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Dépouillements

Évolutions législatives et enjeux éthiques liés à la prise en charge des enfants ayant un trouble de la différenciation sexuelle (DSD) / Murielle François in Médecine et droit, n°162 (juin 2020)

ISBD Public [article] Évolutions législatives et enjeux éthiques liés à la prise en charge des enfants ayant un trouble de la différenciation sexuelle (DSD) [revue] / Murielle François, Auteur . - 2020 . - p.47-57. Langues : Français in Médecine et droit > n°162 (juin 2020) . - p.47-57 Mots-clés : consentement éthique genre intersexualité Résumé : Le dilemme éthique concernant la prise en charge des enfants ayant un trouble de la différenciation sexuelle oppose les patients ayant bénéficié des indéniables avancées médicochirurgicales au cours des 30 dernières années et les patients ayant souffert des premières prises en charge, vécues comme des « tortures » ou « mutilations génitales ». Ces derniers, regroupés en associations activistes (dont l’Organisation Internationale des Intersexes), réclament l’interdiction d’opérer les enfants sans leur consentement préalable, au nom du droit fondamental à l’auto-détermination et à l’intégrité corporelle. Ce « libre choix » laissé à l’enfant ne tiendrait pas compte de l’avis des parents ni de celui de l’équipe médicale, ni d’éventuelles conséquences psychologiques, sociales et sociétales, ni encore des risques de la chirurgie tardive. Les récentes évolutions législatives sont exposées. L’intérêt de légiférer sur ces situations si délicates touchant au plus intime est questionné, ce d’autant qu’elles sont d’une grande complexité du fait de l’hétérogénéité des causes génétiques et des situations familiales. Les sociétés médicochirurgicales, en lien avec les associations de patients, dénoncent ce hold-up médiatique des militants « Intersexes », qui ne sont pas représentatifs de la population entière prise en charge plus récemment. Elles préconisent de continuer à appréhender ces situations au cas par cas, en laissant le choix aux parents de permettre à l’enfant de grandir dans un corps sexué. [article]  in Médecine et droit > n°162 (juin 2020) . - p.47-57 Titre : Évolutions législatives et enjeux éthiques liés à la prise en charge des enfants ayant un trouble de la différenciation sexuelle (DSD) Type de document : revue Auteurs : Murielle François, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.47-57 Langues : Français Mots-clés : consentement éthique genre intersexualité Résumé : Le dilemme éthique concernant la prise en charge des enfants ayant un trouble de la différenciation sexuelle oppose les patients ayant bénéficié des indéniables avancées médicochirurgicales au cours des 30 dernières années et les patients ayant souffert des premières prises en charge, vécues comme des « tortures » ou « mutilations génitales ». Ces derniers, regroupés en associations activistes (dont l’Organisation Internationale des Intersexes), réclament l’interdiction d’opérer les enfants sans leur consentement préalable, au nom du droit fondamental à l’auto-détermination et à l’intégrité corporelle. Ce « libre choix » laissé à l’enfant ne tiendrait pas compte de l’avis des parents ni de celui de l’équipe médicale, ni d’éventuelles conséquences psychologiques, sociales et sociétales, ni encore des risques de la chirurgie tardive. Les récentes évolutions législatives sont exposées. L’intérêt de légiférer sur ces situations si délicates touchant au plus intime est questionné, ce d’autant qu’elles sont d’une grande complexité du fait de l’hétérogénéité des causes génétiques et des situations familiales. Les sociétés médicochirurgicales, en lien avec les associations de patients, dénoncent ce hold-up médiatique des militants « Intersexes », qui ne sont pas représentatifs de la population entière prise en charge plus récemment. Elles préconisent de continuer à appréhender ces situations au cas par cas, en laissant le choix aux parents de permettre à l’enfant de grandir dans un corps sexué.

