrainte morale qui peut venir de l’entourage du patient mais aussi du soignant. Troisième étape : rechercher les métapréférences du patient, c'est à dire les préférences qui font appel aux valeurs idéologiques profondes que chacun porte en lui. Ainsi si chacune des étapes est franchie, l’accord du patient sera un réel consentement. Se discute la réciprocité du consentement dans une relation humaine médecin/malade équilibrée. Le médecin peut refuser de donner son propre consentement au choix du patient et le confier à un confrère. Se discute également l’intérêt de cette démarche dans les choix difficiles de la vie courante. [article]  in Ethique et santé > vol.18 n°3 (septembre 2021) . - p.151-156 Titre : Proposition d'un organigramme pour vérifier la validité d'un consentement libre et éclairé Type de document : revue Auteurs : I. Poirot, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.151-156 Langues : Français Mots-clés : autonomie consentement préférence réciprocité Résumé : Chercher en vérité le consentement libre et éclairé d’un patient, est un processus d’une grande richesse humaine, fruit d’une réflexion commune, médecin/malade pour trouver l’option thérapeutique la plus adaptée au cas singulier de ce malade. C’est l’objet de cet article qui s’attache à la question du consentement lorsque le patient se trouve devant un choix aux conséquences graves le plaçant devant un dilemme. À l’appui d’un logigramme le processus du consentement éclairé dans le cadre de la pratique médicale face à un patient a priori capable d’utiliser sa rationalité est exposé. Le processus de consentement se décline en trois étapes : première étape : après avoir adapter ses outils de communications au patient, l’information est délivrée par des experts, sur les bénéfices, les risques mais aussi sur la part d’incertitude de toutes les thérapeutiques qui peuvent s’envisager. Deuxième étape : s’assurer de l’absence de contrainte, en particulier de contrainte morale qui peut venir de l’entourage du patient mais aussi du soignant. Troisième étape : rechercher les métapréférences du patient, c'est à dire les préférences qui font appel aux valeurs idéologiques profondes que chacun porte en lui. Ainsi si chacune des étapes est franchie, l’accord du patient sera un réel consentement. Se discute la réciprocité du consentement dans une relation humaine médecin/malade équilibrée. Le médecin peut refuser de donner son propre consentement au choix du patient et le confier à un confrère. Se discute également l’intérêt de cette démarche dans les choix difficiles de la vie courante.

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L'éthique au coeur du faire-équipe dans la recherche en sciences de la vie et de la santé / A. Blaizot in Ethique et santé, vol.18 n°3 (septembre 2021)

ISBD Public [article] L'éthique au coeur du faire-équipe dans la recherche en sciences de la vie et de la santé [revue] / A. Blaizot, Auteur ; Benoît Foligné, Auteur ; B. Gnangnon, Auteur . - 2021 . - p.157-163. Langues : Français in Ethique et santé > vol.18 n°3 (septembre 2021) . - p.157-163 Mots-clés : équipe recherche santé Résumé : Le travail en équipe est défini par la multidisciplinarité : il regroupe des personnes de catégories socioprofessionnelles, formations et origines différentes, réunies pour atteindre un objectif commun. Nous questionnons dans cet article la notion du « faire-équipe » dans le domaine de la recherche en sciences de la vie et de la santé, domaine ayant subi de profonds changements au cours des dernières années. En effet, la diminution des ressources financières récurrentes, les pressions à la productivité, la précarisation de l’emploi et les échéances à court terme réduisant les délais d’exécution des tâches interviennent à un moment où les institutions de recherche insistent sur la valorisation des travaux effectués ; introduisant une forme d’injonction contradictoire. Dans ce contexte, la place de chacun au sein de l’équipe (responsabilités, prérogatives), les aspirations professionnelles (engagement, reconnaissance/visibilité, projection dans l’avenir) et la qualité des interactions humaines (confiance, solidarité, échanges) apparaissent déstabilisées et mouvantes, affectant le sens même du métier de chercheur. Nous proposons une vision éthique du « faire-équipe » qui pourrait permettre de retrouver le partage de visions convergentes au sein de l’équipe de recherche en limitant les effets néfastes résultant des processus organisationnels actuels. En redonnant du sens au travail mené par chacun des membres de l’équipe, une réflexion éthique sur le « faire-équipe » suscitera un mode de fonctionnement plus harmonieux de la recherche dans le domaine des sciences de la vie et de la santé. [article]  in Ethique et santé > vol.18 n°3 (septembre 2021) . - p.157-163 Titre : L'éthique au coeur du faire-équipe dans la recherche en sciences de la vie et de la santé Type de document : revue Auteurs : A. Blaizot, Auteur ; Benoît Foligné, Auteur ; B. Gnangnon, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.157-163 Langues : Français Mots-clés : équipe recherche santé Résumé : Le travail en équipe est défini par la multidisciplinarité : il regroupe des personnes de catégories socioprofessionnelles, formations et origines différentes, réunies pour atteindre un objectif commun. Nous questionnons dans cet article la notion du « faire-équipe » dans le domaine de la recherche en sciences de la vie et de la santé, domaine ayant subi de profonds changements au cours des dernières années. En effet, la diminution des ressources financières récurrentes, les pressions à la productivité, la précarisation de l’emploi et les échéances à court terme réduisant les délais d’exécution des tâches interviennent à un moment où les institutions de recherche insistent sur la valorisation des travaux effectués ; introduisant une forme d’injonction contradictoire. Dans ce contexte, la place de chacun au sein de l’équipe (responsabilités, prérogatives), les aspirations professionnelles (engagement, reconnaissance/visibilité, projection dans l’avenir) et la qualité des interactions humaines (confiance, solidarité, échanges) apparaissent déstabilisées et mouvantes, affectant le sens même du métier de chercheur. Nous proposons une vision éthique du « faire-équipe » qui pourrait permettre de retrouver le partage de visions convergentes au sein de l’équipe de recherche en limitant les effets néfastes résultant des processus organisationnels actuels. En redonnant du sens au travail mené par chacun des membres de l’équipe, une réflexion éthique sur le « faire-équipe » suscitera un mode de fonctionnement plus harmonieux de la recherche dans le domaine des sciences de la vie et de la santé.

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Le management à l'épreuve de l'éthique : pour des pratiques managériales plus réflexives / P. Svandra in Ethique et santé, vol.18 n°3 (septembre 2021)

ISBD Public [article] Le management à l'épreuve de l'éthique : pour des pratiques managériales plus réflexives [revue] / P. Svandra, Auteur . - 2021 . - p.164-172. Langues : Français in Ethique et santé > vol.18 n°3 (septembre 2021) . - p.164-172 Mots-clés : déontologie droit du travail éthique management RH ressources humaines utilitarisme Résumé : Peut-on convoquer l’éthique dans le management sans risquer l’oxymore ? La question se pose notamment si l’on admet que le management n’est au fond que l’art de faire faire à des agents quelque chose qu’ils n’auraient pas fait spontanément. On perçoit bien ici la possible dimension manipulatoire du management. La question est alors de savoir si l’on peut rester moral, c’est-à-dire campé sur des valeurs lorsque l’on est manager et que l’on doit entraîner une équipe dans un système que l’on peut parfois réprouver. Dans ces conditions, est-il réellement possible de concilier la conduite des hommes en entreprise et le respect d’un certain nombre de principes traditionnellement accolés à la dimension éthique de l’action ? [article]  in Ethique et santé > vol.18 n°3 (septembre 2021) . - p.164-172 Titre : Le management à l'épreuve de l'éthique : pour des pratiques managériales plus réflexives Type de document : revue Auteurs : P. Svandra, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.164-172 Langues : Français Mots-clés : déontologie droit du travail éthique management RH ressources humaines utilitarisme Résumé : Peut-on convoquer l’éthique dans le management sans risquer l’oxymore ? La question se pose notamment si l’on admet que le management n’est au fond que l’art de faire faire à des agents quelque chose qu’ils n’auraient pas fait spontanément. On perçoit bien ici la possible dimension manipulatoire du management. La question est alors de savoir si l’on peut rester moral, c’est-à-dire campé sur des valeurs lorsque l’on est manager et que l’on doit entraîner une équipe dans un système que l’on peut parfois réprouver. Dans ces conditions, est-il réellement possible de concilier la conduite des hommes en entreprise et le respect d’un certain nombre de principes traditionnellement accolés à la dimension éthique de l’action ?

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Le sain, le soin et les deux sens de la vie / P. Sabot in Ethique et santé, vol.18 n°3 (septembre 2021)