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La libéralisation de la recherche sur l’embryon humain et sur les cellules souches issues du corps humain dans le projet de loi relatif à la bioéthique / Anne Gilson-Maes in Médecine et droit, n°162 (juin 2020)

ISBD Public [article] La libéralisation de la recherche sur l’embryon humain et sur les cellules souches issues du corps humain dans le projet de loi relatif à la bioéthique [revue] / Anne Gilson-Maes, Auteur . - 2020 . - p.58-67. Langues : Français in Médecine et droit > n°162 (juin 2020) . - p.58-67 Mots-clés : embryon FIV fécondation in vitro génome loi bioéthique PMA procréation médicalement assistée Résumé : Depuis le début de l’automne dernier, le projet de loi de réforme de la loi de bioéthique est débattu au Parlement. L’un des enjeux majeurs de ce texte concerne la recherche menée sur l’embryon et sur les cellules souches issues du corps humain. Les règles actuellement en vigueur devraient être profondément modifiées, qu’il s’agisse de la recherche menée à des fins scientifiques ou de celle conduite dans le cadre d’un protocole de PMA. [article]  in Médecine et droit > n°162 (juin 2020) . - p.58-67 Titre : La libéralisation de la recherche sur l’embryon humain et sur les cellules souches issues du corps humain dans le projet de loi relatif à la bioéthique Type de document : revue Auteurs : Anne Gilson-Maes, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.58-67 Langues : Français Mots-clés : embryon FIV fécondation in vitro génome loi bioéthique PMA procréation médicalement assistée Résumé : Depuis le début de l’automne dernier, le projet de loi de réforme de la loi de bioéthique est débattu au Parlement. L’un des enjeux majeurs de ce texte concerne la recherche menée sur l’embryon et sur les cellules souches issues du corps humain. Les règles actuellement en vigueur devraient être profondément modifiées, qu’il s’agisse de la recherche menée à des fins scientifiques ou de celle conduite dans le cadre d’un protocole de PMA.

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Ostéopathie : une rubrique judiciaire pour une discipline spécifique / Stéphane Beaume in Médecine et droit, n°162 (juin 2020)

ISBD Public [article] Ostéopathie : une rubrique judiciaire pour une discipline spécifique [revue] / Stéphane Beaume, Auteur . - 2020 . - p.68-70. Langues : Français in Médecine et droit > n°162 (juin 2020) . - p.68-70 Mots-clés : ostéopathie Résumé : L’ostéopathie a été officiellement reconnue en France par l’article 75 de la loi no 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Aujourd’hui, nous comptons plus de 31 000 ostéopathes dans le paysage français. La formation de ces ostéopathes varie selon leur cursus. Bien que reconnue légalement depuis presque vingt ans, l’ostéopathie est une profession qui n’appartient pas aux professions de santé. En tant qu’offre de soins sui generis, l’ostéopathie n’a pas été intégrée dans le système de protection sociale. Les usagers ne bénéficient ni de remboursement par la sécurité sociale, ni de prise en charge par l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux en cas d’accident mettant en cause la responsabilité civile de l’ostéopathe. Pourtant, il n’existe pas de spécialité spécifique aux ostéopathes sur les listes des experts près les Cours d’appel. Les ostéopathes sont souvent indexés aux auxiliaires réglementés ou aux médecins. Or, les auxiliaires réglementés sont généralement des kinésithérapeutes donc des paramédicaux alors qu’ils ne le sont pas par défaut. Devant la difficulté de faire la distinction des différents professionnels, l’idée de créer une rubrique spécifique pour la discipline ostéopathique spécifique prend tout son sens. [article]  in Médecine et droit > n°162 (juin 2020) . - p.68-70 Titre : Ostéopathie : une rubrique judiciaire pour une discipline spécifique Type de document : revue Auteurs : Stéphane Beaume, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.68-70 Langues : Français Mots-clés : ostéopathie Résumé : L’ostéopathie a été officiellement reconnue en France par l’article 75 de la loi no 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Aujourd’hui, nous comptons plus de 31 000 ostéopathes dans le paysage français. La formation de ces ostéopathes varie selon leur cursus. Bien que reconnue légalement depuis presque vingt ans, l’ostéopathie est une profession qui n’appartient pas aux professions de santé. En tant qu’offre de soins sui generis, l’ostéopathie n’a pas été intégrée dans le système de protection sociale. Les usagers ne bénéficient ni de remboursement par la sécurité sociale, ni de prise en charge par l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux en cas d’accident mettant en cause la responsabilité civile de l’ostéopathe. Pourtant, il n’existe pas de spécialité spécifique aux ostéopathes sur les listes des experts près les Cours d’appel. Les ostéopathes sont souvent indexés aux auxiliaires réglementés ou aux médecins. Or, les auxiliaires réglementés sont généralement des kinésithérapeutes donc des paramédicaux alors qu’ils ne le sont pas par défaut. Devant la difficulté de faire la distinction des différents professionnels, l’idée de créer une rubrique spécifique pour la discipline ostéopathique spécifique prend tout son sens.

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