ISBD Public [article] Le sain, le soin et les deux sens de la vie [revue] / P. Sabot, Auteur . - 2021 . - p.173-179. Langues : Français in Ethique et santé > vol.18 n°3 (septembre 2021) . - p.173-179 Mots-clés : crise sanitaire soin vie Résumé : Analysés à partir de l’expérience de la pandémie de Covid-19, les concepts de sain et de soin permettent d’éclairer différentes facettes de la prise en charge de la santé, au niveau individuel et au niveau collectif. La question est de savoir ce que ces différentes dimensions révèlent de la crise sanitaire, et s’il est possible justement de la traiter seulement comme une crise « sanitaire », relevant de préoccupations biopolitiques particulières, ou s’il ne faut pas aussi la traiter comme la mise en crise des relations vitales qui entrent en jeu dans le soin et lui donnent sa valeur proprement éthique. Il ne s’agit pourtant pas d’opposer la gestion sanitaire de la crise à l’ordre des relations de soin qu’elle a pu révéler. Il s’agit plutôt de montrer la variation des sens de la vie que suggère la distinction entre le sain et le soin et aussi le besoin de réarticuler vie biologique et vie biographique plutôt que d’oublier la seconde dans une attention (sanitaire) exclusive à la première. Il s’agit donc au fond de réarticuler le politique et l’éthique dans cette mise à jour des deux sens de la vie qui constituent les deux facettes d’une même vie humaine, les deux manières d’exprimer ce qui est vital dans la vie humaine : à la fois sa persistance dans l’ordre biologique et sa consistance biographique (suivant l’inscription de cette vie dans des relations qui se développent du privé au public, de l’intime au social). [article]  in Ethique et santé > vol.18 n°3 (septembre 2021) . - p.173-179 Titre : Le sain, le soin et les deux sens de la vie Type de document : revue Auteurs : P. Sabot, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.173-179 Langues : Français Mots-clés : crise sanitaire soin vie Résumé : Analysés à partir de l’expérience de la pandémie de Covid-19, les concepts de sain et de soin permettent d’éclairer différentes facettes de la prise en charge de la santé, au niveau individuel et au niveau collectif. La question est de savoir ce que ces différentes dimensions révèlent de la crise sanitaire, et s’il est possible justement de la traiter seulement comme une crise « sanitaire », relevant de préoccupations biopolitiques particulières, ou s’il ne faut pas aussi la traiter comme la mise en crise des relations vitales qui entrent en jeu dans le soin et lui donnent sa valeur proprement éthique. Il ne s’agit pourtant pas d’opposer la gestion sanitaire de la crise à l’ordre des relations de soin qu’elle a pu révéler. Il s’agit plutôt de montrer la variation des sens de la vie que suggère la distinction entre le sain et le soin et aussi le besoin de réarticuler vie biologique et vie biographique plutôt que d’oublier la seconde dans une attention (sanitaire) exclusive à la première. Il s’agit donc au fond de réarticuler le politique et l’éthique dans cette mise à jour des deux sens de la vie qui constituent les deux facettes d’une même vie humaine, les deux manières d’exprimer ce qui est vital dans la vie humaine : à la fois sa persistance dans l’ordre biologique et sa consistance biographique (suivant l’inscription de cette vie dans des relations qui se développent du privé au public, de l’intime au social).

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Interdiction d'avorter. Contribution à l'analyse d'une problématique multidimensionnelle / S. Boumendjel in Ethique et santé, vol.18 n°3 (septembre 2021)

ISBD Public [article] Interdiction d'avorter. Contribution à l'analyse d'une problématique multidimensionnelle [revue] / S. Boumendjel, Auteur . - 2021 . - p.182-190. Langues : Français in Ethique et santé > vol.18 n°3 (septembre 2021) . - p.182-190 Mots-clés : avortement enjeu Islam législation Résumé : Focalisé autour différentes questions, ce travail est une contribution à l’analyse d’une problématique multidimensionnelle soulevée par l’interdiction d’avorter en Algérie. Afin de démonter l’inadéquation et l’inapplicabilité de nos choix moraux en matière d’avortement, il convient d’explorer l’approche sur laquelle s’est basée sa législation, et présenter l’éventail des enjeux éthiques, juridiques, philosophiques et scientifiques soulevés. La valeur inviolable accordée à la vie de l’embryon, depuis sa conception dans le courant malékite, occupe une place de choix dans la présente discussion. Le propos posé a été remis en question par une perspective purement scientifique. Les prétextes apportés en conséquence pourront contribuer à concilier deux intérêts opposés, celui de la mère et de l’enfant à naître. Afin de sortir de l’impasse et en vue d’agir également de façon éthique, je conclurai par proposer d’emprunter une approche de réflexion plus moderne séculière faisant intervenir une pluralité d’acteurs et de disciplines soit l’approche bioéthique. [article]  in Ethique et santé > vol.18 n°3 (septembre 2021) . - p.182-190 Titre : Interdiction d'avorter. Contribution à l'analyse d'une problématique multidimensionnelle Type de document : revue Auteurs : S. Boumendjel, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.182-190 Langues : Français Mots-clés : avortement enjeu Islam législation Résumé : Focalisé autour différentes questions, ce travail est une contribution à l’analyse d’une problématique multidimensionnelle soulevée par l’interdiction d’avorter en Algérie. Afin de démonter l’inadéquation et l’inapplicabilité de nos choix moraux en matière d’avortement, il convient d’explorer l’approche sur laquelle s’est basée sa législation, et présenter l’éventail des enjeux éthiques, juridiques, philosophiques et scientifiques soulevés. La valeur inviolable accordée à la vie de l’embryon, depuis sa conception dans le courant malékite, occupe une place de choix dans la présente discussion. Le propos posé a été remis en question par une perspective purement scientifique. Les prétextes apportés en conséquence pourront contribuer à concilier deux intérêts opposés, celui de la mère et de l’enfant à naître. Afin de sortir de l’impasse et en vue d’agir également de façon éthique, je conclurai par proposer d’emprunter une approche de réflexion plus moderne séculière faisant intervenir une pluralité d’acteurs et de disciplines soit l’approche bioéthique.

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